Farber Gravestone Collection

http://www.davidrumsey.com/farber/index.html

  • Langue : anglais
  • Auteur : American Antiquarian Society

La « Farber Gravestone Collection » est une ressource rare contenant plus de 13500 images documentant la sculpture sur plus de 9000 pierres tombales, dont la plupart ont été réalisées avant 1800. Daniel Farber de Worcester, Massachusetts, et sa femme, Jessie Lie Farber, étaient responsables de la plus grande partie de la collection. Les travaux d’autres collaborateurs tels que Merrifield Harriette Forbes, qui a travaillé dans les années 1920 principalement dans le Massachusetts, et Ernest Caulfield, qui a documenté les pierres tombales du Connecticut, sont également inclus dans la collection « Faber Gravestone ».

Les pierres tombales sont à la fois une forme importante de création artistique et de précieuses données biographiques, soumises au vandalisme et à la dégradation de l’environnement. La date accompagnant les photographies comprend le nom de la personne décédée, l’iconographie, l’inscription et (s’il est connu) le sculpteur.

Collections en ligne de la base « Farber Gravestone Collection », 2018. @American Antiquarian Society.
Collections en ligne de la base « Farber Gravestone Collection », 2018. @American Antiquarian Society.

Limestone Sculpture Provenance Project

http://www.limestonesculptureanalysis.com/

  • Langue : anglais
  • Auteur : International Center of medieval Art

Étant donné que de nombreuses sculptures de collections publiques ont été retirées de leur site d’origine, des scientifiques et des historiens de l’art ont collaboré pour retrouver leur origine géographique et leur attribution. Dans ce but, les scientifiques se penchent notamment sur la composition de la pierre à l’aide d’une analyse par activation neutronique. De petits échantillons de pierre retirés d’une sculpture, d’un monument ou d’une carrière sont irradiés pour produire des isotopes radioactifs d’éléments présents dans la pierre. Ces isotopes se désintègrent en émettant de l’énergie qui peut être mesurée pour identifier et quantifier les éléments de la pierre. Des pierres provenant de différentes sources peuvent avoir des modèles de composition distincts – des « profils » – avec lesquels les données d’une sculpture à l’étude peuvent être comparées. Ces données compositionnelles sont ajoutées à la base de données « Limestone », qui contient des échantillons de sculptures de collections de musées, de carrières en Ile-de-France, Normandie, Bourgogne, Périgord et dans la vallée du Nil, ainsi que des monuments français et cathédrales britanniques.

L’information de composition dans la base de données peut être utilisée pour regrouper des sculptures et les relier à la pierre de carrière en utilisant des techniques statistiques multivariées. Les données stockées dans la base de données permettent aux chercheurs d’identifier des sculptures supposées avoir une origine commune, reposant sur l’hypothèse qu’une composition similaire implique une source de pierre identique ; de  relier la sculpture d’origine inconnue à un monument ou à la région ou à la carrière qui peut avoir fourni la pierre pour sa production ; d’élucider les différences de composition de la pierre entre les carrières à partir desquelles les artisans médiévaux ont travaillé ; et répondre à des questions sur l’histoire de la construction de monuments en calcaire.

Page d'accueil du « Limestone Sculpture Provenance Project », 2018. @International Center of medieval Art.
Page d’accueil du « Limestone Sculpture Provenance Project », 2018. @International Center of Medieval Art.

Antikensammlung Berlin: antike Bronzen in Berlin

https://www.smb.museum/museen-einrichtungen/antikensammlung/sammeln-forschen/antike-bronzen-in-berlin/

  • Langue : allemand
  • Auteur : Staatliche Museen zu Berlin

Le catalogue des bronzes de la collection d’antiquités de Berlin a été publié une première fois en 1871, peu avant le transfert de la recherche vers le nouveau support documentaire de la photographie dans un catalogue complet magistral de Carl Friederichs. Son catalogue est si fondamental qu’il a remplacé les anciens inventaires pour la désignation numérique jusqu’à aujourd’hui. Pour la première fois la base de données d’image « Friederichs » est disponible en ligne. Outre les collections existantes à Berlin, la même attention a été accordée aux objets disparus depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et conservés en Russie. Suite aux incendies des musées de Berlin Friedrichshain en mai 1945, de nombreux bronzes ont beaucoup souffert et ont perdu leur numéro d’inventaire, ce qui rend difficile une identification.

Page d'accueil de la base « Antikensammlung Berlin : antike Bronzen in Berlin », 2018. Staatliche Museen zu Berlin.
Page d’accueil de la base « Antikensammlung Berlin : antike Bronzen in Berlin », 2018. Staatliche Museen zu Berlin.

Plastik im Mitteldeutschland

http://minerva.kunstgesch.uni-halle.de/

  • Langue : allemand
  • Auteur : Université de Halle

Le projet « plastique en Allemagne centrale de la fin du gothique au début du baroque »  est conduit par l’Institut d’histoire de l’art à l’université Martin Luther de Halle-Wittenberg. L’objectif de ce projet est la recherche des œuvres plastiques (retables, crucifix, plaques funéraires, épitaphes, pupitres, stalles du chœur, fonts baptismaux) dans les régions d’Allemagne centrale d’environ 1470 à 1630. La base de données (ZIB) est techniquement mise en œuvre et supervisée par le Centre Konrad Zuse de Berlin. La région de Saxe-Anhalt est aujourd’hui particulièrement bien représentée mais le travail de mise à disposition et de documentation des images va se poursuivre.

Page d'accueil de la base « Plastik im Mitteldeutschland », 2018. @Université de Halle.
Page d’accueil de la base « Plastik im Mitteldeutschland », 2018. @Université de Halle.

Baptisteria Sacra

http://bsi.library.utoronto.ca

  • Langue : anglais
  • Auteur : université de Toronto

« Baptisteria Sacra : index iconographique des fonts baptismaux » (BSI) est un projet de recherche universitaire indépendant affilié à Iter : Gateway to the Middle Ages and Renaissance Project de l’université de Toronto.Index iconographique international des fonts baptismaux de la période paléochrétienne au XVIIe siècle, il est mis à disposition sur le web à des fins de recherche scientifique dans un format électronique interrogeable contenant des images et du texte. Chaque donnée est accompagnée d’une description complète et d’images.

Page d'accueil de la base « Baptisteria sacra », 2018. @Université de Toronto.
Page d’accueil de la base « Baptisteria sacra », 2018. @Université de Toronto.

Frenchsculpture

https://frenchsculpture.org/

  • Langue : anglais, français
  • Auteur : Nasher Sculpture Center

Depuis le voyage de Houdon en 1785 et sa statue de Washington (Richmond) et le don par la France de la Statue de la Liberté (1886), la sculpture française tient une place particulière aux États-Unis. Pour la première fois, le « Répertoire des sculptures françaises » (1500-1960) issu des collections publiques américaines révèle l’ampleur et la richesse de cet ensemble. Il fait découvrir de nombreuses œuvres disséminées sur le territoire américain, conservées dans des lieux aussi différents que des musées, des maisons historiques, des bâtiments administratifs, des collections d’entreprise ou des places publiques. Le « Répertoire des sculptures françaises » permet aussi l’étude de l’histoire du goût, de la constitution des collections des musées, du commerce d’art et du cheminement des œuvres de la France vers les États-Unis.

Il s’adresse à un large public, qu’il s’agisse de professionnels des musées, de chercheurs, d’historiens, de collectionneurs, de marchands et tous ceux qui aiment la sculpture française ou souhaitent mieux la connaître. Riche actuellement d’environ 7 300 sculptures, il est en constante évolution, le nombre final d’œuvres étant estimé à 15 ou 20 000.

Page d'accueil de la « Nasher Sculpture Center », 2018. @Nasher Sculpture Center.
Page d’accueil de la « Nasher Sculpture Center », 2018. @Nasher Sculpture Center.

Sculptures de la Gaule romaine

http://nesp.mmsh.univ-aix.fr/ [devenue https://sculpturo.huma-num.fr/]

  • Langue : français
  • Auteur : Centre Camille Jullian

La base de données « NEsp » est issue d’un programme de recherche du Centre Camille Jullian sur les collections des sculptures romaines de la Gaule Narbonnaise. Dans un premier temps, les données collectées dans les musées du sud de la France ont été gérées par la base NarboSculpture. Cette recherche s’est élargie, à la faveur de l’opération du Nouvel Espérandieu : recueil général des sculptures sur pierre de la Gaule, menée par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres sous la direction d’Henri Lavagne. Elle couvre à présent l’inventaire, la gestion, l’étude et la publication des sculptures de l’ensemble de la Gaule romaine. L’accroissement constant des données a nécessité la création de la base NEsp sous la responsabilité de Danièle Terrer.

Cette base devrait contenir au moins 15 000 fiches et 60 000 images. Certes, c’est un projet qui se réalise dans la durée, ce qui est, sans doute, le sort de tous les grands inventaires nationaux. Ce fut celui de l’inventaire réalisé par Emile Espérandieu de 1907 à 1938 (onze volumes), puis par Raymond Lantier de 1947 à 1966 (quatre volumes), l’ensemble constituant une collection prestigieuse de près de 10000 sculptures publiée sous le patronage de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Jusqu’à la publication d’un Nouveau Recueil Général des Sculptures sur pierre de la Gaule, c’était le seul inventaire connu. En outre, ce premier inventaire, constitué par Emile Espérandieu au début du siècle dernier, était illustré par des plaques de verre dont il a été possible d’assurer le sauvetage en les numérisant et en les indexant dans une base de données «  RBR » en vis-à-vis de la nouvelle base «  NEsp » .

La mise à disposition des plaques de verre auprès de la communauté scientifique a été rendue possible par le ministère de la Culture (France), Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine. Diffusion RMN. La valorisation de ces plaques revient au Centre Camille Jullian où elles ont pu être indexées et intégrées dans la base de données RBR où sont consignés les identifications proposées par Emile Espérandieu, les références au CIL, les sources, les dessins et relevés anciens.

Page d'accueil de la « Sculptures de la Gaule romaine », 2018. @Centre Camille Jullian.
Page d’accueil de la « Sculptures de la Gaule romaine », 2018. @Centre Camille Jullian.

Cachette de Karnak

http://www.ifao.egnet.net/bases/cachette/about

  • Langue : anglais, français
  • Auteur : IFAO

En 1903, l’archéologue Georges Legrain fit une découverte exceptionnelle au nord-ouest de la cour du VIIe pylône, qui avait déjà livré dans sa partie sud de nombreux éléments d’architecture du Moyen et du Nouvel Empire : plus de 700 statues, 17 000 bronzes et de nombreux autres objets furent mis au jour, au prix de fouilles rendues difficiles par les eaux d’infiltration. Le chantier se poursuivit jusqu’en 1907 et la plupart des statues rejoignirent le Musée du Caire.

En dehors d’un certain nombre d’effigies royales de toutes époques, les statues découvertes appartenaient généralement à des prêtres qui officièrent à Karnak entre le Nouvel Empire et la fin de l’époque ptolémaïque. En cela, la « Cachette » est une mine de renseignements sur le clergé et l’évolution des cultes. Des généalogies peuvent être reconstituées à partir de statues appartenant à différentes générations d’une même famille thébaine. Pour l’histoire de l’art, l’apport est tout aussi remarquable, car un grand nombre de types statuaires sont représentés. En outre, de nombreux petits objets de toutes sortes (stèles, plaques d’incrustation, amulettes, coudées votives, etc.) furent trouvés par Legrain lors de ces fouilles.

Paradoxalement, malgré l’intérêt majeur de cette découverte, ce corpus de statues et d’objets divers n’est toujours que partiellement connu.

Malheureusement, le journal de fouilles de Legrain, qui contenait la liste des découvertes (chacune portant un numéro K), n’a jamais été retrouvé. Bien que des catalogues de statues aient été publiés par Legrain et par d’autres savants, de nombreuses autres, qui se trouvent notamment dans le sous-sol du Musée du Caire, ne sont même pas mentionnées dans la littérature égyptologique. Par ailleurs, du fait que l’index du Porter and Moss, 2e édition, quoique très précieux, est maintenant déjà ancien, il s’avère être très difficile aux égyptologues de retrouver rapidement les références bibliographiques relatives aux objets appartenant à ce corpus. Le livre récent sur le travail de G. Legrain à Karnak, publié par M. Azim et G. Réveillac, fournit une excellente mise à jour mais seule une partie des objets est traitée. De plus, une vision globale de la Cachette est difficile à obtenir du fait que certains objets trouvés par Legrain sont maintenant exposés dans des musées provinciaux tout à travers l’Égypte ou dans des musées ou collections étrangers.

C’est pourquoi un projet de base de données sur la Cachette de Karnak a été lancé à l’IFAO en 2006. Les objectifs de ce projet étaient les suivants : créer une base de données scientifique comprenant tous les objets provenant de la Cachette ; établir une documentation photographique concernant cette trouvaille en numérisant les archives des collections existantes et en réalisant des photographies complémentaires ; décrire chaque objet ; fournir les données muséographiques, épigraphiques, prosopographiques et la bibliographie complète qui le concernent ; et rendre accessible cette base de données en ligne.

Page d'accueil de la base « Cachette de Karnak », 2018. @IFAO.
Page d’accueil de la base « Cachette de Karnak », 2018. @IFAO.

Christine Ferret, service du Développement des collections