MAZOIS, François(12 octobre 1783, Lorient – 31 décembre 1826, Paris)

Anonyme, François Mazois (1783-1826). Portrait en médaille (profil droit), [s. d.], Saint-Germain-en-Laye, musée d'Archéologie nationale, © Marie-Hélène Thiault. Tirage sur papier au gélatino-bromure d'argent, virage sépia, 8,8 x 10,2 cm.

Auteur(s) de la notice : MONTEIX Nicolas

Profession ou activité principale

Architecte

Sujets d'étude
Architecture romaine, Pompéi, Herculanum, Paestum, Pouzzoles

Carrière
1798 : après avoir fréquenté l'École centrale de Bordeaux, une rougeole le rend sourd, l'obligeant à renoncer à l'École polytechnique
1801 : associé correspondant de la Société des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux
1803 : élève de Charles Percier et de Pierre-François-Léonard Fontaine
1806 : reçu à l'Académie celtique ; admis au concours du Grand Prix d'Architecture
1807 : seconde admission au concours du Grand Prix d'architecture ; collabore avec Pierre-Alexandre Vignon au projet de la Madeleine
1er novembre 1808 : voyage de Rome ; bref séjour à la Trinité-des-Monts
1809 : appelé à Naples par E. Leconte, autorisé à dessiner les monuments antiques des musées royaux de Pouzzoles et des autres sites voisins de Naples, chargé d'organiser la fête pour le quarantième anniversaire de Napoléon. Nommé dessinateur du cabinet de Caroline Murat : reçoit l'autorisation de s'établir à Pompéi pour en dessiner et en mesurer les ruines
1811 : retour à Rome, séjour à la Trinité-des-Monts
1813 : prix de 3000 francs accordé par la reine Caroline après la publication des premiers fascicules des Ruines de Pompéi
1814 : retour à Naples, séjour à Paris après le décès de sa mère, puis retour à Rome
1815 : interdit de séjour à Naples faute de passeport après la chute de Murat
11 mai 1816 : renouvellement de l'autorisation de dessiner les ruines de Pompéi
1816-1817 : direction des travaux de restauration de la Trinité-des-Monts, financés par les Pieux Établissements français dirigés par le comte de Blacas
1818 : chargé par le comte de Blacas d'organiser la fête en l'honneur de Ferdinand IV roi de Naples et de Charles IV roi d'Espagne à la Villa Médicis
1819 : retour à Paris ; nommé inspecteur général des Bâtiments civils par É. Decazes ; obtient un congé d'un an pour achever son œuvre et repart pour Naples puis Rome
1820 : retour définitif à Paris en février, mariage avec Mlle Duval, fille d'Alexandre Duval et nièce d'Amaury Duval
Janvier 1823 : membre du Conseil des Bâtiments civils
1824-1825 : restauration du palais archiépiscopal de Reims pour le sacre de Charles X
1825 : conception du passage Choiseul (Paris, 2e)

Ordre du Lys (1814) ; chevalier (11 août 1823) puis officier de la Légion d'honneur (31 mai 1825)

Étude critique

« Les écrits de Mazois exhalent ce goût encore frais pour la découverte, cet émerveillement ingénu pour la résurrection de Pompéi qui inspira parmi les plus belles pages des auteurs du XIXe siècle. » Cet éloge des qualités de l'œuvre de Charles-François Mazois, plus d'un siècle après sa mort, écrit par Amedeo Maiuri, principal fouilleur de Pompéi au XXe siècle, prend d'autant plus de valeur qu'il vante un architecte par défaut. N'eût été une surdité contractée suite à une rougeole, le fils du négociant Marc-Antoine Mazois, breton devenu bordelais, aurait embrassé la carrière des armes selon un parcours déjà tracé. Après avoir repris ses études en les orientant à regret vers les mathématiques, le dessin et l'architecture, il devient d'abord brièvement l'élève de Claude-Nicolas Ledoux et d'Antoine Vaudoyer avant de trouver, en 1803, son maître Charles Percier.

Ce sont ses échecs consécutifs au Grand Prix d'architecture qui l'ont amené à faire le voyage de Rome fin 1808, sans l'appui officiel de l'Académie, mais en compagnie de son condisciple A. Leclère. Appelé à Naples par E. Leconte, architecte de la reine Caroline, il obtient rapidement une première autorisation de dessin, qui lui permet de reproduire les monuments antiques des musées royaux, de Pouzzoles et des autres sites voisins de Naples. Toutefois, c'est sans permis qu'il commence à dessiner les ruines de Pompéi. Ayant montré sa production à la reine, il obtient, progressivement au cours de l'année 1809 – et c'est une première dans l'histoire des fouilles pompéiennes –, l'autorisation de dessiner et de publier les vestiges inédits du royaume, incluant Pompéi. Durant trois années, nommé dessinateur du cabinet de la reine qui lui accorde une pension, il va, en dessinant ces ruines, « accroître [s]es richesses, c'est-à-dire augmenter [s]es matériaux », comme il l'écrit à son père. En 1812, il retourne à Rome où il loge au couvent des Minimes à la Trinité-des-Monts. Il y prépare la publication des premiers fascicules de son grand œuvre, Les Ruines de Pompéi, dessinées et mesurées pendant les années 1809 à 1811. Pendant ce séjour romain, qui dure près de huit ans au total, en dépit de quelques séjours napolitains et rares retours à Paris, il fréquente non seulement les artistes de l'Académie de France, parmi lesquels Ingres, dont il sera le témoin à son mariage en 1813, mais également la bonne société française de Rome avec, entre autres, M. de Lauréal, greffier en chef de la cour impériale. Les premiers fascicules de son ouvrage lui valent de nombreux éloges et un prix de la reine Caroline.

Le retour des Bourbons au royaume de Naples met Mazois dans une situation très délicate pendant quelques mois, à partir de juin 1815 : interdit de séjour à Naples faute de passeport, il ne peut que travailler à la publication de ses dessins déjà réalisés ; privé de la pension de Caroline Murat, il est sans revenu et tente d'exposer à son père que son ouvrage serait un meilleur investissement qu'un immeuble « chétif qui périclite ». Toutefois, cette position inconfortable s'améliore en avril 1816 grâce au cercle romain de la Trinité-des-Monts : Mazois est chargé par Courtois de Pressigny, ambassadeur près le Saint-Siège, d'aller porter à Naples, au comte de Blacas, les dispenses nécessaires au mariage du duc de Berry. Une fois sur place, les réserves des Bourbons à l'encontre du dessinateur de Caroline Murat s'effacent grâce à l'entregent du comte et du duc, et il peut reprendre la levée des ruines dès le mois de mai.

Après un court séjour pompéien, Mazois retourne à Rome où il bénéficie alors de la protection du comte de Blacas, nouvel ambassadeur, des recommandations de Charles Thévenin, directeur de l'Académie de France, tout en fréquentant les salons des français de Rome. Toujours logé dans le couvent des Minimes, où il continue de travailler à la préparation de ses planches et du texte les accompagnant, il est chargé par Blacas de superviser les différents travaux de restauration de la Trinité-des-Monts. Jusqu'à son retour définitif en France en 1820, tous les travaux à effectuer dans des édifices français lui sont confiés. Sa bonne réputation lui vaut également diverses souscriptions pour l'achèvement de son livre, dont une de Louis XVIII. Durant cette période, il rédige, en marge de la continuation des Ruines, Le Palais de Scaurus, visite d'un palais imaginaire construit sur un savant montage de demeures pompéiennes et de textes antiques, et le publie en 1819. Cette même année, Élie Decazes, alors ministre de l'intérieur, nomme Mazois inspecteur général des Bâtiments civils, tout en lui octroyant un congé d'un an pour lui laisser avancer son œuvre.

À son retour définitif en France, il se marie avec la nièce d'Amaury Duval et reprend, après plus de dix ans d'arrêt, ses activités d'architecte, tout en continuant inlassablement la publication des fascicules consacrés à Pompéi. Il construit ainsi quelques maisons dans le quartier François Ier entre les Champs-Élysées et la Seine, mais également les passages Choiseul et Saucède. C'est également durant cette période qu'il publie plusieurs Vies dans La Galerie française, dont celle de Charles Perrault, et qu'il offre quelques contributions à la Revue encyclopédique. En 1823, après avoir été nommé membre du conseil des Bâtiments civils puis chevalier de la Légion d'honneur, il se présente à l'Académie des beaux-arts, sans succès. Fin 1824, il restaure le palais archiépiscopal de Reims qui doit accueillir le sacre de Charles X, initialement prévu en juin 1825. Immédiatement après, Mazois est fait officier de la Légion d'honneur. Cette même année, après un troisième échec à l'Institut, on songe pour lui à l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Toutefois, alors que le troisième volume des Ruines est en cours de parution, que les planches consacrées à Paestum sont prêtes pour l'impression, qu'il achève un mémoire sur les embellissements de Paris depuis 1800, une crise d'apoplexie le foudroie le 31 décembre 1826.

L'œuvre de Mazois, telle qu'elle nous est connue, reste fortement, si ce n'est exclusivement, liée à Pompéi. Les études qu'il a pu mener sur Paestum ou sur Pouzzoles, mentionnées à l'état de manuscrit ou de planches lithographiées par les différents auteurs de notices à son propos, restent inédites. Les Ruines de Pompéi, par leur gestation et par leur forme, constituent une double transformation lourde de conséquence pour l'archéologie classique. Dans l'histoire du site, François Mazois a été le premier à bénéficier d'une autorisation de dessin et de publication de monuments encore inédits. Si cet écart dans la rigide réglementation originellement imposée par l'Accademia Ercolanese est vite corrigé – les immédiats successeurs de Mazois ne disposent pas d'une telle liberté de publication –, il n'en constitue pas moins la première ouverture du site à une communauté scientifique transnationale en cours de formation. D'un point de vue épistémologique, les différents ouvrages de Mazois – non seulement les Ruines, mais aussi le Palais de Scaurus et sa Dissertation sur la forme et la distribution des théâtres antiques – constituent la première étude publiée qui dépasse un argumentaire essentiellement centré sur les objets pour aborder le site dans son ensemble. Le plan de son ouvrage, prévu dès l'origine comme il le rappelle régulièrement, tend à embrasser tous les aspects de l'urbanisme romain : voirie, tombeaux et muraille ; l'architecture domestique ; le forum ; les temples ; les théâtres. Il y a une part de bonne fortune évidente pour le jeune architecte qui arrive à Pompéi alors que les fouilles viennent à peine de reprendre. Seul Jean Baptiste. Piranèse a tenté une approche similaire, avec un résultat moindre, proportionnel à la surface fouillée quand il effectue ses dessins. Toutefois, par sa connaissance intime des vestiges découverts, Mazois a pu enrichir, comprendre et illustrer des textes antiques descriptifs soumis jusqu'alors à la seule glose.

Définir la résonance précise des écrits de Mazois pourrait sembler inutile, en raison des innombrables louanges qui lui ont été adressées. Le succès a immédiatement suivi la publication des premières livraisons, non seulement en France, mais aussi dans les autres pays européens. L'influence de ses relevés de Pompéi a été forte dans le second âge de l'architecture néoclassique. Dans le champ scientifique, cette faveur des savants a duré presque sans concurrence jusque dans le dernier quart du XIXe siècle, quand l'érudition allemande de J. Overbeck combinée à la connaissance du site d'A. Mau donne une nouvelle synthèse sur Pompéi fondée sur l'observation directe des vestiges. Les qualités de l'œuvre de Mazois ont paradoxalement desservi sa portée : bien que les Ruines de Pompéi ont été incessamment l'objet de paraphrase, leur complétude semble avoir interdit ou freiné l'émulation.

Nicolas Monteix, membre de l'École française de Rome

Principales publications

Ouvrages et catalogues d'expositions

Articles

  • « Monument de Grabusson ». Mémoires de l'Académie celtique, I, 1807, p. 135-136.
  • « Considérations sur la forme et la distribution des théâtres antiques ». In J.-B. Levée, Le Monnier, Théâtre complet des Latins. Augmenté de dissertations etc., Paris : A. Chasseriau, 1820, t. I, p. XLIX-LXVI.
  • « Antiquités de la Nubie, ou monumens inédits des bords du Nil, situés entre la première et la seconde cataracte ; par M. Gau, architecte, élève de l'Académie de France ». In Revue encyclopédique, mars 1822, p. 3-7.
  • « Notice sur un monument gaulois, à Essé, département d'Ille-et-Vilaine ». In Le Musée des Variétés littéraires, II, 1823, p. 68-71.

Bibliographie critique sélective

  • Arnault Antoine Vincent, Bazot Étienne-François, et al. – « Mazois (François) », Biographie nouvelle des contemporains ou Dictionnaire historique et raisonné… In Paris, Librairie historique, 1827, t. XIII, p. 143-144.
  • Lacour Pierre. – « Notice sur François Mazois et ses principaux ouvrages ». In Actes de l'Académie royale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux. Bordeaux : 1827, p. 99-113.
  • Gau Jean-François-Chrétien. – « Notice ». In François Mazois, Les Ruines de Pompéi. Troisième partie [Monuments publics, portiques, etc...]. Paris : Firmin Didot frères, 1829, p. 24.
  • De Feller François Xavier. – « Mazois (François) ». In Dictionnaire historique ou histoire abrégée. Lille : L. Lefort, 1833, 8e éd., t. IX, p. 73-74.
  • Levot Prosper. – « Mazois (François) ». In Biographie bretonne, recueil de notices sur tous les Bretons qui se sont fait un nom…. Vannes : Cauderan, 1857, t. II, p. 432-435.
  • Artaud Alexis. – « Notice sur M. Mazois ». In Mazois François, Les Ruines de Pompéi. Quatrième partie. Ouvrage continué par M. Gau…. Paris : Firmin Didot frères, 1838, p. I-VI.
  • Varcollier Michel Augustin. – « Notice sur F. Mazois ». In Mazois François, Le Palais de Scaurus, ou Description d'une maison romaine, fragment d'un voyage fait à Rome, vers la fin de la République, par Mérovir, prince des Suèves. Paris : Firmin Didot, 3e éd., 1869, p. I-LXXII.
  • Maiuri Amedeo. – « L'architetto della regina ». In Pompei ed Ercolano. Fra case e abitanti. Padova : Le Tre Venezie, 1950, p. 183-188.
  • Mertens Joan R. – « A Drawing by Chasseriau ». Metropolitan Museum Journal, 15, 1980, p. 153-156.
  • Pinon Pierre. – « Mazois, François. 1783-1826 ». In Pompéi. Travaux et envois des architectes français au XIXe siècle (École nationale supérieure des beaux-arts, [14 janvier-22 mars 1981], [Institut français de Naples, 11 avril-13 juin 1981]) . Paris : École nationale supérieure des beaux-arts, 1981, p. 291-292.
  • Villari Sergio. – « Disegni e manoscritti di François Mazois nella Bibliothèque Nationale di Parigi ». In Giancarlo Alisio et al. éd., I disegni d'archivio negli studi di storia dell'architettura. Napoli : Electa Napoli, 1994, p. 150-153.
  • Bouquillard Jocelyn. – « Les Ruines de Pompéi de Mazois, genèse d'une publication archéologique au début du XIXe siècle ». Nouvelles de l'estampe, 181, 2002, p. 17-29.
  • Desrochers Brigitte. – « Au-delà du style. Naissance du classicisme structurel dans Les Ruines de Pompéi ». In Centre d'étude. Centre Canadien d'Architecture. Rapport annuel 2001-2002. Montréal : CCA, 2005, p. 24-25.
  • Milanese Andrea. – « Pierre-Louis-Jean-Casimir, duc de Blacas (1771-1839), collectionneur et mécène entre Florence, Rome, Naples et Paris ». In Monica Preti-Hamard et Philippe Sénéchal, dir., Collections et marché de l'art en France 1789 - 1848. Rennes – Paris : Presses universitaires de Rennes – INHA, 2005, p. 327-347.
  • Guilhembet Jean-Pierre. – « Normes romaines et résidences pompéiennes : remarques historiographiques ». In Contributi di Archeologia Vesuviana III, « Studi della Soprintendenza Archeologica di Pompei ». Rome : « L'Erma » di Bretschneider, 21, 2007, p. 93-107.

Sources identifiées

Londres, British Library, Manuscripts collections

  • Lettre envoyée par Mazois à W. Gell le 31 octobre 1819 (Add 50135 f° 92)

Naples, Soprintendenza Archeologica di Napoli e Caserta, Archivio Storico

  • Autorisation de dessiner les monuments antiques des musées royaux, de Pouzzoles et des autres sites voisins de Naples (lettre de l'archevêque Giuseppe Capecelatro, ministre de l'Intérieur, à Michele Arditi, datée du 23 janvier 1809 ; XIII B10, 4)
  • Autorisation de continuer à dessiner les ruines de Pompéi pour finir son ouvrage, suite à l'accord du roi (lettre du ministre de l'Intérieur à Michele Arditi datée du 11 mai 1816 ; XIII B10, 10)

New York, Metropolitan Museum of Art, Drawings Department

  • Dessin représentant le triclinium de la « Maison d'Actéon » (attribution discutée : F. Chassériau ou Fr. Mazois ; Bequest of Harry G. Sperling, 1971, 1975.131.95)

Paris, Archives nationales

  • Devis de restauration du palais archiépiscopal de Reims pour le sacre de Charles X (O3 808)

Paris, Bibliothèque nationale de France, département de l'Imprimé et de l'Audiovisuel

  • Proposition de souscription pour construire un monument à la mémoire de Mazois, datée du 25 janvier [1827] (4-LN27-13914)
  • Brochure signalant la vente de la bibliothèque de Mazois – au 34, rue du Bac le 14 février 1827 – et détaillant son contenu (Delta 14497)

Paris, Bibliothèque nationale de France, département de la Musique

  • Lettre de François-Adrien Boïeldieu à Mazois, datée du 6 août 1826 (VM BOB-19944)

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie

  • Un volume présentant des vues générales et des tombeaux pompéiens (Gd. 12d rés.)
  • Un volume regroupant des vues d'habitations particulières (Gd. 12e rés.)
  • Un volume présentant des vues du camp des soldats, du forum, de l'hecatostylon (macellum), de la curie des arcs et des thermes (Gd. 12f rés.)
  • Un volume présentant des vues des temples et des théâtres (Gd. 12g rés.)
  • Deux volumes de croquis divers (Gd. 12h-i rés.)

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits

  • Manuscrit du Palais de Scaurus (281 p. ; msf 14838) ; manuscrit des Ruines de Pompéi (106 feuillets ; msf 14839) ; manuscrits de l'Essai sur les habitations des anciens Romains (Ruines de Pompéi, t. II ; 184 et 122 feuillets ; msf 14840 et 14841) ; manuscrit des Monuments primitifs. Sur le temple d'Essé en Bretagne (onze feuillets ; msf 14842)
  • Échanges de Mazois avec divers correspondants (quinze lettres, ms naf 22818, f° 148-152 ; ms naf 22852, f° 180-181 ; ms naf 22884, f° 67-74)

Paris, École nationale supérieure des beaux-arts, Collections Patrimoniales

  • Cinq dessins : « Porte de jardin botanique », 1806 (Esq 31)
  • « Chapiteau du temple de Jupiter Tonnant », 1809 (EBA 4944)
  • « Vue du temple de Paestum », 1811 (EBA 4943)
  • « Vue d'une église », s. d. (EBA 4945)
  • « Vue de Naples » s. d. (EBA 1241)

Paris, Institut National d'Histoire de l'Art

  • Correspondance entre Michel Augustin Varcollier et Mazois (trente lettres ; Autographes 126, dossier 39)

Paris, musée du Louvre département des Arts graphiques

  • Trois dessins (cénotaphe pompéien, frontispice des Ruines de Pompéi, « Monument à la mémoire des artistes français ») provenant de deux albums (Ingres, RF 3510 r° ; A. Lenoir, RF 5280 r° et RF 5280.1 r°)

Rome, Académie de France à Rome

  • Neuf lettres et un reçu mentionnant le rôle de Mazois comme architecte employé par l'Académie ou par l'ambassade pour effectuer des travaux dans l'église des Minimes de la Trinité-des-Monts ou à la Villa Médicis (23 Thévenin f° 113, 277, 300-301 ; 24 Thévenin f° 174-177, 180 ; 25 Thévenin f° 225)
  • Rapport du directeur Ch. Thévenin à J. Laîné sur les artistes français de Rome méritant d'obtenir des faveurs du ministère (1816 ; 23 Thévenin f° 49, 222)

Rome, Pieux Établissements de la France à Rome et à Lorette

  • Lettre du directeur de l'Académie de France à Charles de l'Estache, administrateur des Établissements français, pour l'attribution d'une chambre à Mazois dans le couvent de la Trinité-des-Monts (14 décembre 1808 ; FA 240/30)
  • Treize lettres de Mazois à la commission administrative des Établissements français à Rome et à Lorette dans le cadre des travaux de restauration de la Trinité-des-Monts financés par le comte de Blacas (du 16 avril 1817 au 23 août 1818 ; FA 271/2)

Saint-Germain-en-Laye, musée de l'Archéologie nationale

  • Médaille commémorative en argent frappée par l'Académie des sciences, lettres et arts de Bordeaux en 1828 : portrait de Mazois au droit, couronne de lauriers enserrant la liste des publications au revers (non inventoriée)

Collection privée, documents Blacas

  • Correspondance entre Mazois et le duc de Blacas (soixante-dix lettres) [édition en cours par A. Milanese]

En complément : Voir la notice dans AGORHA