La Biennale de Paris, un objet d’étude polymorphe : investigations documentaires de jeunes chercheusesSéminaire « 1959-1985, au prisme de la Biennale de Paris »

Marc Vaux, Vue photographique de l’exposition de Yerassimos SKLAVOS à la Biennale de Paris de 1963, 1963. (C) Bibliothèque Kandinsky, Musée national d'art moderne - Centre Georges-Pompidou.

Cette séance accueille trois chercheuses qui, de manière à chaque fois singulière, ont mené dans le cadre de leurs études des enquêtes autour de la Biennale de Paris et du phénomène de biennalisation dont il s’agira de présenter les résultats et les défis méthodologiques. Il y sera question de la genèse de la première Biennale internationale des jeunes artistes en 1959, de ses enjeux politiques et diplomatiques ainsi que de ses paradoxes originels  ; d’une investigation à partir des photographies réalisées par Marc Vaux pour les éditions de 1963, 1965 et 1967 et de ce qu’elles nous apprennent tant sur la Biennale que sur les valeurs de la photographie à cette époque ; et, dans une perspective davantage bibliographique, des difficultés à cerner les biennales comme objet d’étude spécifique.

Intervenants

  • Marion Bélouard (école du Louvre/université de Glasgow)
  • Claire Dupin de Beyssat (INHA)
  • Justine Jean (École du Louvre/Université de l’Essex)

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À propos du séminaire

Ce séminaire ouvert à tous s’inscrit dans un programme de recherche sur la Biennale de Paris (1959-1985) initié par l’INHA qui vise à rendre numériquement accessibles ses fonds d’archive dispersés entre plusieurs sites, et à susciter une réflexion sur cette manifestation et ses significations aujourd’hui.

L’objectif du séminaire est double. D’une part, mieux connaître l’histoire de la Biennale de Paris, les enjeux de sa création, la variété des arts qu’elle a accueillie, les nombreuses transformations qu’elle a subies au fil des années. De l’autre, réfléchir aux défis qu’une biennale en tant qu’objet d’étude historique pose à la recherche : devrait-on privilégier l’histoire des œuvres, des expositions, des institutions artistiques, des participations nationales, des échanges internationaux, des relations diplomatiques ? Peut-on tracer des problématiques diachroniques au-delà des particularités de chaque édition ? Faut-il restreindre l’analyse aux manifestations officielles ou inclure les activités en marge, si ce n’est en opposition à celles-ci ? Les séances de cette 2e année du séminaire se tiendront soit à l’INHA, soit, en présence de documents d’archives, à la Bibliothèque Kandinsky du Centre Georges-Pompidou ou aux Archives de la critique d’art à Rennes.

En partenariat avec la Bibliothèque Kandinsky (Centre Georges-Pompidou), les Archives de la critique d’art (Rennes) et l’Institut national de l’audiovisuel 

Voir le programme complet du séminaire
Voir sur la chaîne YouTube de l'INHA  

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Informations pratiques

13 novembre 2018 - 17H-20H

Galerie Colbert, salle Giorgio Vasari
Institut national d’histoire de l’art
2, rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs
75002 Paris

entrée libre