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Rencontre avec Clément Andrieux, chef du service du développement des collections de la bibliothèque
Mis à jour le 3 octobre 2025
Paroles
Clément Andrieux, conservateur des bibliothèques, a rejoint l’INHA en septembre 2023. Au département de la bibliothèque et de la documentation, il a successivement occupé les postes d’adjoint à la cheffe du service des Services aux publics, puis de chef du service du Développement des collections, depuis le 1er février 2025.
Diplômé d’un master en histoire de l’art de l’Université Bordeaux Montaigne et de l’École du Louvre, d’un master en archivistique et en bibliothéconomie de l’École nationale des chartes et du diplôme de conservateur des bibliothèques de l’Enssib, il a produit des travaux universitaires en muséologie, en histoire de l’art médiévale et en théorie des organisations.
Au sein du service du Développement des collections, il a pour mission de piloter et de mettre en œuvre la politique documentaire de l’établissement en matière de collections courantes.
Vous, en quelques mots ?
Je m’appelle Clément Andrieux je suis conservateur des bibliothèques. J’ai fait des études en histoire de l’art et en archéologie. Je m’étais notamment intéressé à l’image médiévale occidentale. Puis j’ai passé les concours des bibliothèques et j’ai obtenu le concours de conservateur.
Que faites-vous à l’Institut national d’histoire de l’art ?
À l’INHA, je suis chef du service du développement des collections au sein du département de la bibliothèque et de la documentation. La mission de ce service, est de concevoir et de développer la collection de l’INHA, que les chercheurs puissent accéder à la documentation, dans ces domaines, la plus pertinente, utile et nécessaire pour mener à bien leurs études et projets de recherche.
Qu’est-ce qui fait selon vous la singularité de cette bibliothèque ?
C’est une bibliothèque de référence en histoire de l’art et en archéologie, qui a une vocation nationale mais aussi internationale. Sa particularité aussi c’est son histoire, avec une profondeur de collection, avec plusieurs strates documentaires fusionnées en un seul endroit. Qui a vocation à être actuelle et actualisée pour le présent, mais qui a aussi vocation à être transmise pour le futur. Et donc c’est aussi une bibliothèque de conservation.
Plutôt salle Labrouste ou magasin central ?
C’est un peu deux salles, deux ambiances. Ça dépend ce qu’on vient chercher. Je pense que les deux fonctionnent réellement ensemble. c’est aussi un lieu de sociabilité. On voit se rencontrer en fait du monde de la recherche, le monde public, universitaire et muséal, mais aussi le monde privé, avec tous les marchands d’art, les collectionneurs qui se rencontrent en un lieu, au centre de Paris, en salle Labrouste.
Une trouvaille marquante dans les collections de la bibliothèque ?
C’est une œuvre de Dove Allouche qui s’appelle Substrat. Il a réalisé des prélèvements, à l’aide d’écouvillons sur les catalogues raisonnés des artistes de la bibliothèque. Et à partir de ces de ces boîtes de pétri, il a réalisé plus de 4000 prises de vue. C’est une œuvre assez discrète, qui aujourd’hui repose sur les coursives de la salle Labrouste, et que je trouve assez touchante.
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