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Victoria Grigorenko a suivi une formation en histoire de l’art au sein d’universités internationales en Russie, aux États-Unis et en France. Son parcours académique a été renforcé par des stages et des projets de recherche, notamment à la Bibliothèque nationale de France, à l’École française de Rome, au Musée Plantin-Moretus et au Musée de l’Ermitage. Sa thèse, menée à l’ENS sous la direction d’Isabelle Kalinowski, porte sur la genèse transnationale de la « nouvelle danse » russe entre 1904 et 1929 sous le prisme des transferts culturels entre la Russie, la France et l’Allemagne. À partir d’une approche interdisciplinaire, associant l’histoire de l’art, l’histoire de la danse, l’histoire des circulations (d’acteurs, d’idées et de pratiques) et l’histoire politique, cette recherche vise à présenter la « nouvelle danse » russe, dont l’histoire est longtemps restée détachée, dans la perspective de l’histoire connectée, tout en analysant les modalités de la captation idéologique à laquelle ce courant artistique moderniste donna progressivement lieu en Russie soviétique.
Victoria est doctorante contractuelle à l’INHA depuis octobre 2024 et travaille pour le programme intitulé La Bibliothèque d’art et d’archéologie de Jacques Doucet : corpus, savoirs et réseaux au sein du domaine Histoire et théorie de l’histoire de l’art et du patrimoine.