Temps forts de la rentrée 2019/2020

Si les colloques ou séminaires, journées d’études ou ateliers organisés par l’INHA s’adressent en premier lieu aux chercheurs en histoire de l’art, qu’ils soient étudiants, universitaires ou conservateurs, pour faire avancer la recherche, il est bon de rappeler qu’ils restent ouverts et accessibles gratuitement et sans inscription à tous ceux que les sujets et thèmes abordés intéresseraient.

Ainsi nos prochains cycles de séminaires consacrés aux vases grecs, au patrimoine spolié sous l’occupation, aux colorants de synthèse, à l’usage des objets ont cette double visée. Il en est de même de nos grands colloques de l’automne : Collections et collectionneurs d’antiquités en Europe à la Belle Époque (fin XIXe siècle-1914) ; Tony Garnier (1869-1948). Dessiner et construire la cité moderne avant 1920 ; Le Laboratoire des romantismes ; Espaces critiques de l’art caraïbe : la théorie en revue ou Académisme et formation artistique au XIXe siècle : les envois de Rome en question. Le fait que certains d’entre eux aient lieu non à Paris mais aussi à Lyon, Rouen ou Montargis, voire à Port-au-Prince, est un signe supplémentaire de cette volonté d’ouverture de l’INHA.

L’INHA se saisit également d’occasions particulières pour s’adresser plus directement à un public de non initiés au travers d’une programmation qui vise à faire découvrir la discipline autant que les historiens de l’art qui la font vivre. Avec comme sujet les « Nuits Capitales » ou les « Fêtes nocturnes » nous déclinons le thème « Arts et Divertissements » proposé pour les Journées européennes du patrimoine, lors d’une grande conférence et d’une exposition. C’est aussi une occasion unique de donner la parole aux jeunes chercheurs. Cette année, les Journées européennes du patrimoine à l’INHA déclinent cette possibilité de trois manières différentes. Le concours «Mon master en histoire de l’art en 180 secondes» est ouvert à tous les étudiants en master, l’INHA prenant en charge les déplacements des étudiants non parisiens afin de rendre visible la richesse de la jeune recherche sur tout le territoire. Pour la première fois est également proposée aux étudiants en thèse des universités présentes sur le site de la galerie Colbert une présentation de leur sujet en 10 minutes, ainsi que la mise en dessin animé de sujets de thèses en archéologie. Nous croyons en effet qu’il est crucial que les historiens de l’art s’habituent très tôt à traduire leurs recherches pour ceux qui ne parlent pas la langue de l’histoire de l’art : il en va du rayonnement de la discipline au bénéfice de toute la société et de la prise de conscience que la recherche de pointe dans notre domaine peut être utile à tous.

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