Séminaire public de l’atelier « 1680-1730. Amsterdam, Paris »

29 janvier 2010
14h-18h
Galerie Colbert
Salle Giorgio Vasari
2 rue Vivienne
75002 Paris

Accès : 6 rue des Petits- Champs

Programme d'accueil, de réflexion et de rencontre, 2008-2010

En partenariat avec la Fondation de France, l'Institut national d'histoire de l'art développe un programme proposé par Philippe Bordes, Directeur du Département des études et de la recherche, visant à repenser les relations entre art et société.

L'histoire sociale de l'art apparaît aujourd'hui comme une des méthodes dominantes dans la discipline en ce sens qu'elle est devenue pratique courante – quoique souvent implicite – d'interpréter une œuvre en fonction de facteurs sociaux ou culturels. L'opposition à l'histoire sociale de l'art se limite le plus souvent à invoquer la capacité de l'œuvre à s'affranchir de ses conditions d'émergence et à transcender les époques. Ce refus de la priorité interprétative du lien entre art et société, traduisant souvent une vision idéaliste du monde, a un immense mérite : ce postulat esthétique focalise l'attention de l'histoire de l'art sur l'œuvre elle-même.

Ce programme propose deux grands axes de réflexion, en vue d'approfondir ces interrogations méthodologiques : il s'agit, d'une part, de réévaluer de manière critique les fondements, les méthodes et les grands auteurs de l'histoire sociale de l'art et, d'autre part, de sonder la pertinence d'un renversement de l'approche au profit de l'œuvre.

Le premier axe donnera prochainement lieu à la mise en ligne d'une importante bibliographie critique de Burckhardt à nos jours, à la publication d'une anthologie de l'histoire sociale de l'art (printemps 2010), et a déjà donné lieu un colloque intitulé "Histoire sociale de l'art : enjeux et généalogies d'une pratique". Un deuxième colloque conclura le programme en décembre 2010.

Le deuxième axe fédère des chercheurs français et étrangers accueillis à la Galerie Colbert (2009-2010) pour des ateliers collaboratifs d'un mois, débouchant sur des séminaires et des rencontres-débats, centrés à chaque fois sur des cas précis allant de l'antiquité à nos jours.

Pour chacun des thèmes retenus un groupe de sept chercheurs est constitué, comprenant quatre chercheurs confirmés et quatre jeunes chercheurs (niveau Maître de conférences). Les quatre chercheurs confirmés, français et étrangers, sont accueillis à l'INHA pendant un mois, au cours duquel ils ont l'opportunité de se rencontrer régulièrement. Les chercheurs confirmés préparent une intervention en rapport avec les problématiques arrêtées en début de mois, lors des deux jours de séminaires préparatoires. Leurs interventions font l'objet d'un débat public en fin d'atelier.

Le quatrième de ces ateliers concerne le sujet suivant :
« 1680-1730. Amsterdam, Paris ».

Le séminaire public du vendredi 29 janvier en marque l'aboutissement. Interviendront les sept chercheurs participant à cet atelier :

Les participants de l'atelier

  • Malcolm Baker, professeur d'histoire de l'art, University of California Riverside,
  • Jan Blanc, maître assistant d'histoire de l'art moderne et contemporain, Université de Lausanne,
  • Charlotte Guichard, chargée de recherches au CNRS, laboratoire IRHIS de l'Université de Lille 3,
  • Melissa Hyde, Research Foundation Professor et Associate Professor d'histoire de l'art, Université de Floride,
  • Anne Perrin-Khelissa, collaboratrice scientifique au Centre allemand d'histoire de l'art, Paris,
  • Katie Scott, professeur d'histoire de l'art, Courtauld Institut of Art, Londres,
  • Mary Sheriff, professeur d'histoire de l'art et titulaire de la chaire W. R. Kenan, University of North Carolina, Chapell Hill.

Les répondants

  • Jean-François Bédard, professeur d'histoire de l'architecture, Syracuse University,
  • Magnus Olausson, directeur des collections des châteaux royaux et de la galerie nationale suédoise des portraits au Nationalmuseum, Stockholm.

Renseignements

Documents joints