DUMESNIL, Jules(25 novembre 1805, Puiseaux [Loiret] – 22 août 1895, Orléans)

Auteur(s) de la notice : PRETI-HAMARD Monica

Profession ou activité principale

Avocat, juriste, maire, conseiller général, sénateur

Autres activités
Historien d'art, historien

Sujets d'étude
Histoire des amateurs d'art (Italie, France, Angleterre, Espagne, Flandres, Pays-Bas, Allemagne, XVIe-XVIIIe siècle), histoire des voyageurs français en Italie (XVIe-XIXe siècle), histoire des papes (XVIe siècle), histoire du Gâtinais

Carrière
1833-1848 : conseiller général du Loiret pour le canton de Puiseaux, avocat de la Banque de France, avocat à la cour de cassation et au Conseil d'État (jusqu'en 1844) ; publie plusieurs traités d'administration et de droit public
1848 : maire du Puiseaux
1849 : préfet du département du Loiret
1850-1851 : premier séjour à Rome : entre en relation avec Jean-Jacques Ampère, le sculpteur Cailloué et le secrétaire de l'Académie de France, Alexis Le Go, possesseur d'une importante bibliothèque sur les arts ; entreprend des recherches pour son Histoire des principaux amateurs italiens
1851 : son frère Henri participe à la fondation des Dîners du vendredi ; fréquente Célestin Nanteuil, Constant Troyon, Paul et Raymond Balze (élèves d'Ingres) et le milieu des éditions Renouard
1856 : second séjour à Rome, où il compose notamment son étude sur Jean-Baptiste Seroux d'Agincourt
1856-1858 : diligente la restauration de l'église Notre-Dame de Puiseaux (XIIe siècle)
1863 : séjour à Rome : visite les fouilles des jardins Farnèse, sur le mont Palatin
1871 : vice-président du conseil général du Loiret, membre de la commission départementale : contribue à la création d'un service médical gratuit dans les campagnes
1876 : élu sénateur du Loiret, comme républicain modéré
1877 : opposé au ministère du 16-Mai, refuse de voter la dissolution de la chambre
1879 : réélu au renouvellement triennal, ne se représentera pas au second renouvellement de 1888

Chevalier de la Légion d'honneur (avril 1844) ; premier officier (10 mai 1868)

Étude critique

Le nom de Jules Dumesnil demeure attaché aux cinq volumes de son Histoire des plus célèbres amateurs et à la somme de renseignements, de documents, de pistes de recherche que cet historien « à ses heures » s'employa à mettre au jour et à recueillir dans des domaines d'étude peu frayés avant lui, qu'il s'agisse de l'histoire du goût, du collectionnisme, du mécénat ou de l'historiographie artistique. Il eut le mérite d'être l'un des premiers à considérer ces domaines avec quelque méthode, même si celle-ci nous paraît aujourd'hui limitée à une approche trop exclusivement biographique et tributaire des seuls mouvements d'une curiosité d'honnête homme. Mais, c'est précisément cette curiosité infatigable qui l'incita à défricher en dilettante un terrain à peu près vierge : à distance, elle lui donne une allure de pionnier à laquelle rien ne semblait devoir le destiner par ailleurs.

Au point de vue politique et social, le parcours de Jules Dumesnil est représentatif de cette bourgeoisie provinciale, issue de la Révolution, éclairée, conservatrice et libérale, qui s'accommoda de Louis-Napoléon, se fit à la République dans le sillage de Thiers, inclina au centre-gauche par esprit de modération et disparut de la scène au début des années 1880. Il appartient à la France des notables dont Daniel Halévy a raconté la fin et dont le destin s'est joué dans la courte décennie qui suivit la défaite de 1870. Autre trait caractéristique, une solide implantation locale – les Dumesnil sont maires du Puiseaux de père en fils depuis 1790 – se doublait chez lui d'une volonté de préserver la mémoire des lieux et le patrimoine commun dans un souci de civisme liant politique et culture, état d'esprit que l'on voit s'affirmer dès les premières décennies du XIXe siècle et dont Dominique Poulot a décrit l'émergence au sein des nouvelles élites dirigeantes.

La première étude historique publiée par Dumesnil traite de l'église et de la ville de Puiseaux, la dernière évoque l'invasion des Cosaques dans le Gâtinais en 1814. Spécialiste de droit public, rompu à tous les rouages de l'administration départementale, mais qui occupe agréablement ses loisirs en transcrivant des cartulaires du temps de Louis-le-Gros et les annales ecclésiastiques de l'abbaye de Saint-Victor, défenseur des intérêts de ses administrés faisant passer le chemin de fer de Corbeil à Montargis, mais travaillant aussi à la restauration de l'église de sa commune, assez au fait de ces questions pour respecter l'esprit des vieilles pierres tout en s'assurant le concours du peintre-verrier Raymond Balze (1818-1909), un élève de Dominique Ingres : tout cela renvoie à un modèle d'époque qui allie esprit de bienfaisance, sens du bien commun et curiosité érudite. À quoi s'ajoute un goût des arts et des humanités classiques assez déterminé pour attirer à plusieurs reprises Dumesnil en Italie et lui inspirer les six livres qu'il fit paraître dans les années 1850-1865.

À Paris d'abord, il put entrer en rapport avec le milieu artistique par l'intermédiaire de son frère Henri, avocat et critique d'art, de dix-huit ans son cadet. Celui-ci était très lié au peintre Constant Troyon et, depuis 1844, il était proche du sculpteur Aimé Millet et de Camille Corot, sur lequel il a laissé des Souvenirs intimes. En 1851, il participa, avec Constant Troyon et Henri Chenevard, à la fondation des Dîners du vendredi qui réunirent chaque semaine pendant vingt-cinq ans des artistes et des gens de lettres tels qu'Antoine-Louis Barye, Gustave Courbet, Eugène Fromentin, Charles-François Daubigny, Alexandre Cabanel, Victor de Laprade, Jules Sandeau, Paul de Musset ou Gustave Planche. C'est là que Jules Dumesnil fut encouragé dans ses premières recherches par Troyon et par Célestin Nanteuil, là qu'il entra en contact avec Renouard, éditeur de l'Histoire des peintres de Charles Blanc, autre habitué des Dîners du vendredi. La plupart des ouvrages de Dumesnil paraîtront sous cette enseigne, ainsi que le Salon dont son frère fit la critique en 1859. Mais, c'est à Rome, sa ville de prédilection, que Dumesnil, au cours de l'hiver 1850-1851, avait conçu le projet et entamé les travaux de son Histoire des plus célèbres amateurs. Après une visite des Stanze de Raphaël, il entreprit des recherches sur la vie du peintre qui l'amenèrent à étudier ses relations avec Baldassarre Castiglione, lesquelles allaient constituer le sujet du chapitre d'ouverture de son étude. Ce premier intermède romain fut déterminant à plus d'un titre. Il le gagna définitivement à un idéal classique conjuguant la tradition du Beau antique et l'étude de la nature, modèle que son Histoire des plus célèbres amateurs invoquera à mainte reprise et qui explique bon nombre de ses choix et de ses interprétations. C'est aussi à Rome, au cours de ce même hiver, que Dumesnil eut la chance de rencontrer un écrivain d'une érudition prodigieuse, Jean-Jacques Ampère (1800-1864), grand connaisseur de l'histoire et des antiquités romaines et dont les quatre volumes de l'Histoire romaine à Rome allaient paraître quelques années plus tard. Ampère était bien à même d'aiguiller la curiosité de Dumesnil vers les œuvres d'un Johann Joachim Winckelmann ou d'un Jean-Baptiste Seroux d'Agincourt qui firent chacun l'objet d'un chapitre de son Histoire des plus célèbres amateurs. À Rome, enfin, il put avoir accès à de riches bibliothèques privées, comme celle d'Alexis Le Go, secrétaire de l'Académie de France à Rome, ainsi qu'à certains fonds d'archives, ceux notamment du palais Albani.

Le premier volume d'Histoire des plus célèbres amateurs, consacré à l'Italie, paraît en 1853. Quatre titres suivent entre 1857 et 1860 : trois volumes traitant des amateurs français et un volume des amateurs étrangers. Dans la brève préface, s'étonnant du peu d'intérêt que les biographies d'artistes ont manifesté jusqu'alors pour les personnalités des amateurs d'art, Dumesnil souligne que le goût de ces derniers « a souvent réagi sur celui des artistes, et que les plus grands maîtres n'ont pas échappé à leur influence ». C'était poser la question de l'histoire du goût et de la part qu'elle méritait de prendre dans l'histoire des arts. Mais la suite répond imparfaitement à ces prémisses, faute d'une conception d'ensemble. Si l'on peut déduire une idée directrice de cette série d'études, elle tient dans la ferme conviction que les principaux amateurs et protecteurs des arts ont maintenu au cours du temps l'idéal de la beauté classique et du « grand style », d'abord en communion d'esprit avec les artistes, durant l'âge d'or du XVIe siècle italien et du XVIIe siècle français, puis, à partir de la Régence, à l'encontre de ces derniers et à contre-courant des corruptions du siècle, en attendant que l'art, avec Raphaël Mengs et surtout Jacques David, rentre dans une meilleure voie. Cette position de principe qui opposait l'immuabilité du beau à la mobilité des modes et s'accordait au point de vue soutenu par son frère dans la préface de son Salon de 1859 ne pouvait suffire à organiser en une totalité cohérente la somme de trouvailles que recueillait Dumesnil. Aussi est-ce en amateur de curiosités qu'il compose sa galerie de portraits d'amateurs et de curieux, plutôt qu'en historien soucieux de se forger une méthode. Cela explique le caractère rhapsodique de l'ensemble et l'absence d'un schéma ordonnateur vraiment adapté à son sujet. L'ordre retenu est calqué sur les cloisonnements traditionnels de l'histoire de la peinture : répartitions nationales et par écoles, chacune d'elles étant le plus souvent illustrée par un couple de figures représentatives. L'Italie d'abord : après Castiglione et Raphaël, l'Arêtin et Titien pour l'école vénitienne, Don Ferrante Carlo et Louis Carrache pour les Bolonais, puis le Commandeur del Pozzo, protecteur de Nicolas Poussin. La France ensuite, Colbert et Charles Le Brun en tête ; la monographie consacrée à Mariette évoque Pierre Crozat et le comte de Caylus, l'influence de la Pompadour sur le gouvernement des Beaux-Arts et la protection toute particulière que l'intendant Marigny accorda à Joseph Vernet. Dans le dernier volume, Amateurs français, une biographie de Jean-Baptiste Seroux d'Agincourt, comprenant un résumé traduit de l'italien d'après Giovanni Gherardo De Rossi de l'Histoire de l'art par les monuments et un portrait d'Angelica Kauffmann, côtoie une courte notice sur Thomas-Aignan Desfriches, due à son petit-fils Paul Ratouis, en introduction à une suite nombreuse de lettres inédites adressées à Desfriches par Joseph Vernet, Jean-Baptiste Descamps, Jean Siméon Chardin, Joseph Marie Vien, Charles-Joseph Natoire, Jean-Baptiste Perronneau, etc. Les Amateurs étrangers ferment la marche : le duc d'Olivarès répond à Vélasquez, puis Dumesnil considère les principaux amateurs anglais du temps de Jacques Ier et de Charles Ier : Pembroke, Hamilton, Montague et Buckingham, les Flamands ensuite, Nicolas Rockox et Gaspar Gevaërts, dans leurs relations avec Rubens. Huygens et Jean Six pour la Hollande ; l'Allemagne enfin : Pirckheimer et son intimité avec Albert Dürer précède une dernière partie, en dix chapitres, sur la vie et l'œuvre de Winckelmann.

On est frappé dès l'abord par le caractère disparate de l'ensemble. Le terme d'« amateur » recouvre ici une grande variété de situations et des réalités fort diverses, qu'il s'agisse de la politique des arts conduite par des hommes d'État, des pratiques du mécénat privé ou des activités de connaisseurs, érudits, historiens ou artistes. Quant aux sources, beaucoup sont de seconde main, mais Dumesnil eut le mérite de rendre accessible par ses choix et ses traductions un grand nombre d'écrits peu ou mal connus en France avant lui : notamment le Recueil des lettres sur la peinture, la sculpture et l'architecture, dont le custode de la bibliothèque du Vatican, Giovanni Bottari, avait fait paraître sept volumes entre 1754 et 1773. Au cabinet des estampes de la Bibliothèque impériale, Dumesnil a consulté des recueils imprimés d'une grande rareté, comme ceux du vénitien Zanetti, ou le Traité de la méthode antique de graver en pierres fines de Laurent Natter. Surtout, il y a mis au jour un grand nombre de catalogues, qu'il cite et utilise sans donner toutefois un exposé systématique de leur contenu : catalogue publié en 1781 par Bassan et Poullain des objets d'art et curiosités qui composaient le cabinet de Marigny, catalogue du cabinet Crozat de 1741 pour lequel Caylus grava plusieurs pièces et dont Mariette rédigea toutes les notices concernant les peintres, édition du cabinet de Jean-Baptiste Boyer d'Aiguilles (1741), etc. De fait, les recherches de Dumesnil participent d'un courant d'études qui s'esquissait à peine en ces années 1850 : Charles Blanc fera paraître Le Trésor de la curiosité tiré des catalogues de vente en 1857-1858, Les Collectionneurs de l'ancienne France d'Edmond Bonnaffé ne sera publié qu'en 1873, son Dictionnaire des amateurs français au XVIIe en 1884, et la mince brochure de Louis Clément de Ris, Les Amateurs d'autrefois, date de 1877.

Enfin, Dumesnil a beaucoup contribué à la connaissance que nous avons de certains artistes mineurs des XVIIe et XVIIIe siècles, soit qu'il traduise de larges extraits du Diario de la pastelliste Rosalba Carrera, soit qu'il donne, en publiant la correspondance d'Aignan-Thomas Desfriches, un précieux témoignage sur la vie artistique dans les dernières années de l'Ancien Régime, soit qu'il retrace les voyages du peintre, dessinateur et architecte Louis-François Cassas. Au gré de ses trouvailles, il a mis en lumière bien des faits et des détails qui intéressent les pratiques et les échanges du monde des arts, entre la France et l'Italie notamment. Il y était prédisposé par son profond amour de Rome, de ses monuments et de son histoire. Son livre le plus attachant demeure sans doute le recueil d'études qu'il publia en 1865, Voyageurs français en Italie, et qui contient une description des fouilles effectuées par Pietro Rosa dans les jardins Farnèse. Ce même amour de Rome qui faisait le fond de ses portraits de Seroux d'Agincourt et de Winckelmann imprègne tout autant les monographies qu'il consacra sur le tard à Jules II et à Sixte-Quint. Là encore, c'est le point de vue de l'amateur qui domine : Dumesnil n'avait pas l'ambition d'écrire la « grande » histoire. Jules Barbey d'Aurevilly le lui a reproché dans des pages d'une férocité d'ailleurs somptueuse.

Monica Preti-Hamard

Principales publications

Bibliographie critique sélective

  • Dumesnil Henri. – Le Salon de 1859. Paris : Vve J. Renouard, 1859, in-18°, 230 p.
  • Ampère Jean-Jacques. – L'Histoire romaine à Rome. Paris : Michel Lévy, 1866-1872, 4 vol., in-8°.
  • Dumesnil Henri. – Corot : souvenirs intimes. Paris : Rapilly, 1875, in-8°, 138 p., portrait.
  • Dumesnil Henri. – Troyon : souvenirs intimes. Paris, 1888, in-8°, 213 p.
  • Dumesnil Henri. – Aimé Millet : souvenirs intimes. Paris : A. Lemerre : Rapilly, 1891, VI-101 p., portrait.
  • Ampère André-Marie et Jean-Jacques. – Correspondance et souvenirs (de 1805 à 1864). Paris : J. Hetzel, 1875, 2 vol., in-18°, vol. II, p. 203-210.
  • Barbey D'Aurevilly Jules. – XIXe siècle. Les œuvres et les hommes. Sensations d'histoire. Paris : Maison Quantin, 1887, p. 161-176 (sur l'Histoire de Jules II, par M. A.-J. Dumesnil).
  • Discours prononcés sur la tombe de M. Jules Dumesnil, ancien sénateur, vice-président du conseil général, officier de la Légion d'honneur et de l'instruction publique, à Puiseaux, le 24 août 1891. Orléans : impr.Giradot, 1891, 7 p. (Comprend : discours de M. P. Boegner, préfet du Loiret ; discours de M. A. Cochery, président du conseil général du Loiret ; discours de M. Dupont-Vernon de la Comédie-Française, professeur au conservatoire, ancien conseiller municipal de Puiseaux).
  • Dumesnil. InRobert Adolphe, Bourtolen Edgar, Cugny Gaston, dir. – Dictionnaire des parlementaires français : comprenant tous les membres des assemblées françaises et tous les ministres français depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889. Paris : Bourloton, 1891, 5 vol., in-8°.
  • Roman d'Amat Jean-Charles, Prévost Michel, dir. – Dictionnaire de biographie française. Vol. 12. Dugueyt-Espigat-Sieurac. Paris : Letouzey et Ané, 1970.

Sources identifiées

Orléans, Archives départementales du Loiret

  • Fonds de la préfecture
    • 10 T 28 : dossier de restauration de l'église de Puiseaux (devis, plans, correspondance) daté de 1846-1852
  • Minutes de notaires : notaire Louis Bordellet
    • 3 E 27385 : contient en particulier : bail par Antoine-Jules Dumesnil, avocat, à Louis Dupre, laboureur, de la ferme de Bardilly, à Puiseaux, 9 février 1845
    • 3 E 27393 : contient en particulier : vente par Antoine-Jules Dumesnil à Étienne Miger et autres de terres sises à Desmonts, 24 janvier 1847
    • 3 E 27409-27410 : contient en particulier : bail par Antoine-Jules Dumesnil, conseiller général du Loiret et maire de Puiseaux, à Jacques Foiry et autres, du parc Gauthier, à Puiseaux, 15 février 1853 ; donation de rentes par Antoine-Jules, Édouard et Henri Dumesnil au bureau de bienfaisance de Puiseaux, 16 juin 1853
    • 3 E 27443-27444 : contient en particulier : cahier des charges pour la vente du parc Gauthier, à Puiseaux, appartenant à Antoine-Jules Dumesnil et à Anne Colin, son épouse, avec plan, 12 décembre 1861 ; vente par Anne Colin, épouse d'Antoine-Jules Dumesnil, à Albert-Florizel de Drouin, comte de Rocheplatte, d'une partie du parc Gauthier, à Puiseaux, 28 février 1862
  • Collection Jarry
    • 21 J 1994 (2 Mi 3125) : dossier des élections de 1849
    • 21 J 2007 (2 Mi 3138) : requête d'Antoine-Jules Dumesnil, avocat, membre du conseil général du Loiret depuis 1833 pour obtenir le poste de préfet du département du Loiret
  • Charles Cuissard, bio-bibliographie du Loiret, mss. O 1854, n. d. (vers 1905), 5 vol., p. 465-466
  • Fonds Jules Devaux
    • 20 J 79 : fiches biographiques sur Antoine-Jules Dumesnil et sur Henri Dumesnil, 4 p.

    En complément : Voir la notice dans AGORHA