L'avant-garde européenne après la seconde guerre mondiale

26 mai 2014
9h15
Galerie Colbert
Salle Walter Benjamin
2, rue Vivienne
75002 Paris
Accès : 6 rue des Petits-Champs
entrée libre

Dans l’après-guerre, les recherches artistiques et l’intérêt des galeries de ces trois pôles culturels semblent converger autour d’une esthétique orientée vers l’approfondissement des origines de la production plastique et une quête d’universalisation de l’art. L'avant-garde rassemble des artistes d’origines et de parcours assez différents, comme Yves Klein, Piero Manzoni, Enrico Castellani, Nanda Vigo, Heinz Mack ou Otto Piene.

Les groupes européens ZERO et AZIMUTH produisent un art libéré de l’Informel. Ils attirent des artistes issus d’autres continents tels que Soto ou Mavignier. Piene recense plus d’une centaine d’artistes qui participent aux projets du groupe ZERO. Trois numéros de la revue ZERO, réalisés par Mack et Piene, paraissent à Düsseldorf entre 1958 et 1961 et deux numéros de la revue AZIMUTH sont publiés à Milan par Manzoni et Castellani entre 1959 et 1960. Ces publications représentent un facteur de cohésion important et un moyen de communication.

Par le biais des échanges artistiques, l'axe Italo-Franco-Germanique retrouve sa dimension néo-avant-gardiste internationale. Ces mouvements sont à la base d’une révolution de la production contemporaine regroupant l’art, la philosophie et la sociologie.

 

Cette journée d’étude doctorale est organisée par le Centre André Chastel dans le cadre du LabEx EHNE (« Écrire une nouvelle histoire de l’Europe »).

Comité d’organisation

Anne-Julie Lafaye et Elinor Myara, coordinatrices de l’axe 7 du LabEx EHNE;

Marjolaine Beuzard, doctorante en histoire de l’art, Université Paris-Sorbonne (Paris IV);

Maria Sensi, docteur en histoire de l’art, Université Paris-Sorbonne (Paris IV);

Manuela Triani Gomes de Knegt, doctorante en histoire de l’art et étudiante en Master en philosophie de l’art, Université Paris-Sorbonne (Paris IV).