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BERTY, Adolphe (dit BOULET, Adolphe Eugène Étienne)
Mis à jour le 24 mars 2010(13 mai 1818, Paris – 18 août 1867, Paris)
Auteur(s) de la notice : RODRIGUEZ Peggy
Profession ou activité principale
Historiographe de la Ville de Paris, archéologue, historien de l’architecture, architecte
Sujets d’étude
Topographie de Paris, architecture du Moyen Âge et de la Renaissance
Carrière
1845 : publication du Dictionnaire de l’architecture du Moyen Âge
1846-1851 : dessinateur pour la Statistique monumentale de Paris d’Albert Lenoir
1847 : mission en France pour étudier les monuments d’architecture, financée par le ministère de l’Instruction publique, pour les Monuments anciens et modernes de Jules Gailhabaud
1849-1860 : chargé du Plan Topographique du vieux Paris par Albert Lenoir
1854-1860 : nombreux articles sur l’archéologie et la topographie du Paris médiéval dans diverses revues (notamment la Revue archéologique, le Moniteur des architectes et la Revue générale d’architecture)
1860 : mention très honorable décernée par l’Académie des inscriptions et belles-lettres pour ses Études historiques et archéologiques sur l’ancien Paris
1860 : nommé historiographe de la Ville de Paris par Georges Eugène Haussmann
27 août – 24 décembre 1866 : chargé avec Théodore Vacquer des fouilles du vieux Louvre
1866 : publication du premier volume de la Topographie historique du vieux Paris, région du Louvre et des Tuileries
Étude critique
Fondateur de la topographie parisienne, Adolphe Berty consacre une grande partie de sa vie à un travail capital sur l’historiographie de Paris.
Ayant pour première ambition de suivre une carrière de peintre, Berty, de son vrai nom Adolphe Eugène Étienne Boulet, commence à l’âge de quinze ans, par étudier la peinture, dans l’atelier de Jean-Auguste-Dominique Ingres. Toutefois, un drame passionnel que la presse de l’époque relate avec grand intérêt, rendant le nom de Boulet sinistrement célèbre, interrompt sa carrière d’artiste-peintre. En 1838, en effet, il assassine sa maîtresse, puis passe plusieurs années au bagne. Après avoir vécu quelque temps en Australie, il revient à Paris vers 1844 et prend le nom de Berty. Une bonne connaissance des ouvrages anglais traitant de l’histoire de l’architecture ainsi qu’une pratique aisée du dessin lui permettent de démarrer une nouvelle carrière.
Son premier ouvrage publié en 1845, le Dictionnaire de l’architecture du Moyen Âge, réalisé « seul et sans appui » (« Introduction », p. X), reprend le principe des dictionnaires architecturaux anglais, notamment le Glossary of terms used in Grecian, Roman, Italian and gothic architecture de John Henry Parker (1838), et connaît un succès relativement important. À l’occasion de la conception du dictionnaire, il fait la connaissance d’Albert Lenoir à qui il demande l’autorisation de reprendre certaines illustrations des Instructions du Comité des arts. Après la parution de son dictionnaire, Berty intègre le milieu érudit parisien et est engagé en 1847 par Jules Gailhabaud afin de rédiger et d’illustrer des notices sur des édifices médiévaux français et anglais, pour les Monuments anciens et modernes (1840-1850). Parallèlement, Lenoir l’engage comme dessinateur pour la Statistique monumentale de Paris, puis en fait son collaborateur en 1849 pour l’élaboration du Plan archéologique du vieux Paris qui doit compléter cette importante publication. Berty est alors chargé de dépouiller les archives des communautés religieuses, des censives et des registres de l’évêché, ainsi que de l’exécution des plans, tâches auxquelles il se consacra jusqu’à sa mort. Cependant, ce travail prend du retard du fait de son engagement républicain. Forcé de s’exiler en Angleterre à l’avènement de Napoléon III, il bénéficie néanmoins de la protection d’Haussmann et peut rentrer à Paris pour continuer sa tâche. Malgré l’interruption, à la suite de la mort d’Hippolyte Fortoul, ministre de l’Instruction publique, de l’exécution de la Statistique et du Plan en 1857, Berty continue son laborieux travail de dépouillement, sans être rémunéré au cours des deux années suivantes. Toutefois, le projet est heureusement relancé en 1860 grâce à l’intérêt d’Haussmann pour l’histoire de Paris. Le préfet et le topographe œuvrent efficacement auprès du ministre de l’Instruction publique afin que celui-ci remette aux mains de la Ville la direction et la publication du Plan archéologique. Malgré l’opposition de Lenoir qui en revendiquera la paternité jusqu’à la fin de sa vie, l’État abandonne à la préfecture parisienne les plans en échange de la prise en charge totale de la publication et de cinq cents exemplaires livrables à l’achèvement. Haussmann nomme alors Berty historiographe de Paris et lui confie la direction exclusive du Plan, dont la publication doit intégrer la fameuse série de l’Histoire générale de Paris.
Les quatre années suivantes constituent une période d’essais préparatoires au cours de laquelle l’exigent directeur du service des travaux historiques de la Ville, Charles Poisson suit de près l’avancée du travail. En 1862, il est décidé, sur la proposition de Berty, de changer l’orientation du projet et de faire du Plan topographique un ouvrage indépendant de plusieurs volumes, la Topographie historique du vieux Paris. Toutefois, l’historiographe ne publie que le premier tome du volume consacré à la région du Louvre et des Tuileries, en 1866. Il meurt en août 1867, alors qu’il prépare le second tome dont l’exécution est achevée par l’architecte Henri Legrand. Le Service des travaux historiques de Paris continue la série jusqu’en 1897 et publie au total six volumes, tous exécutés d’après la méthode élaborée par Berty et dont la spécificité repose sur trois points (Marcel Poëte, 1906, p. XI-XII). Tout d’abord, le champ étudié présente un caractère totalement nouveau. En effet, la restitution du plan médiéval est établie à partir de la rue, qui constitue l’élément topographique initial, des constructions privées et du lotissement. Deuxième nouveauté, cette étude topographique est intégralement fondée sur le dépouillement exhaustif des sources (les archives de l’Empire, de l’assistance publique et les manuscrits des bibliothèques). Enfin, le recours aux documents authentiques est complété par un travail de restitution d’après les fouilles entreprises alors à Paris, démarche inaugurée par Lenoir pour la Statistique monumentale. Avec cette méthode inédite, Berty érige au rang de science la topographie parisienne et redéfinit également la fonction du topographe : « (…) joindre, dans une certaine mesure, l’expérience du paléographe à celle de l’architecte-archéologue, était donc une condition indispensable pour jeter un nouveau jour sur la topographie du Vieux Paris. » (Berty, 1866, « Avant-propos », p. VIII).
Les travaux de Berty sur le Louvre et les Tuileries l’amènent à se pencher sur les carrières des architectes Pierre Lescot et Philibert de l’Orme. Face à l’absence ou l’insuffisance des informations, il entreprend sur plusieurs architectes du XVIe siècle des recherches dont il publie le fruit dans quelques revues (notamment les Androuet du Cerceau dans le Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme en France en 1857 et Philibert de l’Orme dans la Gazette des Beaux-Arts en 1859), puis dans Les Grands Architectes français de la Renaissance (1860). S’appuyant, là encore, sur des documents authentiques, Berty apporte des éléments biographiques inédits sur ces architectes et restitue en grande partie les dynasties des Chambiges, des Métezeau et des Androuet du Cerceau. Avec cet ouvrage, il présente l’architecture de la Renaissance en France comme une spécificité nationale, ainsi que la définissent au XIXe siècle les historiens de l’architecture. Au même moment, entre 1859 et 1864, il fait paraître en livraisons la Renaissance monumentale de la France, constituée de notices successives, chacune consacrées à un monument du XVIe siècle français et composées d’un grand nombre de planches accompagnées d’un commentaire, plus ou moins neuf. Si les études sur les galeries du Louvre et sur les constructions privées de Rouen, Paris ou Orléans s’appuient en grande partie sur des archives, certaines consacrées aux édifices les plus célèbres du XVIe siècle – les châteaux de Chambord et de Madrid – sont entièrement empruntées à des travaux existants (Louis de La Saussaye ou le comte de Laborde). Avec cette compilation de monuments, où l’image est plus importante que le texte, l’auteur veut non seulement fournir aux architectes des modèles, mais également conserver par la description les édifices voués à disparaître.
Le nom de Berty reste surtout attaché à son travail, véritablement fondateur, sur la topographie de Paris, auquel se réfèrent constamment les érudits parisiens de la fin du XIXe siècle et du début du XXe. Reprise en 1978, son œuvre est aujourd’hui poursuivie par le Centre de topographie historique de Paris.
Peggy Rodriguez, historienne de l’art
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
- Dictionnaire de l’architecture du Moyen Âge, contenant tous les termes techniques dont l’intelligence est nécessaire pour faire ou comprendre les descriptions des monuments religieux, civils et militaires. Paris : A. Derache, 1845.
- Gailhabaud Jules. – Les Monuments anciens et modernes, collection formant une histoire de l’architecture des différents peuples à toutes les époques, publiée par Jules Gailhabaud avec la collaboration des principaux archéologues. Paris : Firmin Didot frères, 1847-1850, 4 vol.
- Vocabulaire archéologique français-anglais et anglais-français par Adolphe Berty, architecte, avec renvois aux 1 700 vignettes illustrant le glossaire d’architecture, publié par J. H. Parker. Oxford : J. H. Parker, 1853.
- Exposition universelle des Beaux-Arts. Examen archéologique de la galerie d’architecture. Paris : impr. C. Lahure, 1856.
- Le Napoléonium. Monographie du Louvre et des Tuileries réunies avec une notice historique et archéologique. Paris : A. Grimm, 1856.
- Les Androuet du Cerceau et leur maison du Pré-aux-Clercs : 1549-1645 . Paris : impr. de C. Meyrueis, 1857.
- Notice sur la grande et la petite galerie du Louvre. Paris : J. Claye, 1858.
- Les Grands Architectes français de la Renaissance. Paris : A. Aubry, 1860.
- Berty Adolphe et La Pijardière, Louis Lacour (de). – Annuaire de l’archéologue, du numismate et de l’antiquaire pour l’année 1862. Paris : A. Claudin, 1862.
- La Renaissance monumentale : spécimen de composition et d’ornementation architectoniques empruntés aux édifices construits depuis le règne de Charles VIII jusqu’à celui de Louis XIV. Paris : A. Morel, 1859-1864, 2 vol.
- Topographie historique du vieux Paris, région du Louvre et des Tuileries. Paris : Imprimerie impériale, 1866-1867, 2 vol.
- Lenoir Albert. – Statistique monumentale de Paris, collection de documents inédits sur l’histoire de France publiée par les soins du ministre de l’Instruction publique. Paris : Imprimerie impériale, 1867, 2 vol.
- Atlas des anciens plans de Paris. Paris : Imprimerie nationale, 1880-1906.
Articles
- « De l’enceinte du faubourg septentrional de Paris, antérieure à celle de Philippe-Auguste, et de la possibilité d’en retrouver les fragments ». Revue archéologique, 1854, t. XI, p. 513-519.
- « Les Enseignes de Paris avant le XVIIe siècle ». Revue archéologique, 1855, t. XII, p. 1-9.
- « Étude historique et topographique sur les deux Prés-aux-Clercs et la petite-Seine ». Revue archéologique, 1855, t. XII, p. 381-409.
- « Recherches sur l’origine et la situation du Grand Pont de Paris, du pont aux Changeurs, du pont aux Meuniers et de celui de Charles le Chauve ». Revue archéologique, 1855, t. XII, p. 193-220.
- « Compte rendu de Description de la ville de Paris au XVe siècle par Guillebert de Metz, publiée par M. Leroux de Lincy, Paris, Aug. Aubry, 1855 ». Revue archéologique, 1855, t. XII, p. 441-444.
- « L’Exposition d’architecture de 1855 ». Revue archéologique, 1855, t. XII, p. 485-495, 545-557.
- « De la polychromie architecturale et des principes qui doivent y présider ». Moniteur des architectes, 15 novembre 1855, col. 307-313 ; 15 janvier 1856, col. 328-331 ; 15 mars 1856, col. 352-356.
- « Monographie du Louvre et des Tuileries réunis. Première période, de Philippe-Auguste à François Ier ». Moniteur des architectes, 15 janvier 1856, col. 325-328 ; 15 mars 1856, col. 345-351 ; 15 mai 1856, col. 360-377 ; 15 juillet 1856, col. 393-396.
- « De la gravure architecturale et archéologique ». Moniteur des architectes, 15 juillet 1856, col. 396-399 ; 15 septembre 1856, col. 423-429.
- « Recherches historiques et topographiques sur les terrains de la paroisse Saint-Sulpice qui étaient encore en culture au XVIe siècle ». Revue archéologique, 1856, t. XIII, p. 137-146, 199-217, 416-433, 649-676.
- « Les Rues de l’ancien Paris ». Revue archéologique, 1857, t. XIV, p. 257-276.
- « L’École Saint-Thomas du couvent des Jacobins à Paris ». Revue générale d’architecture et des travaux publics, t. XIV, 1856, col. 321-323.
- « Fanal de cimetière à Château-Leucher (Vienne) ». Revue générale d’architecture et des travaux publics, 1856, col. 363-366.
- « La Croix du cimetière de Jouarre ». Revue générale d’architecture et des travaux publics, 1857, col. 49-50.
- « Exposition des Beaux-Arts, 1857 ». Revue générale d’architecture et des travaux publics, 1857, col. 57-64.
- « Piliers de l’église Saint-Séverin, à Paris ». Revue générale d’architecture et des travaux publics, 1857, col. 192-196.
- « Les Androuet du Cerceau et leur maison du Pré-aux-Clercs (1549-1645) ». Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français, 1857, 5e année, p. 323-332.
- « Philibert de l’Orme. Sa vie et ses œuvres ». Gazette des Beaux-Arts, 1859, 1re année, t. IV, 15 octobre 1859, 2e livraison, p. 78-91 ; 1er novembre 1859, 3e livraison, p. 140-149.
- « Monographie du Louvre et des Tuileries réunis. Seconde période, François Ier à Louis XIII ». Moniteur des architectes, 14 mars 1859, col. 249-252 ; 15 mai 1859, col. 265-269 ; 16 juillet 1859, col. 289-293.
- « Monographie du Louvre et des Tuileries réunis. Troisième période, de Louis XIII (1624) à Louis XIV (1664) ». Moniteur des architectes, 17 septembre 1859, col. 305-309 ; 18 novembre 1859, col. 321-326.
- « Les Trois Îlots de la Cité de Paris ». Revue archéologique, 1860, nouv. série, t. I, p. 197-215, 366-390.
- « La Rue des Amandiers-Sainte-Geneviève à Paris ». L’Intermédiaire des chercheurs et des curieux, 1864, p. 175-176, 239-240, 268-269.
- « Signification du nom de “Fromentel” ». L’Intermédiaire des chercheurs et des curieux, 1864, p. 147, 190, 233, 267-268.
Bibliographie critique sélective
- Caumont Arcisse (d’). – « Chronique : Dictionnaire de l’architecture du Moyen Âge […] par Adolphe Berty ». Bulletin monumental, 1845, p. 414.
- « Boulet : assassinat par jalousie ». Histoire, procès et condamnation des criminels célèbres, t. II. Paris : B. Renaud éditeur, 1849, p. 154-193.
- « Bibliographie : la Renaissance monumentale en France (Paris, Gide) ». Moniteur des architectes, 15 mai 1856, col. 288.
- Douet d’Arcq L[ouis-Claude]. – « Les Trois Îlots de la Cité […], par Adolphe Berty ». Bibliothèque de l’École des chartes, 1860, p. 467-469, t. I.
- Bordeaux Raymond. – « Chronique : La Renaissance monumentale en France […] par Adolphe Berty ». Bulletin monumental, 1860, p. 381-385.
- Bordeaux Raymond. – « Chronique : Les Grands Architectes français de la Renaissance […] par Adolphe Berty ». Bulletin monumental, 1861, p. 458-459.
- Dubreuil Jacques [Cousin Jules]. – « Architecture ». Le Mois artistique, revue critique du vrai et du beau dans les arts, novembre 1866, p. 119-131, t. I.
- Poisson Charles. – Mémoires sur l’œuvre historique de la Ville de Paris par le Baron C. Poisson. Paris : Imprimerie impériale, 1867.
- « Notice nécrologique : Adolphe Berty ». Revue générale d’architecture et des travaux publics, 1867, t. XXV, p. 256.
- Lance Adolphe-Étienne. – Dictionnaire des architectes français. Paris : A. Morel, 1872, t. I, p. 68.
- Tisserand Lazare-Maurice. – « Avant-propos ». Topographie historique du vieux Paris par feu A. Berty révisée, annotée et complétée par L.-M. Tisserand inspecteur principal du service historique de la ville avec la collaboration de M. Th. Vacquer, architecte, chargé de la surveillance archéologique des fouilles et des démolitions à Paris. Région du bourg Saint-Germain, Paris : Imprimerie nationale, 1876, t. III.
- Bellier de la Chavignerie Émile, Auvray Louis. – Dictionnaire général des artistes de l’école française. Paris : Librairie Renouard, 1882-1887, t. I, p. 83.
- Bauchal Charles. – Nouveau Dictionnaire biographique des architectes. Paris : André, Daly fils et Cie, 1887, p. 609.
- « Achèvement du Plan topographique et archéologique de Paris ». Procès-verbaux du conseil municipal, séance du 12 décembre 1887, p. 865-866.
- Poëte Marcel. – « La Collection de l’histoire générale de Paris et l’œuvre historique de la ville ». Bulletin de la Bibliothèque et des travaux historiques, 1907, t. II, p. V-XIX.
- Pachtère F[élix]-G[eorges] (de), Sellier Ch[arles]. – « Théodore Vacquer. Sa vie, son œuvre. Le fonds Vacquer à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris ». Bulletin de la Bibliothèque et des travaux historiques, 1909, t. IV, p. 1-34.
- Barroux Marius. – Le Département de la Seine et la Ville de Paris. Notions générales et bibliographiques pour en étudier l’histoire. Paris : J. Dumoulin, 1910, p. 79.
- Vitry Paul. – « Les Études sur la Renaissance en France de 1834 à 1934 ». Congrès archéologique. Paris, 1934, t. II, p. 259-271.
- Fleury Michel. – « Le Plan archéologique de Paris du XIIIe au XVIIe siècle et la Topographie historique du vieux Paris ». Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 8-9 février 1959, n° 33, p. 292-294.
- Fleury Michel. – « Le Pavement de la tour de la Taillerie au château du Louvre : la fouille de 1866 et celle de 1983-1986 ». Les Cahiers de la rotonde, 1989, n° 13, p. 29-31.
- Boudon Françoise. – « Le Regard du XIXe siècle sur le XVIe siècle français : ce qu’ont vu les revues d’architecture ». Revue de l’art, 1990, vol. 89, n° 89, p. 39-56.
- Pinon Pierre, Le Boudec Bertrand. – Les Plans de Paris. Histoire d’une capitale. Paris : Atelier parisien d’urbanisme, Bibliothèque nationale de France, éditions Le Passage, Paris Bibliothèque, 2004.
- Albert Lenoir, historien de l’architecture et archéologue [catalogue de l’exposition], Paris, INHA, 31 août – 25 novembre 2005. Paris : INHA, 2005.
- Largier Françoise. – Albert Lenoir (1801-1891), autour de la Statistique monumentale de Paris, diplôme de recherche appliquée de l’École du Louvre, 2006.
- Fiori Ruth. – La Construction d’une conscience patrimoniale parisienne à la fin du XIXe siècle. Acteurs, pratiques et représentations, thèse de Paris I.
Sources identifiées
Paris, Archives nationales
- F17 3118 : indemnités accordées à Berty par le ministère de l’Instruction publique (1848)
- F17 2938 : mission en France (étude de monuments d’architecture) (1847) ; mission à Oxford (1853)
- F17 3287 : publications et projets de publications sous les auspices du ministère de l’Instruction publique, la Statistique monumentale de Paris, la Topographie du vieux Paris
- F17 13269 : procès-verbaux du Comité des arts (1849-1852)
Paris, bibliothèque de l’INHA-collections Jacques Doucet
- Fonds Albert Lenoir : dessins pour la Statistique monumentale de Paris
Paris, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
- Collection Félix Parent de Rosan, correspondance avec Adolphe Berty (ms 125, fol. 116-144)
- Papiers Henri Legrand, t. I
- Journal manuscrit du 1er janvier 1866 au 1er août 1873
- Journal manuscrit de son travail pour la Topographie du 24 août 1867 au 29 juin 1873
- Relation de Legrand avec ses collaborateurs à la Topographie (ms 2078)
- Papiers Théodore Vacquer, rapports à l’administration (1866-1870) (ms 249)
Sources imprimées
- « Compte rendu de la cour d’assises de la Seine : “Jeune fille tuée par son amant de deux coups de pistolet” », Journal des débats politiques et littéraires, 15 septembre 1838, p. 3 ; 16 septembre 1838, p. 3-4
En complément : Voir la notice dans AGORHA