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Des Américains à Paris
Visite à l'INHA de bibliothécaires américains spécialistes de l'histoire de l'art, du 12 au 17 juin 2017
Des Américains à ParisVisite à l’INHA de bibliothécaires américains spécialistes de l’histoire de l’art, du 12 au 17 juin 2017
Dans le cadre d’un voyage d’études à Paris de la Art Libraries Society of North America (ARLIS/NA), effectué du 12 au 17 Juin 2017, nous avons reçu près de vingt bibliothécaires spécialistes de l’histoire de l’art en provenance de grandes institutions américaines. Venus des universités Princeton et Columbia, de l’UCLA, du Metropolitan Museum of Art (New-York), du Getty, de la Frick Collection ou encore du Virginia Museum of fine Arts, ils ont pu découvrir plusieurs ressources documentaires majeures en art, grâce aux visites et à la rencontre d’homologues français organisées par la bibliothèque de l’INHA. Nous avons pu recueillir leurs impressions au terme de leur séjour, notamment en leur posant les questions suivantes.
Quoi de plus surprenant à Paris pour un bibliothécaire américain ?
Nos confrères américains ont été surpris par la qualité architecturale et la richesse des collections rares et précieuses de la capitale française. Ils ont aussi relevé que les usagers des bibliothèques françaises avaient conscience de la richesse historique et de la valeur des collections parisiennes.
Bibliothèque de l’INHA, salle Labrouste, vue sur l’espace Doucet, mai 2017. Cliché Emilie Groleau
Quelles différences avec les bibliothèques d’art américaines ?
Ils ont évoqué plusieurs différences, tout d’abord le rôle actif des bibliothèques dans l’histoire et l’actualité culturelle de la ville. Ainsi, les collections font pleinement partie des activités parisiennes, grâce à la culture des bibliothèques et de la documentation qui reste ancrée dans l’espace public, les musées et la communauté artistique. Selon eux, ce n’est pas souvent le cas aux États-Unis, les documents patrimoniaux sont plutôt considérés comme des antiquités.
Du reste, si les institutions culturelles américaines mettent l’accent sur l’archivage numérique, en France la conservation de sources imprimées continue à dominer.
Enfin, nos homologues outre-atlantique évoquent deux autres différences notables aux États-Unis : une distinction plus nette entre bibliothèques et archives, et un intérêt plus marqué envers les livres que les autres types de documents (estampes, affiches, photographies, etc).
Présentation des collections de la bibliothèque Forney, juin 2017. Cliché Catherine Robertson
Quelles expériences partagées à Paris pourraient vous inspirer à l’avenir ?
Trois éléments ont particulièrement retenu leur attention : l’intégration des services et des espaces orientés vers l’usager au sein de bâtiments historiques, comme à la bibliothèque Forney et à l’INHA ; la présentation de collections en libre accès regroupées en corpus thématiques ; et la concertation entre professionnels afin de répartir la documentation et d’éviter les doublons.
Visite de la bibliothèque Forney par les bibliothécaires américains membres d’ARLIS/NA, juin 2017. Cliché Catherine Robertson
En savoir plus
- Compte-rendu de visite rédigé par l’une des participantes, Catherine Robertson, bibliothécaire à la Phillips Library du Peabody Essex Museum.
- Reportage photographique réalisé par Catherine Robertson pour le compte Instagram dédié à ce voyage d’études.
Christine Ferret
Service du développement des collections