Michel Ragon, de la critique d’art à la critique de la ville

Du 7 au 18 décembre 2010
École nationale supérieure d'architecture de Paris La Villette
144 Avenue Flandre
75019 Paris
Tous les jours sauf le dimanche de 10h à 19h, le samedi de 10h à 18h

Écrivain et critique d'art, Michel Ragon publie Le Livre de l'architecture moderne, son premier ouvrage sur l'architecture, en 1958. Deux ans auparavant, en 1956, il a été marqué par l'architecture de Le Corbusier lors du Premier Festival de l'Art d'avant-garde, sur le toit de l'Unité d'habitation de Marseille récemment achevée. De cette date à la fin des années 1970, Michel Ragon se consacre inlassablement à la critique d'architecture. Critique engagé, il défend le Groupe International d'Architecture Prospective (GIAP), qu'il a fondé en 1965.

Outre la défense des architectes « prospectifs », son regard de critique se porte sur les problèmes d'urbanisme de l'agglomération parisienne dans les années 1960, puis sur les relations entre architecture, ville et questions sociales. Ses préoccupations de critique d'art, activité qu'il continue d'exercer durant cette période, s'expriment également dans son combat pour l'intégration des arts à l'architecture et à l'espace urbain.

À partir de documents conservés aux Archives de la Critique d'art (Châteaugiron-Rennes), l'exposition illustre plusieurs aspects de l'activité de Michel Ragon : le cheminement du critique d'art vers l'architecture, le regard sur l'urbanisme parisien des années 1960, l'intégration des arts et enfin l'engagement pour l'architecture et l'urbanisme expérimentaux.