Portrait anonyme

Lundi 3 novembre 2008
Mardi 4 novembre 2008
INHA
Auditorium de la galerie Colbert

2 rue Vivienne
75002 Paris

Accès : 6 rue des Petits-Champs

Le portrait passe depuis des siècles pour être non seulement un genre qui se doit de reproduire très scrupuleusement les traits d'un homme ou d'une femme et il passe, qui plus est, pour être, plus qu'aucun autre, un genre « psychologique »… Comment donc oser évoquer un portrait qui puisse être anonyme ?

L'anonymat des portraits lève des questions de tous ordres. L'histoire de l'art, l'esthétique, la philosophie, la psychologie, la psychanalyse, la sociologie, les sciences humaines en général n'ont pas fini d'avoir à s'interroger sur cette appellation qui n'est au bout du compte ni inconséquente ni absurde, « portrait anonyme »…
Et que dire des portraits anonymes des autres arts ? Le cinéma et le documentaire et les magnifiques portraits d'anonymes qui nourrissent notre mémoire, le vidéo-art qui joue sur ce minuscule, ce discret et cet anonyme pour mieux faire connaître les hommes et l'histoire, le théâtre et l'opéra et leurs héros anonymes, leurs seconds rôles essentiels et leurs chœurs des anonymes, la littérature et cet anonymat originaire transformé en figure, et tous les autres arts… Ce problème est capital car les portraits d'aujourd'hui deviendront les portraits anonymes de demain – l'art contemporain ne peut se le cacher.
Qu'est-ce que l'anonymat en fait pour l'art et la vie quotidienne ? Les portraits anonymes nous aident à le penser.

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