L’art déco, une modernité à rebours ?

22 novembre 2013
Auditorium de la Cité de l'architecture et du patrimoine
Paris



Programme

Dans le cadre de l'exposition « 1925, Quand l'Art Déco séduit le monde », l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) et la Cité de l'architecture et du patrimoine (CAPA) organisent avec le soutien du Labex CAP (Créations, Arts, Patrimoines), un séminaire de recherche dont les quatre séances auront alternativement lieu sur leur site respectif de 14h à 18h00.


Si l'Art Déco est aujourd'hui un courant très apprécié, il n'en a pas toujours été ainsi, et sa réévaluation n'a commencé que vers le milieu des années soixante. L'étiquette "Art Déco" elle-même a été inventée à ce moment-là et n'est donc pas contemporaine des objets qu'elle désigne. Peu à peu ensuite, des marchands, des amateurs, des historiens et des architectes se sont intéressés à ces créations longtemps oubliées, voire méprisées.
Il convient aujourd'hui d'identifier les acteurs qui ont oeuvré à cette redécouverte et d'analyser les discours qui l'ont accompagnée. Le développement du discours postmoderne en architecture a ainsi joué un rôle majeur dans la réévaluation de l'architecture Art Déco et a contribué à mettre en évidence sa modernité en insistant sur le fait que celle-ci n'était nullement l'exclusivité des Modernes. A travers le monde, aux États-Unis notamment, cette définition d'une modernité alternative de l'Art Déco s'est accompagnée de démarches patrimoniales qui ont largement contribué à le redéfinir comme un style à la fois moderne, universel et adaptable aux différentes identités.

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