La peinture et l’écrit au Moyen-Orient : supports et tracés

Cette journée fait suite à celles de 2014, 2015 et 2016 centrées autour du papier en tant que matériau transformé, support de la pensée ou objet en volume. Cette manifestation reprend la voie des trois premières, les papiers extra-européens, en abordant les traditions moyen-orientales.

Le papier oriental qui a assuré la transition et la transmission du papier depuis l’Extrême-Orient vers l’Europe est encore mal connu et peu étudié, comparé aux papiers asiatiques. Sa disparition rapide et totale sous la concurrence des papiers italiens en est l’une des explications. Il n’existe plus désormais de centres de production traditionnelle qui permettraient de reconstituer cette industrie florissante entre les IXe et XVIe siècles. L’indigence des mentions techniques et des représentations imagées, même tardives, a conforté cette situation. Les corpus d’ouvrages et d’œuvres peintes sont désormais les seules sources d’étude.

Les présentations de la journée couvrent le champ vaste et riche des manuscrits islamiques, persans, arabes, indiens, yéménites, sahariens et arabo-andalous. Le sujet est abordé sous divers angles, technologie et histoire (production du papier et des peintures), codicologie et restauration des ouvrages reliés et des peintures. Les conférenciers sont des spécialistes de ce patrimoine, conservateurs, chercheurs, restaurateurs et papetiers qui présenteront les aspects variés de cet ample domaine. Comme lors des précédentes manifestations, la parole sera donnée à des étudiants ou de très jeunes diplômés.

Responsable scientifique

  • Claude Laroque, HiCSA

Conférence organisée par L’HiCSA partenariat avec l’Institut national du Patrimoine – Département des restaurateurs

___

Informations pratiques

22 septembre 2017 - 9H-17H30

Galerie Colbert, salle Giorgio Vasari
Institut national d’histoire de l’art
2, rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs
75002 Paris