Cartographie, dessins et photographie : des outils pour la restitution
A. T. Chartier, Environs d’Alise Ste Reine (Alesia). Relevé des fouilles au 1er septembre 1862. Saint-Germain-en-Laye, MAN, centre des archives, fonds Commission de Topographie des Gaules © MAN, Valorie Gô
En libre accès, dans la limite des places disponibles
Décembre 2024
jeudi 5 décembre 2024 14:00 16:00

Cette séance s’articulera en deux temps. Une première intervention, intitulée « Ingénieur militaire archéologue : le rôle des écoles militaires dans la formalisation d’une nouvelle discipline (XVIIIe-XIXe siècles) », est proposée par Émilie d’Orgeix. En se fondant sur l’étude des programmes et des supports de cours des écoles militaires, cette intervention vise à apporter de premiers éléments de réflexion sur les apports de l’enseignement militaire à la formalisation des pratiques archéologiques à partir de la fin du xviiie siècle. La seconde intervention, « Napoléon III et Jules César au service d’une archéologie naissante », présentée par Corinne Jouys Barbelin, porte sur les fouilles archéologiques, entreprises à l’instigation de Napoléon III, dont l’impulsion est donnée par la rédaction de lancée à la fin des années 1850.

Intervenantes

Émilie d’Orgeix (Histara, EPHE-PSL), Corinne Jouys Barbelin (musée d’Archéologie nationale – Domaine national de Saint-Germain-en-Laye) 

 

À propos de ce séminaire

Les territoires croisés de l’architecture et de l’archéologie

Ce séminaire commun, établi entre l’École Pratique des Hautes Études et le laboratoire InVisu, CNRS / INHA, explore les croisements entre histoire de l’architecture et histoire de l’archéologie. Il adopte une focale centrée sur les processus de « restitution » archéologique de l’architecture monumentale, envisagés tant dans leur dimension graphique et textuelle qu’à la lumière des opérations de terrain auxquelles ils ont donné lieu. Le séminaire propose d’illustrer, d’une part, comment l’étude des collections et des productions graphiques permet d’éclairer les modalités de restitution archéologique ; et, d’autre part, comment la mise en place de chantiers de restitution in situ, menés en Europe et dans les espaces extra-européens, permet de saisir les processus de transformation et d’appropriation qui ont soutenu des entreprises de construction idéologique nationale ou impériale.

En partenariat avec l’École Pratique des Hautes Études

Responsables scientifiques

Émilie d’Orgeix (Histara EA 7347, EPHE), Claudine Piaton (laboratoire InVisu, CNRS / INHA)

Comité scientifique

Manuel Charpy (laboratoire InVisu, CNRS / INHA), Sabine Frommel (EPHE), Jean-Olivier Guilhot (ministère de la Culture), Jean-Michel Mouton (EPHE)