Bonne année 2022 !

L’Institut national d’histoire de l’art, vous présente ses meilleurs voeux pour l’année 2022 !

Depuis les débuts de la pandémie, l’INHA met tout en œuvre pour permettre aux chercheurs de poursuivre leurs travaux. Dans ce contexte toujours fragile, nous pouvons nous réjouir de voir les activités de recherche en histoire de l’art s’intensifier. Grâce au soutien exceptionnel du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), deux contrats d’excellence destinés aux post-doctorants ont été créés pour des projets de recherche en lien avec les musées, centres d’art et lieux patrimoniaux. Et pour répondre aux besoins des jeunes chercheurs, pour qui la crise sanitaire a empêché tout déplacement et considérablement affecté la poursuite de leurs études, le MESRI apporte une aide exceptionnelle à l’INHA qui a permis la revalorisation des aides à la mobilité pour les doctorants et post-doctorants. Dans le même temps, le fonds Yavarhoussen et l’INHA se sont associés pour lancer la première bourse destinée à stimuler la recherche universitaire autour de l’histoire de l’art à Madagascar du XIXe au XXIe siècle. Véritable contribution au travail de mémoire et à l’héritage culturel de ce pays, cette initiative peut permettre l’émergence d’un corpus de compréhension sur un patrimoine dont on ne sait que peu de choses. Elle concourt également à l’ouverture des champs de recherche de l’INHA aux sphères non européennes. Autre signe d’optimisme : le retour des chercheurs en bibliothèque, dont le taux de fréquentation retrouve celui de 2019, tout comme celui du volume des communications de documents conservés.

Bien connue des chercheurs en histoire de l’art, la plateforme de données de la recherche de l’INHA, Agorha, a entièrement fait peau neuve. Tout en facilitant son ergonomie, elle agrège de nouveaux outils permettant de croiser l’ensemble des données des 43 bases produites par l’INHA. Agorha s’enrichit d’articles, mais aussi de différentes formes de datavisualisation (frises chronologiques, cartographies, graphiques...) visant ainsi tout type de public. C’est un chantier de plus de trois ans qui arrive à terme, et qui nécessite, pour sa phase de lancement, une période de test pour atteindre ses fonctionnalités optimales. L’ensemble de la communauté des chercheurs est ainsi invitée à partager ses remarques auprès du service numérique de la recherche, qui reste à leur écoute. 

 

THOMAS SCHÜTTE

Cette série majeure Promenade à marée basse [Wattwanderung], de 2001 est constituée de 139 gravures sur cuivre. Elle fait partie d’un ensemble de 253 estampes et d’un livre d’artiste nouvellement acquis par l’INHA grâce à la générosité de mécènes privés et de l’artiste, en hommage à Philip Nelson. Organisé en séries ou portfolios, cet ensemble reflète la diversité des techniques utilisées par Thomas Schütte : lithographie, sérigraphie, eau-forte, aquatinte, nyloprint, pointe sèche, carborundum, sur des papiers aussi divers que le mylar, le velin ou encore un papier indien fait main. Il permet d’observer la façon dont cet artiste affronte les limites de ses matériaux pour y consigner ses observations du monde et y incarner ses divers états psychologiques, faisant de l’estampe tantôt une sorte de carnet de bord intime, tantôt un moyen de réfléchir à des projets futurs, tantôt le lieu d’une monumentalisation souvent paradoxale. Cet ensemble, comportant plusieurs épreuves d’artiste, enrichit la collection d’estampes modernes de la bibliothèque de l’INHA, où une place importante a été accordée aux artistes étrangers contemporains dès la première Bibliothèque d’art et d’archéologie de Jacques Doucet.

NOS ÉVÉNEMENTS 2022

Pionniers de l’art africain contemporains • Céramique
et Politique • Gustave Courbet, l’atelier sans fin • Jacqueline Lichtenstein, une voie en philosophie
de l’art • Performativités noires • Généalogies des collections et des expositions • Le corps du monument sacré • Marchands d’antiques à Paris au xixe siècle • Images mécaniques de la danse • Collectionneurs, collecteurs et marchands d’art asiatique • Graver la danse, la musique et la géographie • Rencontre des bibliothèques d’art et d’archéologie puis celle des catalogueurs • La Djézireh syrienne au iiie millénaire • Datacatalogue • Paradis perdus • Vases grecs • Monuments et documents de l’Afrique ancienne • Documenter l’histoire du quartier Richelieu • La Bibliothèque d’art et d’archéologie de Jacques Doucet • Chorégraphies. Écriture et dessin, signe et image • Parcours d’objets • Ontologie du Christianisme médiéval en images • Fabrique matérielle du visuel • Patrimoine spolié • Usages (historiens) des objets • Gestes d’images • Medieval Kâashi Online • Le conceptualisme moscovite • Trésors de Richelieu • L’Art entre les lignes •Perspective : Habiter, Transports, Raconter • Le Digital Muret • Ballet des Porcelaines • Agorha 2 • La peinture espagnole et portugaise en Île-de-France • Sismographie des luttes • Matisse-Doucet • INHALab CASOAR • Les lundis numériques • De Grandville à Topor • Robert Klein : Essai sur la responsabilité • Jean-Baptiste Greuze • Nuit des Idées/(re) construire ensemble • L’Argument de Rouen/Les musées et la crise écologique • Le Festival de l’histoire de l’art/Animal et Portugal • Journées européennes du patrimoine • Les 20 ans de l’INHA/À quoi sert l’histoire de l’art aujourd’hui ? Maria Grazia Chiuri, Malthilde Monnier • Hommages à Pierre Encrevé et Michel Laclotte

 Télécharger l'agenda complet Janvier-Mars 2022 

 

Éric de Chassey

Directeur général de l’Institut national d’histoire de l’art