Lily Giry, Les fleurs de nos jardins : étude de chrysanthèmes et giroflées, album no 2, 8 cartes en couleur, 8 cartes à colorier, Paris, CH. Ramel & Cie, 1920, 20 pages, 14,5 × 17,5 cm, Ville de Paris / Fonds Heure joyeuse. Image : Gallica/Bibliothèque nationale de France.
En libre accès, dans la limite des places disponibles
Adresse

INHA, galerie Colbert

Mars 2026
mercredi 18 mars 2026
17:00 20:00

Le tournant végétal (plant turn), opéré à partir des années 2010-2020 dans le champ des sciences humaines et sociales, offre une perspective nouvelle sur la représentation de la flore au XIXe siècle. Avec en toile de fond un paysage davantage industrialisé et urbanisé, cette troisième séance interrogera les productions visuelles et textuelles liées à la botanique, à l’horticulture, au commerce des fleurs et à l’art des jardins.

Intervenants
Angèle Denoyelle (ENSA – Paris-Belleville), Clémence Laburthe-Tolra (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Pierre-Louis Poyau (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Aurélien Wasilewski (université Paris – Panthéon-Assas)

Modération
Aliénor Bautru-Valois (université Grenoble Alpes)

 

A propos de la résidence INHALab

Dans une volonté politique de privilégier et soutenir la jeune recherche, l’Institut national d’histoire de l’art invite chaque année un collectif de chercheurs à proposer un projet scientifique créatif dans un domaine se rapportant à l’histoire de l’art. L’association Studio XIX est le dixième collectif à être accueilli dans le cadre d’INHALab.

Studio Écocritique XIX

Hébergé au sein de l’association Studio XIX, le collectif « Studio Écocritique XIX » est né d’une conviction partagée : la nécessité de porter un nouveau regard sur la production visuelle, artistique, et plus largement culturelle, du XIX siècle, époque où l’industrialisation a radicalement transformé les paysages, et où émergeaient déjà des critiques sur ses conséquences environnementales. En rassemblant de jeunes chercheurs et chercheuses issus de l’histoire de l’art, de l’histoire environnementale, de la critique et de la création littéraire, ainsi que des professionnels du patrimoine, l’objectif est de créer un espace de dialogue et d’expérimentation autour des imaginaires artistiques nés de la révolution industrielle et de l’avènement de l’anthropocène.

Cette résidence INHALab est articulée en trois volets complémentaires : l’organisation d’un séminaire réunissant chercheurs et chercheuses, artistes, et professionnels du patrimoine ; des performances d’artistes contemporaines ; et une valorisation numérique via le lancement d’un site internet et d’une chaîne de podcasts.

Porteurs du projet
Aliénor Bautru-Valois (université Grenoble Alpes), Joy Cador (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne / Sorbonne Université / Institut national du patrimoine), Marie Clemenceau (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Violaine Gourbet (université polytechnique des Hauts-de-France), Stella Granier (Sorbonne Université), Romain Mainieri (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)