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Bourse de recherche DFK Paris
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C’est dans l’hôtel Lully, bâtiment du XVIIe siècle récemment restauré avec une façade classée dessinée par Daniel Gittard, que le Centre allemand d’histoire de l’art (ou « DFK Paris ») est installé depuis 2011. Situé à quelques pas de l’INHA et de sa bibliothèque d’histoire de l’art, des départements spécialisés de la BnF et du musée du Louvre, le DFK Paris mène depuis sa fondation en 1997 un programme actif de recherche et de coopération sur l’histoire de l’art dans le domaine franco-germanique et international. De l’art médiéval jusqu’à l’art contemporain, les thèmes des projets de recherche et des programmes de bourses font converger à l’hôtel Lully une communauté de chercheurs venus de tous les pays.
Derrière sa façade classée, ornée de masques de bacchantes et d’un bas-relief sur le thème de la musique, le Centre allemand est résolument moderne et allie confort discret et fonctionnalité avec une rare qualité : large salle de conférence, salle de réunion avec visioconférence, grand atelier de recherche pour les boursiers, bibliothèque en libre accès sur plusieurs niveaux avec salle de lecture. Un bel escalier hélicoïdal en deux tons de bois qui dessert des paliers en verre émaillé fait un écho architectural contemporain au plafond historique du salon Lully, peint dans le goût de Lebrun, et aux larges baies du XVIIe siècle qui éclairent la bibliothèque.
Le plafond historique du salon Lully. Cliché DFK Paris.
Avec un fonds de 80 000 ouvrages imprimés, la bibliothèque du DFK Paris est une bibliothèque scientifique, spécialisée en histoire de l’art et culture allemandes, ainsi que dans l’histoire des sciences humaines en Allemagne. Le fonds des collections s’oriente et se développe en fonction des programmes de recherche, avec néanmoins une prépondérance sur les XIXe et XXe siècles. Un des points forts du fonds réside dans toute la thématique autour du Bauhaus, l’expressionnisme et le surréalisme. La bibliothèque vient d’accueillir le fonds de l’historien Peter Weiss, spécialiste de l’esthétisme dans l’Allemagne de l’Est des années 1945-1980.
La bibliothèque conserve systématiquement toutes les thèses en histoire de l’art publiées en allemand, et la bibliographie courante germanophone en histoire de l’art. Elle fonctionne en réseau avec les instituts allemands de recherche en histoire de l’art (le Kunsthistorisches Institut de Florence, la Biblioteca Hertziana de Rome et le Zentralinstitut für Kunstgeschichte de Munich) et elle est donc partenaire du réseau en ligne Kubikat (Kunstbibliotheken-Fachverbund Florenz – München – Rom).
Le libre accès du Centre. Cliché DFK Paris.
Sur place, les lecteurs profitent d’une agréable salle de lecture de 14 places, claire et spacieuse. La quasi-totalité du fonds est en libre accès, avec une classification maison très rationnelle, et se répartit sur les différents étages du bâtiment. Seuls les petits formats (tirés à part, manuscrits), les périodiques et les ouvrages rares sont en réserve et doivent être demandés à l’accueil de la bibliothèque.
Un petit salon est réservé pour les titres courants de périodiques en histoire de l’art (les titres classiques français comme L’Œil, La Revue des musées de France, Grande Galerie du Louvre, et les titres allemands – Texte zur Kunst, Fotogeschichte, Zeitschrift für Kunstgeschichte par exemple). Au total, la bibliothèque gère 193 abonnements. Une collection de littérature allemande complète la spécialisation de ce fonds sur l’art allemand et ses liens avec l’art français.
Le salon des périodiques. Cliché DFK Paris.
Les ressources en ligne donnent accès au catalogue général Kubikat, catalogue collectif qui se distingue par l’importance accordée aux articles de périodiques et par l’indexation thématique, ainsi qu’à une large sélection de banques de données et d’images, dictionnaires, revues numériques et portails spécialisés. Citons par exemple les banques de données de périodiques « JSTOR » et « DigiZeitschriften » ; ou encore des licences nationales de la Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG).
Le sujet de recherche annuel de la saison 2015/2016 s’intitule « le Moyen Âge et son image » ; il se propose d’examiner les différentes formes d’art dans l’Europe médiévale, les fonctions qu’il pouvait revêtir, ses lieux sociaux et intellectuels.
Avec sa dernière journée des « Rencontres de la Galerie Colbert » autour de la Dame à la Licorne, l’INHA faisait écho à ce programme ; un exemple de synergie toujours renouvelée entre ces deux établissements partenaires.
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Anne-Laure Charrier