Le sort des artistes figuratifs dans les années 1950

Que les années 1950 aient été marquées par la victoire de l’abstraction sur la figuration est un phénomène bien connu et documenté. À l’inverse, l’histoire des artistes figuratifs consacrés dans l’entredeux-guerres et pour qui la décennie fut synonyme de relégation et d’oubli, reste pour une part à écrire. Dans leurs journaux, leurs correspondances, ces derniers réagissent cependant à leur progressive mise à l’écart. Perdus, dépités, les plus amers se trouvent des alliés inattendus pour attaquer l’abstraction du moment. De leur côté, les critiques qui autrefois défendaient ces figuratifs, se sont choisis d’autres champions et le cercle de ceux qui les soutiennent encore dans quelques revues s’est considérablement restreint.

L’enjeu de ces journées d’étude sera ainsi d’examiner les parcours et, pour les artistes, les stratégies de survie dans l’attente d’une hypothétique redécouverte. Il s’agit aussi de mettre en évidence les réseaux, la plupart du temps informels, des défenseurs de la figuration et, enfin, de décrypter des discours aux accents souvent réactionnaires.

Responsables scientifiques

  • Philippe Dagen (HiCSA)
  • Catherine Wermester (HiCSA)

En savoir plus sur le programme

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Informations pratiques

15 septembre 2017 -10H-16H30

Galerie Colbert, salle Giorgio Vasari
Institut national d’histoire de l’art
2, rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs
75002 Paris