Agenda de l’INHA – Questionner le genre à l’École des beaux-arts
Adresse

2 rue Vivienne - 75002 Paris

Durant cette séance, nous évoquerons la place des artistes femmes dans les rangs des élèves de l’École des beaux-arts de Paris. Nous interrogerons aussi plus largement la manière dont le genre et sa non-binarité sont traités et représentés par les instances pédagogiques, et au travers des normes sociales en cours dans la microsociété que constitue l’École.

Intervenantes
Éva Belgherbi (doctorante en histoire de l’art), Catherine Gonnard (INA)
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A propos de ce séminaire
Entre 1800 et 1968, plus de 13 000 élèves peintres et sculpteurs se sont inscrits à l’École des beaux-arts de Paris. Dans le cadre du projet de publication numérique des registres d’inscription de l’École porté par les Beaux-arts de Paris, le CNRS et l’INHA, ce séminaire a pour objet d’explorer les données contenues dans ces documents et d’en sonder la richesse. Ces données permettent d’interroger l’idée d’atelier, de généalogies et de réseaux artistiques, d’observer les effets de circulation et les trajectoires transrégionales et transnationales dans leur durée, de relever l’impact des périodes de conflit, la féminisation croissante de la population étudiante, les effets de masse et de distinction.
En partenariat avec les Beaux-arts de Paris et le Centre national de recherche scientifique (CNRS)
Comité scientifique
Claire Barbillon (École du Louvre), Alain Bonnet (université de Bourgogne), Anne-Marie Châtelet (université de Strasbourg), Penelope Curtis (historienne de l’art et curatrice indépendante), Marc Gotlieb (université de Williamstown), Pascal Griener (université de Neuchâtel), Mayken Jonkman (Institut néerlandais d’histoire de l’art, RKD, La Haye), Stéphanie Louis (École nationale des chartes), François-René Martin (Beaux-arts de Paris ∕ École du Louvre), Geneviève Profit (Archives nationales), Clothilde Roullier (Archives nationales), Pierre Serié (université Clermont Auvergne), Séverine Sofio (CNRS), Édouard Vasseur (École nationale des chartes), Émilie Verger (chercheuse indépendante), Éléonora Vratskidou (École des beauxarts d’Athènes), Hannah Williams (université Queen Mary, Londres)