Vue de l’exposition « Théodore Rousseau. La Voix de la Forêt » (Paris, Petit Palais, 2024) © Joy Cador
En libre accès, dans la limite des places disponibles
Adresse

INHA, galerie Colbert

Février 2026
jeudi 12 février 2026
17:00 20:00

En 2022, l’ICOM redéfinissait le musée comme un espace « encourage[ant] la diversité et la durabilité ». Alors que nombre d’institutions repensent leurs pratiques face à la crise climatique, elles jouent aussi un rôle clé de sensibilisation des publics. En faisant dialoguer quatre expositions et accrochages centrés sur ces questions, cette table ronde permettra de mettre en lumière les manières plurielles dont les musées mobilisent aujourd’hui les recherches en histoire de l’art écocritique pour proposer de nouveaux récits.

Intervenants
Thomas Ardill (musée de Londres), Laure Dalon (musée des Augustins, Toulouse), Servane Dargnies-de Vitry (musée d’Orsay), Gry Hedin (musée national d’art – SMK, Copenhague)

Modération
Joy Cador (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne / Sorbonne Université / Institut national du patrimoine)

 

A propos de la résidence INHALab

Dans une volonté politique de privilégier et soutenir la jeune recherche, l’Institut national d’histoire de l’art invite chaque année un collectif de chercheurs à proposer un projet scientifique créatif dans un domaine se rapportant à l’histoire de l’art. L’association Studio XIX est le dixième collectif à être accueilli dans le cadre d’INHALab.

Studio Écocritique XIX

Hébergé au sein de l’association Studio XIX, le collectif « Studio Écocritique XIX » est né d’une conviction partagée : la nécessité de porter un nouveau regard sur la production visuelle, artistique, et plus largement culturelle, du XIX siècle, époque où l’industrialisation a radicalement transformé les paysages, et où émergeaient déjà des critiques sur ses conséquences environnementales. En rassemblant de jeunes chercheurs et chercheuses issus de l’histoire de l’art, de l’histoire environnementale, de la critique et de la création littéraire, ainsi que des professionnels du patrimoine, l’objectif est de créer un espace de dialogue et d’expérimentation autour des imaginaires artistiques nés de la révolution industrielle et de l’avènement de l’anthropocène.

Cette résidence INHALab est articulée en trois volets complémentaires : l’organisation d’un séminaire réunissant chercheurs et chercheuses, artistes, et professionnels du patrimoine ; des performances d’artistes contemporaines ; et une valorisation numérique via le lancement d’un site internet et d’une chaîne de podcasts.

Porteurs du projet
Aliénor Bautru-Valois (université Grenoble Alpes), Joy Cador (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne / Sorbonne Université / Institut national du patrimoine), Marie Clemenceau (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Violaine Gourbet (université polytechnique des Hauts-de-France), Stella Granier (Sorbonne Université), Romain Mainieri (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)