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Diplômée d’un master de recherche en histoire à Sciences Po Paris et d’un master de traduction en langues nordiques à Sorbonne Université, Ariane Serck prépare une thèse intitulée « Tirer des fils, tisser des liens : créations, représentations et théories du vêtement chez les artistes suédoises autour de 1900 », sous la direction de Charlotte Foucher Zarmanian à l’EHESS.
Cette thèse propose d’étudier l’histoire de l’art au tournant du XIXe et du XXe siècle en s’appuyant notamment sur plusieurs fonds d’archives privées conservés par des descendants d’artistes. Au croisement de l’histoire de l’art et de l’histoire du vêtement, de l’histoire des femmes et des mondes nordiques, cette étude entend mettre en lumière les dimensions politiques et esthétiques des pratiques textiles et vestimentaires, en les replaçant dans une histoire plus large de la création, de la consommation, mais aussi du corps et de ses représentations.
Lauréate de la bourse doctorale de la Fondation des Amis pour le rayonnement des musées d’Orsay et de l’Orangerie (FARMO) en 2024, elle a également été associée à une exposition sur Hilma af Klint au Grand Palais (2026), une des artistes de son corpus de thèse, en écrivant deux articles pour le catalogue d’exposition.
En octobre 2025, elle rejoint l’INHA en tant que doctorante contractuelle, où elle contribue au programme de Damien Delille consacré aux “Objets minoritaires. Artefacts, images et performances des minorités sexuelles et de genre”.