Nuit bleue : « Peinture à l'oeuvre »Autour de la collection vidéo du Fonds national d’art contemporain

Image du court métrage d'animation "Chienne d’histoire" de Serge Avedikian, 2010

Élaboré, à l’invitation de l’INHA, par les étudiants du master 2 « Praxis de la programmation » (université Sorbonne-Nouvelle) sous la direction de Nicole Brenez et Pascale Cassagnau (Cnap), le projet « Nuit Bleue » propose un voyage à travers la collection vidéo des œuvres du Fonds national d’art contemporain (Fnac) du Centre national des arts plastiques (Cnap). Dans le cadre de ce séminaire, les étudiants sont conviés à explorer la collection de films réunie par le Cnap, à y choisir ce qui paraît le plus éloquent pour le temps présent et à expliciter leurs choix. La programmation sera donc réalisée au fur et à mesure du séminaire.

Projection suivi d'un débat avec Serge Avédikian

Séance du 21 mai 2019
« Peinture à l'oeuvre : quelles images pour dire la catastrophe ? »


Programme dans l’ordre :

  • "Chienne d'histoire" de Serge Avédikian (2010) 15 minutes : En 1910, le gouvernement de Constantinople décide de se débarrasser des chiens errants devenus trop nombreux dans les villes, en les déportant sur une île déserte. 
  • "Degenerate art lives" de Yael Bartana (2010) 5 minutes : L’art dégénéré, traduction de l’allemand “Entartete Kunst”, nommé ainsi par les nazis pour moquer l’art moderne et mettre en avant un art officiel qui ne mettrait pas en péril le parti, prend vie dans ce court métrage d’animation en 16 mm.
  • "Shadow procession" de William Kentridge (1999) 8 minutes : A travers une procession dont le but est tu, William Kentridge plonge le spectateur dans un théâtre d’ombres esthétique et incertain.
  • "Ligne de vie" de Serge Avédikian (2003) 12 minutes : Face aux absurdités et aux horreurs d’un camp de concentration, les dessins d’un détenu se révèlent d’être un dernier témoignage d’existence pour ses compagnons. Une nuit il est surpris en train de dessiner avec un gardien …
  • "Paysage emprunté #1 : Srebenica" de Dania Reymond (2011) 20 minutes : La description de mémoire du tableau de Bruegel "Le Massacre des innocents" par plusieurs regardeurs sert de support et de prétexte à une reconstitution fictive et manquée du génocide de Srebrenica. La mémoire, l'oubli et la cécité sont les sujets aveugles de ce film. Par ce dispositif le film interroge aussi la place ambivalente qu'a occupée la communauté européenne vis-à-vis de cet événement.

Les curateurs : Etienne Bomba, Gabrielle Allais, Léo Gilles, Juliette Morini, Emily Curtis, Gauthier Beaucourt, Clémence Arrivé.

En partenariat avec l’université Sorbonne-Nouvelle et le Centre national des arts plastiques

Voir le programme complet du séminaire

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Informations pratiques

21 mai 2019 - 19h-22h

Galerie Colbert, auditorium
Institut national d'histoire de l'art
2, rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs
75002 Paris

Entrée libre