PERROT, Georges(12 novembre 1832, Villeneuve-Saint-Georges – 30 juin 1914, Paris, 25 quai Conti)

Auteur(s) de la notice : Nicole Chevalier

Profession ou activité principale

Helléniste

Autres activités

Archéologue, épigraphiste, historien de l’art

 

Sujets d’étude

Philologie et littérature grecques, archéologie de la Grèce et du Proche-Orient

 

Carrière

1845 : début de brillantes études au lycée Charlemagne

1852-1855 : élève à l’École normale supérieure

1855-1858 : membre de l’École française d’Athènes (promotion XI)

1856 : exploration systématique de l’île de Thasos

1857 : voyage en Crète en compagnie de Léon Thenon. Acquisition du premier fragment de l’inscription de Gortyne

1858-1860 : professeur dans les lycées de province à Pau, Angoulême et Orléans

1859 : reçu premier à l’agrégation de lettres

1861-1862 : mission scientifique en Asie Mineure avec l’architecte Edmond Guillaume et Ernest-Pierre-Julien Delbet

1862 : suppléant de rhétorique au lycée de Versailles

1863-1869 : professeur de rhétorique au lycée Louis-le-Grand

1867 : docteur ès lettres

1869-1871 : supplée Gaston Boissier, nommé au Collège de France, dans la conférence de la langue et la littérature latines à l’École normale supérieure

1871-1876 : maître de conférences à l’École normale supérieure pour la littérature grecque

1874-1876 : remplace Félix Robiou à l’École pratique des hautes études – conférence d’épigraphie et antiquités grecques

1874 : élu membre de l’Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) où il succède à François Guizot

1876-1883       : professeur d’archéologie classique à la faculté des lettres de Paris

1878 : début de la collaboration avec l’architecte Charles Chipiez

1882 : parution du premier volume de l'Histoire de l'art dans l'Antiquité

1883-1904 : succède à Fustel de Coulanges comme directeur de l’École normale supérieure

1883 : codirige la Revue archéologique avec Alexandre Bertrand

1888 : fait partie, avec Henri Wallon et Antoine Héron de Villefosse, de la délégation envoyée par l’Académie des inscriptions et belles-lettres pour l’inauguration du musée du Bardo à Tunis

1890 : partage avec Charles Chipiez le prix Louis Fould décerné par l’Académie des inscriptions et belles-lettres

1894 : rédacteur en chef, avec Robert de Lasteyerie, des Monuments et Mémoires publiés par l’Académie des inscriptions et belles-lettres. Fondation Eugène-Piot

1895 : célébration du centenaire de l’École normale supérieure

1902 : parution des Mélanges Perrot – recueil de mémoires concernant l’archéologie classique et l’histoire ancienne

1903 : président de l’Institut de France

1904-1914 : secrétaire perpétuel de l’Académie des inscriptions et belles-lettres en remplacement d’Henri Wallon

Distinctions honorifiques

Légion d’honneur (Chevalier : 1866 ; Officier : 1882 ; Commandeur : 1895 ; Grand officier : 1905)

Une médaille et un prix décernés par l’Académie des inscriptions et belles-lettres portent son nom

Étude critique

« Georges Perrot […] se signala par une ardeur sans égale. On le vit, à peine débarqué [à Athènes], se remettre en route et entreprendre, avec la confiance athlétique d’un pionnier du nouveau monde, cette enquête sur l’ancien, à laquelle je ne crois pas que depuis quarante-quatre ans il ait distrait un jour, ni dérobé une page. » (Radet 1901, p. 123)

Cette curiosité de Georges Perrot sans cesse renouvelée, jointe à l’opiniâtreté, voire l’acharnement au travail, frappa ses contemporains. Salomon Reinach le définit comme un « athlète du travail » (Reinach 1914, p. 127). Pour Gaston Maspero c’est « avec une véritable furie de production » (Maspero 1915, p. 474) qu’il se lança dans l’entreprise de Titan de l’Histoire de l’art dans l’Antiquité.

Dans toutes les circonstances de sa vie, Perrot déploya la même ardeur : à sa table de travail – devant laquelle il mourut –, sur les champs de ruines de Grèce et d’Asie Mineure, enfin au sein des différents organes scientifiques auxquels il appartint – université, École normale supérieure, Académie des inscriptions et belles-lettres. Il fut l’homme des grandes entreprises dans lesquelles il mit au service d’un esprit novateur une impeccable culture classique.

 

En 1855, pourvu d’une solide formation aux humanités acquise dès l’enfance et consolidée à l’École normale supérieure, Perrot intègre l’École française d’Athènes où il rejoint Léon Heuzey, son ami d’enfance. À Athènes, non seulement la jeune école créée en 1846 lui offre le cadre favorable pour parachever son étude des prosateurs et des poètes attiques mais elle lui donne surtout l’opportunité de voyager.

« Que ne peut-on voyager sans cesse ! » (Maspero 1915, p. 466) Tel était le vœu de Perrot qui, dès l’École normale supérieure, exprime sa volonté d’intégrer l’École française d’Athènes pour se lancer dans des enquêtes archéologiques. En effet, à une époque où la plupart des pensionnaires de l’École française d’Athènes se cantonnent encore dans le domaine de la littérature, Perrot aspire à s’engager dans la voie ouverte en 1853 par Charles Ernest Beulé avec ses retentissantes fouilles de l’Acropole.

Animé par la soif de découverte et l’esprit d’aventure, Perrot sillonne le pays. Après Philippes (1856), il se dirige vers la mer de Thrace où, pendant cinq semaines, il explore l’île de Thasos qui lui fournit la matière de son mémoire pour l’Académie des inscriptions et belles-lettres. Puis, en septembre 1857, il répond aux souhaits de celle-ci en partant pour la Crète. Accompagné de Léon Thenon, Perrot rassemble les matériaux pour sa future monographie de l’île (1864).

Surtout, à une époque où l’École française d’Athènes aborde l’Orient avec une certaine frilosité, Perrot va considérer cette région comme une opportunité pour les jeunes Athéniens : « Dans ce monde demi-barbare, le voyage ne va pas sans de grandes fatigues et même de réels dangers. En revanche, s’il y a plus de risques à courir, s’il y faut une plus aventureuse énergie, les chances y sont plus belles pour un archéologue qui a l’esprit de conquête. » (Radet 1901 : 195).

Cet esprit de conquête Perrot l’a montré de façon éclatante lorsqu’en 1860 Napoléon III, tout à son projet d’écrire la vie de Jules César, lui fait accorder une importante mission officielle en Asie Mineure. À cette occasion, non seulement Perrot devait relever sur le terrain les traces de l’itinéraire suivi par l’armée de César au cours de la campagne contre Pharnace mais surtout copier la totalité du texte du « Testament d’Auguste » gravé sur les murs du temple d’Ancyre (Ankara). En effet, bien que cette inscription en grec et en latin ait été repérée depuis le XVIe siècle, elle est encore très incomplètement connue car en partie masquée par des constructions parasites. Perrot se charge naturellement de l’étude épigraphique. Reste l’étude de l’architecture du temple. Aussi à l’exemple de Beulé qui, le premier, avait associé les architectes de l’École française de Rome à ses travaux sur l’Acropole, Perrot fait appel à Edmond Guillaume qui l’accompagne et auquel il réserve toutes les études architectoniques dans la publication de leur voyage. Ainsi, entre 1861 et 1862, les voyageurs accomplirent un vaste périple à travers l’Asie Mineure au cours duquel Perrot transcrivit non seulement le texte du temple d’Auguste et Rome à Ankara, mais s’appliqua également, comme le précisait l’intitulé de sa mission, à rechercher « toutes les traces de la Galatie indépendante, puis de la Galatie sujette de Rome ».

Plus surprenante, pour ce jeune savant nourrit de culture classique, a été sa volonté de s’engager dans la voie jadis ouverte par l’architecte Charles Texier (1834) en partant à la découverte des vestiges encore mystérieux de Boğazköy, Alaca-Höyük et Gavur Kalesi. Grâce au Dr Delbet, également membre de la mission, Perrot peut présenter à leur retour les premières photographies de ces monuments ; notamment des fameux reliefs rupestres de Yazilikaya qu’il qualifiera de « panathénées barbares » ! Toutefois, en rangeant ces vestiges parmi les productions d’un art cappadocien ou lydo-phrygien, et en ne s’engageant pas plus avant dans leur identification, il va laisser à d’autres, notamment à William B.A. Wright et surtout à Archibald H. Sayce, l’honneur d’identifier ces vestiges avec la civilisation hittite.

Par la suite, l’intérêt de Perrot pour l’Orient est manifeste au sein de l’Académie des inscriptions et belles-lettres où il tient un rôle de premier plan. Ainsi, aux communications régulières d’inscriptions inédites – Asie Mineure, côtes de la mer Noire –, auxquelles s’ajoutent les rapports sur les premiers résultats de la mission allemande conduite par Ludwig Curtius à Olympie (1876) et de Heinrich Schliemann à Tirynthe, Perrot informe régulièrement ses confrères des travaux entrepris en divers points de l’Empire ottoman ; notamment en Syrie du Nord, avec la mission allemande dirigée par Otto Puchstein, en Pamphylie et Pisidie par le comte Karl Lanckoronski – dont il suit la traduction de la publication –, à Saïda au Liban par Osman Hamdi Bey et Démosthène Baltazzi… et naturellement à Didymes par Bernard Haussoullier. Ce souci d’informer la communauté scientifique sur l’activité qui règne dans les diverses régions de l’Empire ottoman se retrouve dans la Revue archéologique quand, en tant que codirecteur, il pousse le jeune Salomon Reinach à mettre à profit les nombreux contacts qu’il a noué en Orient pour insérer dans la revue les informations relatives aux recherches en cours et rassemblées plus tard par Reinach dans les précieuses Chroniques d’Orient (Reinach, 1891, p. VII).

Cette curiosité inlassable conduisit Perrot à élargir encore les limites de son activité et l’Académie des inscriptions et belles-lettres lui fournit de nombreuses opportunités. Ainsi, avec ses confrères – Charles Tissot, René Cagnat et Salomon Reinach –, il apporte à Xavier Charmes, responsable des missions au ministère de l’Instruction publique, le conseil scientifique qui permet à ce dernier d’organiser en 1881, la Mission de Tunisie consacrée en 1888 par l’inauguration du musée du Bardo à Tunis. De même, à partir de 1891, il s’implique dans la classification des monuments découverts depuis les XVIIe et XVIIIe siècles sur le site de Martres-Tolosane près de Toulouse et dont des fouilles dirigées par l’Athénien Albert Lebègue ont levé tous les doutes sur l’authenticité des anciennes découvertes. Enfin, en 1907, à soixante-quinze ans, il parcourt encore la Grèce et la Crète, rendant compte devant l’Académie des fouilles de Panagis Cavvadias au Hiéron d’Épidaure, d’Arthur Evans à Cnossos et de Federico Halbherr à Phaestos.

Si les explorations et les études de Perrot eurent leur aboutissement naturel dans de vastes publications savantes destinées à la communauté scientifique, elles fournirent également matière à de plaisantes relations de voyages – Souvenirs de voyage en Asie Mineure, en 1863 – et alimentèrent de nombreux articles destinés à une plus grande diffusion qu’il fit paraître à un rythme soutenu dans la Gazette des Beaux-Arts, la Revue de l'Est et surtout la Revue des Deux Mondes. Ce souci de faire connaître et de s’adresser à un plus grand nombre rendit Perrot particulièrement apte à la transmission et à la formation ; ce qu’il fit naturellement au sein de l’institution dont il était lui-même issu : l’École normale supérieure où il professa de 1869 à 1876 et dont il fut le directeur à partir de 1883, succédant à Fustel de Coulanges. Aussi, le ministère de l’Instruction publique ne se trompa-t-il pas lorsqu’en 1876 il créa pour lui une chaire d’archéologie à la Sorbonne qui permit à un public plus large de bénéficier de son enseignement ; le jeune Jacques de Morgan, futur fouilleur de Suse, fréquenta assidument les cours de la salle Gerson, ainsi que l’architecte Charles Chipiez futur collaborateur de Perrot. Enfin, en tant que directeur de l’École normale supérieure, il sut susciter des vocations en dehors des limites étroites où s’enfermait encore la culture classique. Aussi peut-il s’enorgueillir d’avoir poussé Édouard Chavannes vers la Chine, Alfred Foucher vers l’Inde et Émile Mâle vers l’art français du Moyen Âge.

En 1877, à l’occasion de sa leçon d’ouverture à la Sorbonne où il traitait des arts de l’Égypte et de l’Assyrie, Perrot avait affirmé la nécessité de leur connaissance « pour quiconque désirait parler sérieusement de l’art grec à ses origines » ; il annonçait ainsi le plan de sa future Histoire de l’art dans l’Antiquité dont la seconde partie du titre – Égypte, Assyrie, Phénicie, Judée, Asie Mineure, Perse, Grèce –, laissait prévoir qu’il s’engageait dans une œuvre monumentale. En effet, ainsi définie, elle devait l’occuper jusqu’à la fin de sa vie.

Si, de toute évidence, Perrot a été influencé par l’approche des savants allemands, avec la publication des « Manuels » dont la référence est pour lui le Handbuch der Archæologie der Kunst d’Ottfried Müller (1830), il juge toutefois que cet ouvrage a été « écrit trente ou quarante ans trop tôt ». Car, comme il le souligne dans l’introduction du premier tome de son Histoire de l’art : « L’histoire de l’antiquité a été renouvelée, dans ces derniers temps par le déchiffrement des vieilles écritures de l’Égypte, de la Chaldée et de la Perse [qui ont permis de] contrôler les données si souvent inexactes que les historiens grecs nous avaient conservées sur ces peuples de l’Afrique et de l’Asie, qui ont précédé de si loin la Grèce dans les voies de la civilisation ; jour après jour, à mesure que les monuments se multipliaient et que les méthodes de lecture devenaient plus certaines, on a beaucoup ajouté au peu que nous apprenaient les Hérodote et les Diodore sur ces empires du Nil et de l’Euphrate, qui déjà commençaient à vieillir au temps où les Grecs étaient encore dans l’enfance et travaillaient lentement à sortir de la barbarie primitive. » (Perrot et Chipiez, 1882, I).

Ainsi, à l’ampleur du sujet qui impliqua la consultation de nombreux experts – égyptologues, assyriologues, sémitisants… – s’ajouta la multiplication des découvertes qui scandèrent la période, compliquèrent et augmentèrent constamment sa tâche. Heureusement, comme il avait su jadis s’adjoindre, pour ses longues courses en Asie Mineure, les compétences de l’architecte Guillaume, pour cette grande entreprise de l’Histoire de l’art dans l’Antiquité, Perrot put s’assurer la collaboration de l’architecte Chipiez. Ce dernier se consacra pendant plus de vingt ans à cette entreprise ; traitant des questions d’architecture, fournissant dessins et planches où sont restitués, de l’Égypte à la Grèce, les différents types de l’architecture antique. À sa mort, sept volumes étaient parus.

À partir de cette date, Perrot dut assumer seul la poursuite de son œuvre mais, comme le soulignait Maspero, il était parvenu « dans son milieu favori, la Grèce propre et le dixième (volume), en particulier, traitait de la céramique athénienne aux premières décades du Ve siècle » (Maspero 1915, 481). En 1914, son entreprise n’était pas complètement achevée, néanmoins dès la parution des premiers volumes, elle était saluée comme étant « pour l’archéologie contemporaine ce (qu’avait été) L’Encyclopédie du XVIIIe siècle pour les diverses branches du savoir humain. » (Radet 1901, 388).

 

Principales publications

Ouvrages

  • Catalogue de la mission d'Asie Mineure, dirigée par M. Georges Perrot, avec la coopération de MM. E. Guillaume… et J. Delbet. Paris : Michel-Lévy frères, 1862.
  • Souvenirs d'un voyage en Asie mineure. Paris : Michel-Lévy frères, 1863.
  • L'Île de Crète, souvenirs de voyage. Paris : L. Hachette, 1867.
  • Essai sur le droit public et privé de la République athénienne le droit public. Paris : E. Thorin, 1867.
  • De Galatia provincia romana. Thesim proponebat Facultati litterarum parisiensi. Lutetiae Parisiorum : apud E. Thorin, 1867.
  • Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d'une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont exécutée en 1861 et publiée par Georges Perrot, Edmond Guillaume et Ernest-Pierre-Julien Delbet, 2 vol. Paris : Firmin-Didot frères, 1862-1872.
  • L'Éloquence politique et judiciaire à Athènes, 1re partie. Les précurseurs de Démosthène. Paris : Hachette, 1873.
  • Mémoires d'archéologie, d'épigraphie et d'histoire. Paris : Didier, 1875.
  • De l'art égyptien et de l'art assyrien. Qu'il est nécessaire de les étudier pour se préparer à l'étude de l'art grec et de ses origines. Leçon d'ouverture du cours d'archéologie, professé à la faculté des lettres de Paris en 1877-1878. Paris : impr. de G. Chamerot, 1880.
  • Histoire de l'art dans l'Antiquité. Égypte, Assyrie, Phénicie, Judée, Asie Mineure, Perse, Grèce, par Georges Perrot et Charles Chipiez, 10 vol. Paris : Hachette,1882-1914.
  • Le Temple de Jérusalem et la Maison du Bois-Liban d'après Ézéchiel et le Livre des Rois, par Charles Chipiez et Georges Perrot. Paris : Hachette, 1889.
  • Le Musée du Bardo à Tunis et les fouilles de M. Gauckler à Carthage. Paris : Librairie de l'Art ancien et moderne, 1900.
  • L'Histoire de l'art dans l'enseignement secondaire. Paris : A. Chevalier-Marescq, 1900.
  • Praxitèle, Étude critique. Paris : H. Laurens, 1905.
  • L'Institut de France. Collab. Gaston Boissier, Gaston Darboux, Alfred Franklin, Georges Picot, Henry Roujon. Paris : A. Marty ; H. Laurens, 2 vol., 1909.

Traductions

  • Müller, Friedrich Max. – La Science du langage. Cours professé à l'institution royale de la Grande-Bretagne en l'année 1861. Traduit de l'anglais sur la 4e édition, par M. Georges Harris et M. Georges Perrot. Paris : A. Durand, 1864.
  • Müller, Friedrich Max. – Nouvelles leçons sur la science du langage. Cours professé à l'Institution royale de la Grande-Bretagne en l'année 1863. Traduit de l'anglais par M. Georges Harris et M. Georges Perrot. Paris : A. Durand et Pedone-Lauriel, 1867-1868.
  • Müller, Friedrich Max. – Essais sur la mythologie comparée [Texte imprimé] : les traditions et les coutumes. Traduit de l'anglais par Georges Perrot. Paris : Didier, 1873.

Articles

  • « Mission scientifique de l’Asie Mineure exécutée d’après l’ordre de l’Empereur ». Comptes rendus des séances de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 1862, p. 60-63.
  • « Mémoire sur l'île de Thasos ». Archives des missions scientifiques et littéraires, T. Ier, 2e série, 1864, p. 1-103.
  • « Rapports de M. Georges Perrot, chargé d’une mission archéologique en Galatie », Archives des missions scientifiques et littéraires, t. Ier, 2e série, 1864, p. 445-479.
  • « Le Temple d’Hadrien à Cyzique ». Collab. d’éd. Guillaume. Revue archéologique, IX, 1864, p. 350-360.
  • « Ghiaour-Kalé-Si, ses murailles cyclopéennes, ses bas-reliefs taillés dans le roc ». Collab. d’éd. Guillaume. Revue archéologique, XII, 1865 B, p. 1-4.
  • « Le bas-relief de Nymphi, d’après les nouveaux renseignements ». Collab. d’Éd. Guillaume. Revue archéologique, XIII, 1866 A, p. 427-435.
  • « Mémoire sur la campagne de César contre Pharnace », Comptes rendus des séances de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 1871, p. 312-328.
  • « Les monuments de la Ptérie (Boghaz-Keui, Aladja et Euiuk) ». Collab. d’éd. Guillaume. Revue archéologique, XXIII, 1872 A, p. 157-168 et XXIV, 1872 B, p. 15-35.
  • « Amasia ». Collab. d’éd. Guillaume. Revue archéologique, XXIV, 1872 B, p. 201-220.
  • « Démosthène et ses contemporains ». Revue des Deux Mondes. 1er juin 1872, « L’enfance et la jeunesse de Démosthène », p. 604-633 ; 15 nov. 1872, « Le procès de Démosthène contre ses tuteurs », p. 456-492 ; 15 juin 1873, « Démosthène avocat », p. 928-953 ; 15 nov. 1873, « Démosthène et le banquier Phormion. Le commerce de l’argent et le crédit à Athènes », p. 407-439.
  • « Une inscription de Cyzique en l’honneur des victoires britanniques de l’empereur Claude ». Comptes rendus des séances de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, no 1, 1876, p. 25-34.
  • « Note sur la situation de Synnada », Comptes rendus des séances de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, no 1, 1876. p. 68-80.

Bibliographie critique sélective

  • Beulé Charles-Ernest. – « La Galatie et la Bithynie… ». Journal des savants, décembre 1872, p. 765-780 ; janvier 1873, p. 20-30 ; mars 1873, p. 167-177 ; avril 1873, p. 209-224.
  • Le Centenaire de l'École normale, 1795-1895. Paris : Hachette, 1895. Édition du bicentenaire (avec une introduction de Jacques Verger). Paris : Presses de l'École normale supérieure, 1994.
  • Radet Georges. – L’Histoire et l’œuvre de l’École française d’Athènes. Paris : Albert Fontemoing, 1901.
  • Mélanges Perrot. Recueil de mémoires concernant l’archéologie classique, la littérature et l’histoire ancienne dédiée à Georges Perrot, à l’occasion du 50e anniversaire de son entrée à l’École normale supérieure. Paris : ancienne librairie Thorin et fils : A. Fontemoing, 1903.
  • Cagnat René. – « Georges Perrot ». Journal des Savants, 1914, p. 460-464.
  • Chatelain Émile et Collignon Maxime. – « Funérailles de M. Georges Perrot, secrétaire perpétuel de l’Académie, le vendredi 3 juillet 1914 ». Académie des inscriptions et belles-lettres. Paris : Institut de France, 1914, no 13, 15 p.
  • Haussoullier Bernard. – « Georges Perrot ». École pratique des hautes études, Section des sciences historiques et philologiques. Annuaire 1914-1915, 1914, p. 143-151.
  • Reinach Salomon. – « Georges Perrot ». Revue archéologique, 24, 1914, p. 121-127.
  • Lasteyrie Robert de et Collignon Maxime. – « Georges Perrot ». Monuments et Mémoires de la Fondation Eugène-Piot, 22, 1916, p. V-XVII.
  • Maspero Gaston. – « Notice sur la vie et les travaux de M. Georges Perrot », lue le 19 novembre 1915. Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. 1915, p. 453-485.
  • Chavannes Édouard. – « Notice nécrologique de G. Perrot ». Association amicale des anciens élèves de l’École normale supérieure. 1915, p. 10-19.
  • Charles Christophe. – Les Professeurs de la Faculté des lettres de Paris, dictionnaire biographique, volume I (1809-1908), Paris : Éditions du CNRS-INRP, 1985, p. 144-145.
  • Gran-Aymerich Ève et Gran-Aymerich Jean. – « Les grands archéologues, Georges Perrot ». Archeologia, 216, septembre 1985, p. 73-79.
  • Therrien Lyne. – L’Histoire de l’art en France. Genèse d’une discipline universitaire. Paris : CTHS, 1998.
  • Bruneau Philippe et Charle Christophe.– « L’archéologie grecque en Sorbonne de 1876 à 1914 », Études d’archéologie grecque par Georges Perrot et Maxime Collignon. Paris : Picard, 1992.
  • Gran-Aymerich Ève. – « Perrot, Georges », dans Dictionnaire biographique d’archéologie : 1798-1945. Paris : Éditions du CNRS, 2001, p. 521-522.

Sources identifiées

Athènes, École française d'archéologie

  • F/17/4105-1855 : Perrot rédige un mémoire sur Thasos. F/17/4106-4107 – membre du jury du concours d'admission, 1879-1898 : directeur de l'École normale supérieure, 1883-1904. F/17/4108 – séjour 1856-1858 ; voyage en Crète avec Thenon (10 décembre 1857) ; publication de son mémoire sur Thasos, 1859-1860.
  • F/17/4112 – rapports pour l'Académie des inscriptions et belles-lettres sur les mémoires des membres de l'École pour les années 1875, 1876, 1881, 1888-1889, 1892-1893, 1896-1897.
  • F/17/6673 – Cours publics à la Sorbonne, 1865.
  • F/17/13557 – Collège de France : candidat, 1869.
  • LH : Fonds de la Légion d’honneur
  • LH/2113/56 – dossier Perrot (Georges)

Peyrefitte, Archives nationales

  • F/17 : Fonds du ministère de l’Instruction publique
  • Comité des travaux historiques :
  • F/17/2835 – dossier Perrot, commission archéologique de l’Afrique du Nord (1888-1896).
  • Missions scientifiques :
  • F/17/2996B – dossier Perrot, 1861 : mission scientifique en Asie Mineure ; 1870 : Italie, congrès d'archéologie préhistorique à Bologne ; 1890 : Grèce, visite des fouilles récentes ; 1894 : Grèce, visite de Delphes.

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des manuscrits

  • Notamment : NAF 19780 – Souvenirs sur le siège de Paris.

 

www.calames.abes.fr

  • Voir : Manuscrits de la bibliothèque de l'Institut de France ; archives et manuscrits conservés à l'École normale supérieure ; archives de l’École française d’Athènes ; manuscrits de la bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne (Paris) ; manuscrits et archives scientifiques du Muséum national d'histoire naturelle ; manuscrits de l'université de Nancy-UL.

En complément : Voir la notice dans AGORHA