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Sections artistiques et spécialisation de l’enseignement de la « Petite » à la↵« Grande » École
14 rue bonaparte, 75006 Paris
L’enseignement de l’École des beaux-arts fut longtemps divisé en plusieurs sections (peinture, sculpture, architecture, puis gravure) dont le dénominateur commun était l’apprentissage du dessin. Cependant, dès le XIXe siècle, des passages existaient entre la « Petite École », devenue École des arts décoratifs, et l’École des beaux-arts. Les évolutions pédagogiques permirent de fournir une formation commune plus large aux élèves des différentes sections, comme les cours dits des « trois arts ». Ces dispositifs interrogent sur la spécialisation proposée aux jeunes artistes. La séance permettra d’étudier ces questions sous l’angle de trajectoires d’élèves, et de la trajectoire de la pédagogie offerte par l’École.
Intervenants
Laure Chabanne (musée d’Orsay), Maxime Paz (chercheur indépendant)
A propos de ce séminaire – REGarts : Trajectoires plurielles – les élèves de l’École des beaux-arts de Paris 1800-1968
Entre 1800 et 1968, plus de 13 000 élèves peintres et sculpteurs se sont inscrits à l’École des beaux-arts de Paris. Dans le cadre du projet de publication numérique des registres d’inscription de l’École porté par les Beaux-arts de Paris, le CNRS et l’INHA, ce séminaire a pour objet d’explorer les données contenues dans ces documents et d’en sonder la richesse. Ces données permettent d’interroger l’idée d’atelier, de généalogies et de réseaux artistiques, d’observer les effets de circulation et les trajectoires transrégionales et transnationales dans leur durée, de relever l’impact des périodes de conflit, la féminisation croissante de la population étudiante, les effets de masse et de distinction.
En partenariat avec les Beaux-arts de Paris et le Centre national de recherche scientifique (CNRS)
Comité scientifique
Claire Barbillon (École du Louvre), Alain Bonnet (université de Bourgogne), Anne-Marie Châtelet (université de Strasbourg), Penelope Curtis (historienne de l’art et curatrice indépendante), Marc Gotlieb (université de Williamstown), Pascal Griener (université de Neuchâtel), Mayken Jonkman (Institut néerlandais d’histoire de l’art, RKD, La Haye), Stéphanie Louis (École nationale des chartes), François-René Martin (Beaux-arts de Paris ∕ École du Louvre), Geneviève Profit (Archives nationales), Clothilde Roullier (Archives nationales), Pierre Serié (université Clermont Auvergne), Séverine Sofio (CNRS), Édouard Vasseur (École nationale des chartes), Émilie Verger (chercheuse indépendante), Éléonora Vratskidou (École des beauxarts d’Athènes), Hannah Williams (université Queen Mary, Londres)