Lauréat du Prix Marc de Montalembert 2018

Pour la neuvième année consécutive, la Fondation Marc de Montalembert a décerné, en association avec l’Institut national d’histoire de l’art, le Prix Marc de Montalembert qui soutient l’achèvement d’un travail de recherche d’un jeune chercheur d’un pays méditerranéen portant sur l’histoire des arts de la Méditerranée.

Le lauréat du Prix Marc de Montalembert 2018 est Elie Essa Kas Hanna, chercheur d'origine syrienne, actuellement réfugié politique en Italie. Titulaire d'un doctorat en archéologie chrétienne,  il a soutenu sa thèse, intitulée "Topographie chrétienne et agglomérations rurales des chaînes septentrionales du massif calcaire syrien (IV - VIIème siècle)", en mai dernier à l'Institut pontifical d'Archéologie Chrétienne  de Rome. Elle examine l'aspect topographique et architectural de la région dite du Massif calcaire, située dans la partie nord-occidentale de la Syrie.

Elie Essa Kas Hanna participe depuis plus de dix ans à de nombreuses fouilles archéologiques et prospections en Syrie et en Europe. Il codirige actuellement le chantier de fouilles du site du Capo Don en Italie programmée par l'Institut pontifical d'archéologie chrétienne en collaboration avec l'Université d'Aix-Marseille dont la direction scientifique est assurée par Philippe Pergola, directeur de recherche au CNRS et professeur de topographie chrétienne à l'Institut pontifical.

Son projet de recherche postdoctoral portera sur les monastères des îles mineures de Provence et des archipels ligure et toscan de l'Antiquité Tardive au Moyen-Âge. Elie Essa Kas Hanna sera accueilli à l’INHA au sein des domaines Histoire de l’art antique et de l'archéologie et Histoire de l'art du IVème au XVème siècle, sous la responsabilité de Cécile Colonna et Isabelle Marchesin.

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