Séminaire commun

25 avril 2013
18h
Galerie Colbert
Salle Giorgio Vasari
2, rue Vivienne
75002 Paris

Accès : 6 rue des Petits-Champs
entrée libre



Le Séminaire Commun de l'INHA propose pour sa huitième année un cycle de conférences ouvert à tous. Fenêtre ouverte sur les pratiques de l'histoire de l'art dans le monde, le Séminaire Commun de l'année 2012-2013 est conçu pour susciter des rencontres et mettre en avant la diversité méthodologique de la discipline. Fondé en 2006, il a l'ambition de réunir régulièrement plusieurs collègues de Paris et de province. La diversité de ses membres témoigne de son ouverture à toutes les périodes de l'histoire de l'art occidental et à différentes approches contemporaines de l'œuvre d'art.

Les membres du séminaire invitent tour à tour un collègue étranger à donner une conférence sur des travaux en cours ou une publication récente ; l'ensemble du groupe s'engage à accueillir ces chercheurs et à nourrir le débat qu'ils suscitent. C'est aussi l'occasion de faire profiter un large public (professeurs, étudiants, auditeurs libres…) des travaux de personnalités internationales marquantes mais rarement invitées en France.

Le Séminaire Commun rassemble Giovanni Careri (EHESS), Frédéric Cousinié (Université de Rouen), Frédérique Desbuissons (INHA), Jean-Marie Guillouët (Université de Nantes), Emmanuelle Hénin (Université de Reims Champagne-Ardenne), Michel Hochmann (EPHE), Étienne Jollet (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Anne Lafont (Université Paris-Est Marne-la-Vallée), François Lissarrague (EHESS), Philippe Morel (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Daniel Russo (Université de Bourgogne), Julie Ramos (INHA), Marc Carel Schurr (Université de Strasbourg), Milovan Stanic (Université Paris-Sorbonne), Gennaro Toscano (Institut national du patrimoine) et Pierre Wat (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne).


Les peintures interactives au début des Temps modernes

Suivant les traces d'Alexandre le Grand et nourris des Vies de Giorgio Vasari, mécènes et collectionneurs visitaient les ateliers pour observer le peintre au travail jouant des mains et des matériaux, en faire l'expérience par la vue et l'odorat et assister à la magie de la création. Pour Philip Sohm, la palette a constitué l'un des instruments de promotion par lesquels les peintres répondaient à cette curiosité. Elle ne représente plus l'instrument autrefois embarrassant du travail pictural mais acquiert un nouveau statut, s'identifiant au stade de la création où le pigment se métamorphose et où l'identité artistique se révèle. Les visiteurs des ateliers pouvaient ainsi voir naitre et grandir un tableau à chaque touche du pinceau. Les peintures interactives visualisent ce processus temporel.

Philip Sohm est professeur d'histoire de l'art à l'Université de Toronto. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la critique d'art au début de l'époque moderne (Pittoresco. Marco Boschini, his Critics and their Critiques of Painterly Brushwork, Cambridge University Press, 1991), à la théorie de l'art et au langage (Style in the Art Theory of Early Modern Italy, Cambridge University Press, 2001), à la biographie artistique et à l'historiographie (The Artist Grows Old. The Aging of Art and Artists in Italy, Yale University press, 2007) et à l'économie de l'art (Painting for Profit. The Economic Lives of Seventeenth-century Italian Painters, Yale University Press, 2010, avec Richard E. Spear, Christopher Marshall, Raffaella Morselli, Elena Fumagalli et Renata Ago). Il est membre du comité scientifique du programme Early Modern Sources in Translation soutenu par le Center for Advanced Study in the Visual Art (CASVA), auquel il contribue avec un volume consacré aux Vies de Cavedone et Tiarini par Carlo Cesare Malvasia.

Programme complet

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