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Programme de recherche « Répertoire des acteurs du marché de l'art français pendant l'occupation allemande (1940-1945) » - RAMA
Initié par des partenaires français et allemands, mais s'inscrivant dans une dynamique internationale sur l'histoire des spoliations, ce programme a pour objectif principal de documenter et d'étudier les différents acteurs du marché de l'art en France sous l'occupation allemande, en s'appuyant sur le dépouillement des sources disponibles au niveau mondial.
Initié en 2017, ce programme international a pour objet d’identifier les acteurs du marché de l’art en France pendant l’Occupation allemande, leurs réseaux et leurs multiples liens avec le marché de l’art sous le « Troisième Reich ». Cette recherche exhaustive à partir d’archives allemandes et françaises ainsi que leur dépouillement systématique donnera lieu à la constitution d’un Répertoire trilingue (français, allemand, anglais) rassemblant des notices biographiques. Il sera complété par une cartographie permettant de visualiser les lieux et les réseaux sur la base des technologies les plus récentes en matière d’humanités numériques. Dispositif nouveau et efficace au service de la recherche de provenance à échelle internationale, cette base de données sera mise en ligne et consultable par tous. Elle permettra non seulement de comprendre les modes de fonctionnement d’un marché très actif mais aussi de retracer les achats ou transferts d'œuvres durant cette période trouble de notre histoire.
Un projet en 2 phases :
- Phase 1 - 2017- 2019
- Identification et dépouillement des archives
- Rédaction des notices
- Création de l’outil numérique d’analyse des catalogues de vente avec l’EPFL
- Phase 2 (2020-2021)
- Approfondissement du travail antérieur Poursuite de la rédaction de notices – en cours de finalisation
- Mise en ligne de l’ensemble des notices
- Colloque international
Direction du projet
- Éric de Chassey, directeur général de l’INHA
- Bénédicte Savoy, professeure à l’université technique de Berlin et au Collège de France
Cheffes du projet
- Inès Rotermund-Reynard, cheffe du projet
- Elisabeth Furtwängler, post-doctorante à l’université technique de Berlin
Partenaires
- Technische Universität (TU), Berlin
- Deutsches Zentrum Kulturgutverluste (DZK), Magdeburg
- Centre allemand d'histoire de l'art, Paris
- Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés, ministère de la Culture
- Ecole polytechnique fédérale (EPFL), Lausanne
Montant de mécénat recherché: 180 000 euros
Ce montant couvre les recherches en France grâce au recrutement en 2020 et 2021 :
- d’un jeune diplômé archiviste-documentaliste pour la durée du projet,
- d’un ingénieur de recherche
- d’un doctorant
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