Qubbat al-Barudiyyin, détail, Marrakech, vers 1125 © Maria Marcos Cobaleda
En libre accès, dans la limite des places disponibles
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INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari

La deuxième séance de ce séminaire poursuit l’entreprise de définition du terme « abstraction » pour les cultures visuelles prémodernes, et plus particulièrement les monothéismes du monde méditerranéen. À partir de cas précis, trois interventions porteront un regard sur des objets et des notions issus des mondes latin, byzantin et islamique. Géométrie, couleurs, signes graphiques, formes et compositions alternatives à la figuration littérale seront discutés dans une perspective heuristique comparatiste.

Intervenantes
María Marcos Cobaleda (université de Málaga), Manuela Studer (université de Berne),
Nancy Thebaut (université d’Oxford)

 

À propos du séminaire « Abstractions en période médiévale »

Abstraction : le mot est familier à l’histoire de l’art, mais son sens se dérobe en dehors du contexte de l’Europe du début du XXe siècle. À la période médiévale, géométrie, assemblages chromatiques et signes graphiques permettent d’évoquer des concepts, états ou réalités spirituels. Les cultures visuelles des mondes chrétien, juif et islamique ont recouru à des procédés permettant la représentation d’idées par des formes non mimétiques. Cela revient-il à dire que l’abstraction s’impose lorsque la narration est impossible ? En interrogeant notions, objets et images, ce séminaire s’attachera à comprendre ce que signifie l’abstraction en période médiévale.

En partenariat avec l’EPHE, l’EHESS, l’HiCSA et l’UMR 8167

Comité scientifique
Éloïse Brac de la Perrière (Centre André-Chastel / INHA), Vincent Debiais (CNRS / CRH, EHESS), Barry Flood (université de New York – NYU), Elina Gertsman (université Case Western Reserve, Cleveland), Alya Karame (Orient Institut of Beirut / Collège de France), Anne-Orange Poilpré (HiCSA, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Ioanna Rapti (EPHE-PSL)