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Raphaëlle Rannou est chargée d’études et de recherche au sein du domaine Histoire et théorie de l’histoire de l’art et du patrimoinedepuis octobre 2022. Elle contribue au programme Dictionnaire critique des historiens de l’art actifs en France.
Après un Premier Cycle à l’École du Louvre durant lequel elle se spécialise en archéologie orientale, elle réalise un mémoire sur la muséographie des salles perses achéménides au Louvre à la fin du XIXe siècle à partir de l’étude du couple d’archéologues Dieulafoy. Son mémoire de Master 2, réalisé sous la direction de Françoise Mardrus et Ariane Thomas porte sur le personnel féminin au département des Antiquités orientales du Louvre de 1881 à 1963.
Doctorante à l’Université de Tours sous la direction de Julie Verlaine et à l’École du Louvre sous la direction d’Ariane Thomas, elle poursuit ses recherches au croisement de l’historiographie, de l’histoire de l’art et de l’archéologie et des études de genre. Sa thèse questionne le rôle, la professionnalisation et la représentation des femmes européennes dans l’archéologie orientale de la seconde moitié du XIXe siècle à la fin des années 1990 au sein des fouilles, des lieux de savoir et d’institutionnalisation de la discipline et des musées, dans une perspective transnationale.
En analysant les trajectoires individuelles et collectives de femmes évoluant dans le domaine de l’archéologie orientale, elle souhaite étudier les facteurs d’intégration et d’exclusion de ces femmes au sein de la discipline et les conditions de constitution de réseaux féminins transnationaux. Elle interroge les modalités genrées des carrières professionnelles et les liens de conjugalité que peuvent entretenir les acteurs et actrices de l’archéologie.
Raphaëlle Rannou est également chargée de travaux dirigés en archéologie orientale à l’École du Louvre.