BABELON, Ernest(7 novembre 1854, Sarrey [Haute-Marne] – 3 janvier 1924, Paris)

Ernest Babelon et Baldwin Brett, Photographie tirée du magazine de l'American Numismatic Society (ANS), v. 4, n°2, 2005. Ernest Babelon est assis à gauche.

Auteur(s) de la notice : BODENSTEIN Felicity

Profession ou activité principale

Numismate, glyptographe, archéologue, directeur du Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale

Autres activités
Historien de l'art, historien, critique, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, membre de la Ligue de la patrie française et du Comité de la rive gauche du Rhin

Sujets d'étude
Numismatique antique, archéologie classique, orientale et nationale, camées et pierres précieuses, médaille artistique

Carrière
1874-1878 : études supérieures à l'École des chartes
1878 : recruté pour le Cabinet des médailles par le directeur de la Bibliothèque nationale, Léopold Delisle
1881-1882 : fouilles archéologiques en Tunisie avec Salomon Reinach
1892 : nommé directeur du Cabinet des médailles
1897 : élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres
1900 : nommé chevalier de la Légion d'honneur
1902 : prononce le premier cours public de numismatique et de glyptique au Collège de France
1904 : contribue à la fondation de la Société française des fouilles archéologies
1908 : une chaire de numismatique antique et médiévale lui est attribuée d'une manière définitive au Collège de France
1912 : vice-président de la section d'archéologie du Comité des travaux historiques
1917 : réouverture du Cabinet des médailles dans ses nouveaux locaux
1924 : mort de Babelon

Étude critique

Au tournant du XXe siècle, Ernest Babelon fut le principal promoteur d'une numismatique moderne, véritable science auxiliaire de l'histoire et de l'histoire de l'art, avec un objet de recherche désormais clairement défini. La monnaie ancienne serait considérée comme « à la fois, un organe social, un élément d'information sûre pour les annales de tous les temps et une œuvre d'art ». Entré au Cabinet des médailles et antiques de la Bibliothèque nationale en 1878, Babelon en devint le directeur en 1892, occupant ce poste pendant trente-deux ans. Il puisa la matière de son œuvre prolifique presque intégralement dans ses collections, incarnant ainsi le modèle du conservateur moderne. Il ne négligea pour ainsi dire aucun aspect d'un fonds particulièrement ancien et complexe, décrit par René Cagnat comme ce « mélange merveilleux de toutes les civilisations, depuis les plus archaïques jusqu'aux plus modernes ». La bibliographie de Babelon couvre presque tous les champs du savoir archéologique, chose d'autant plus remarquable qu'il produisit des ouvrages qui demeurent des références et évita toujours l'écueil de la dispersion. Il fit de la numismatique grecque son terrain de prédilection, se distinguant internationalement dans cette spécialité. De fait, son érudition s'est construite alors qu'on vit apparaître, face à la démultiplication des découvertes et des connaissances, une armée de spécialistes ; désormais chaque archéologue, chaque numismate devait porter une épithète lui attribuant une aire géographique ou une période chronologique. Babelon comprit cette évolution comme une nécessité, s'y adaptant d'une manière pragmatique et non pas absolue. Ainsi, toute sa politique muséale fut une tentative de trouver un équilibre entre son désir de rester fidèle aux traditions du « plus ancien musée de France » comme il aimait à le rappeler, et sa volonté de voir le département trouver sa place dans l'ère des sciences spécialisées.

D'origine sociale modeste, Babelon était petit-fils de maçon et fils de coutelier. Ses aptitudes scolaires furent remarquées à l'École primaire et ses parents firent des sacrifices financiers pour l'envoyer au petit séminaire de Langres. En 1874, il monta à Paris et réussit le concours d'entrée à l'École des chartes. Sa première formation fut donc celle d'historien, et ce fut après sa thèse Les Bourgeois du roi au Moyen Âge que Léopold Delisle le fit entrer à la Bibliothèque. Il fut donc le premier représentant au Cabinet des médailles d'une nouvelle génération de conservateurs ayant reçu une formation professionnelle au préalable. En effet, jusque-là, on y avait très souvent accueilli des amateurs autodidactes ayant acquis une connaissance des médailles par la fréquentation assidue du Cabinet. Il y fit son apprentissage de la numismatique les objets à la main, en classant les doubles des monnaies du département, guidé par l'œil aguerri d'Ernest Muret et de Henry Cohen. Toutefois, pour mieux assumer ses nouvelles fonctions, il suivait les cours publics d'archéologie professés par François Lenormant à la Bibliothèque nationale. Ils lui fournirent les bases théoriques de l'étude des monnaies et lui révélèrent l'Orient ancien. Afin d'approfondir lui-même les recherches dans ce domaine, il s'initia à l'École pratique des hautes études à l'hébreu, au phénicien et à l'assyrien. Or, une vraie expérience de terrain était devenu progressivement un élément essentiel de toute formation archéologique. Il l'acquit, accompagné de Salomon Reinach, lors d'une mission en Tunisie, sur le site de Carthage en 1883. Les inscriptions et statues découvertes entrèrent à la Bibliothèque nationale et leur travail donna lieu à une publication, Carthage, en 1896.

Il passa très rapidement du statut d'élève à celui de maître. Lenormant mourut en 1884, laissant inachevée son Histoire ancienne de l'Orient, Babelon la reprit, rédigeant le quatrième tome sur la Chaldée et l'Assyrie pour lequel Lenormant n'avait laissé aucune indication et produisant ainsi une première synthèse sur ces découvertes récentes. Babelon subdivisa l'archéologie en deux sections : l'archéologie de l'art et l'archéologie des usages et ustensiles. Ce fut à la première qu'il se consacra dans les descriptions des monuments du Cabinet pour la Gazette archéologique, revue de vulgarisation qui voulait favoriser le renouveau d'intérêt des artistes pour l'Antiquité ; il la dirigea de 1887 à 1889. Parallèlement à ses travaux, il participa activement aux commissions et sociétés liées à la promotion de l'archéologie. Il présida la section d'archéologie du Comité des travaux historiques et scientifiques, la Commission de l'Afrique du Nord et la Société française des fouilles archéologiques, laquelle joua un rôle important dans l'ouverture de chantiers archéologiques nouveaux en France et à l'étranger. Mais, il fut surtout celui qui sut « reconnaître au toucher l'authenticité d'une monnaie » ; dans la correspondance du Cabinet des médailles, on voit qu'il était considéré comme le dernier recours à invoquer devant un problème numismatique épineux.

L'entrée au Cabinet des médailles, en 1877, de la collection Ailly augmenta de façon significative le fonds des monnaies romaines, et fournit à Babelon la matière de son premier grand ouvrage numismatique, La Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine. D'après Camille Jullian, son « désir patriotique de ne pas laisser l'Allemagne de Mommsen monopoliser en quelque sorte les hautes études de numismatique romaine » l'avait encouragé dans cette entreprise. Sa méthode se distingua d'emblée par celle de son prédécesseur, Henry Cohen, auteur de Description générale des monnaies de la République romaine de 1857. Son classement est accompagné d'une mise en contexte de l'histoire monétaire, qui dépasse ainsi la sèche nomenclature, il aborde l'histoire des familles romaines qui frappèrent la monnaie et il interprète les représentations mythologiques et allusions historiques.

Avec Babelon, les séries grecques du Cabinet des médailles retrouvèrent un nouveau maître ; le regard toujours porté sur les travaux accomplis à l'étranger, il s'inspira des British Museum Coins Catalogue, série lancée en 1873, pour ses deux catalogues publiés respectivement en 1890 et 1893. Ceux-ci traitaient pour la première fois les monnaies des rois de Syrie, d'Arménie et de Commagène et puis des Perses Achéménides du musée. Invoquant à nouveau des arguments patriotiques, il obtint de l'État en 1897, qu'il se porte acquéreur de la collection de monnaies grecques d'Asie Mineure de William Henry Waddington pour la somme très conséquente de 421 000 francs. La même année, il fut élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres qui lui confia la tâche de poursuivre le projet de Waddington d'un recueil général des monnaies grecques d'Asie Mineure, tâche d'autant plus essentielle que Theodor Mommsen avait annoncé l'intention de l'Académie de Berlin de lancer un projet analogue. Il le publia conjointement avec Théodore Reinach, en quatre volumes, entre 1904 et 1912. Parallèlement, il entreprit son monumental Traité des monnaies grecques et romaines, véritable grammaire de la numismatique qu'il voulait comme une version actualisée de la Doctrina numerum veterum d'Eckhel. Cet ouvrage remontait à 1798 et était encore considéré comme la pierre de touche de la discipline. Il ne put achever son Traité, qui devait comprendre une partie doctrinale, théorique et une partie descriptive : celle-ci n'irait pas au-delà du IVe siècle av. J.-C., et il fit appel à Jacques de Morgan pour traiter des monnaies perses. Toutefois, l'un des aspects méthodologiques les plus innovants de son travail ressort dans Les Origines de la monnaie considérées au point de vue économique et historique, publiées en 1897, où il établit des liens entre des théories économiques contemporaines et les séries monétaires qu'il présente comme « des plus fécondes des annales de l'évolution économique des sociétés civilisées ». Il déplorait la spécialisation qui reste aveugle aux apports d'autres disciplines et exprimait son admiration pour Mommsen, « à la fois un juriste, un économiste et un historien [qui] voulut pénétrer l'âme de la monnaie, et la considérer en elle-même dans son rôle social et comme intermédiaire du commerce pris dans son acception la plus large ». L'approche économique était un moyen de démontrer une indéniable importance aux études numismatiques : les monnaies étant un signe visible du commerce, qui « dans l'organisme de la société, joue le rôle de la circulation du sang dans l'organisme de tout corps vivant ».

Il souhaitait communiquer au plus grand nombre l'importance de ces études et rendre la numismatique attrayante pour une nouvelle génération de jeunes chercheurs. Ainsi dès 1882, il contribua avec Anatole de Barthélémy et Gaston Schlumberger à la relance de la Revue numismatique. Dès le début des années 1890, il élabora le projet d'un cours de numismatique à l'École pratique des hautes études, afin de poursuivre la voie de l'enseignement de cette discipline ouverte par Lenormant. Finalement, son projet trouva réalisation dans des cours de numismatique et de glyptique professés à partir de 1902 au Collège de France avec l'encouragement de Charles Ephrussi, directeur de la Gazette des Beaux-Arts. L'objectif de Babelon était de montrer qu'« une suite de monnaies antiques est bien la résurrection du passé par les images ». Il voulait délimiter un terrain de recherche propre à la numismatique, car jusqu'alors elle n'avait « guère fait l'objet que de leçons accessoires des cours d'archéologie ; elles n'ont été que des annexes, des épisodes secondaires et volontiers négligeables de l'enseignement classique ou médiéval ». En 1908, cette initiative fut pérennisée par la création, au Collège de France, de la première chaire de numismatique de l'Antiquité et du Moyen Âge. Ces cours inspirèrent à la Sorbonne, au début des années 1900, les premières thèses consacrées à la numismatique. Ils participèrent également à une renaissance des études de la glyptique, que Babelon déclara comme le deuxième objet de recherche prioritaire du Cabinet des médailles. L'étude des monnaies anciennes profita d'un renouveau d'intérêt pour la médaille artistique. Si Babelon jugeait durement la monnaie contemporaine, « ce vulgaire instrument de nos échanges quotidiens, si pauvre comme invention », il s'intéressa de près à la production des médailleurs artistiques comme Oscar Roty et Jules Clément Chaplain. Il rendait compte des médailles présentées au Salon pour la Revue des arts anciens et modernes et exposa sa conception d'une belle composition monétaire qui devait « réduire un sujet sans qu'il paraisse moins grand, en extraire, pour ainsi dire, la substance ». Pour répondre au nouveau goût du public, il organisa au Cabinet des médailles pour la première fois une exposition chronologique et scientifique des médailles françaises.

La direction de Babelon s'avéra fondamentale pour l'avancement des travaux de catalogage du fonds du département, avec une multiplication considérable des projets et des publications. C'était l'aboutissement d'un long processus qui avait débuté dans les années 1850, quand, pour réparer les carences évidentes dans ce domaine essentiel la Bibliothèque nationale lança une politique générale de catalogage. Mais cela supposait que chaque travailleur et conservateur du musée participe, en plus de ses tâches régulières, à l'établissement d'un catalogue raisonné. Or, ce principe ne s'imposa définitivement qu'à partir des années 1890. Tandis qu'il déléguait avec efficacité ce travail, Babelon se lança lui-même dans des ouvrages d'une qualité exceptionnelle, ainsi son Catalogue des camées antiques et modernes de la Bibliothèque nationale, publié en 1897. Cet ouvrage a le rare mérite d'être une véritable mine d'informations sur l'histoire des collections, tout comme son Catalogue des bronzes antiques de la Bibliothèque nationale, rédigé en collaboration avec Adrien Blanchet et publié en 1895. Ils se distinguaient donc par leur caractère didactique ; à chaque fois la partie descriptive fut précédée de commentaires techniques. On voit que la spécificité de sa démarche était de mettre en valeur toutes les séries de ce vaste fonds. Il s'attaqua notamment au parent pauvre des collections en termes de classement et catalogage : les séries d'antiques. Ce fut sous la direction de Babelon encore qu'on épura un fonds où s'étaient accumulés au fil des années des objets qui n'entraient pas dans les compétences des conservateurs, ou qu'on n'avait pas la possibilité d'exposer, notamment un grand nombre d'inscriptions latines, des objets ethnologiques, et de grands monuments égyptiens et gallo-romains. Ceux-ci ont progressivement trouvé leur place au Louvre, au musée de Saint-Germain-en-Laye et au musée Guimet. Babelon rejeta le projet pour l'établissement d'un musée épigraphique à la Bibliothèque nationale, qui connaissait alors des problèmes considérables pour loger ses collections convenablement. Par principe, il ne souhaitait pas voir se former un musée qui n'aurait pas un potentiel de développement assez grand et qui ne pourrait donc jamais constituer un outil de travail complet. Mais Babelon ne voulait pas voir, au nom de la rationalisation, s'effacer l'histoire de son département. Il cherchait au contraire à se documenter sur ce passé et à préserver des aspects de son caractère primitif de « cabinet d'amateur » ; il insista sur le maintien et la mise en valeur du fonds ancien et des donations qui formaient les séries antiques de céramiques, de bronzes et autres objets archéologiques.

Les dernières années de la carrière de Babelon furent fortement conditionnées par les événements de la guerre. Que ce soit en tant que directeur du Cabinet des médailles ou en tant qu'historien, il comprit son travail pendant ses années comme un effort de guerre. Si le langage militaire était récurrent dans le monde savant depuis la fin du XIXe siècle – Babelon avait dénoncé dès 1897 le « désarmement de l'érudition française » – , la guerre de 1914 allait le pousser vers une instrumentalisation très explicite de l'histoire qui devint une véritable arme. Pour citer François Delaborde, il laissa « de côté les travaux de sereine érudition » et publia de 1916 à 1918, La Grande Question d'Occident. Le Rhin dans l'histoire. Fascinante œuvre de propagande, elle se constituait en fait d'un ensemble d'arguments historiques en prévision de futures négociations lors de la victoire française, à laquelle il ne se permit pas de douter. Il nous a également laissé un récit qui raconte la vie du musée pendant ces années difficiles et qui permet de comprendre la multitude de problèmes qui se posèrent alors aux conservateurs. Il mourut en 1924, après avoir organisé la réouverture du Cabinet des médailles dans ses locaux actuels donnant sur le jardin et la rue Vivienne avec une présentation qui devait permettre la mise en valeur de toutes les séries du musée. Pourtant ce fut sous sa direction que le département devint définitivement un centre de recherche spécialisée dans l'étude de la numismatique. Plus largement, il fit reconnaître à cette discipline toute sa complexité et son autonomie. Il fournit aux futurs chercheurs les outils nécessaires à l'exploitation scientifique de l'un des fonds numismatiques les plus riches d'Europe.

Felicity Bodenstein, doctorante en histoire de l'art à l'université de Paris IV Sorbonne, chercheuse associée à la Bibliothèque nationale de France

Principales publications

Ouvrages et catalogues d'expositions

Articles

  • Mélanges numismatiques. Paris : C. Rollin et Feuardent, 1892-1912.
  • « Chapiteaux historiés de Vienne ». Gazette archéologique, 1880, p. 216-219.
  • « Miroir étrusque ». Gazette archéologique, 1880, p. 108-111.
  • « Les Inscriptions cunéiformes relatives à la prise de Babylone par Cyrus ». Annales de philosophie chrétienne, 1881, p. 340-372.
  • « Du commerce des Arabes dans le nord de l'Europe avant les croisades, d'après les trouvailles de monnaies ». Bulletin de l'athénée oriental, 1882, p. 3-33, 129-133.
  • « Carthage et l'archéologie punique en Tunisie ». American Journal of Archaeology, 1885, p. 173-181.
  • « Une monnaie d'or d'Alexandria Troas ». Revue numismatique, 1885, p. 28-33.
  • « Intailles antiques de la collection de Luynes ». American Journal of Archaeology, 1886, p. 286-294.
  • « Monnaies nabatéennes inédites ». Revue numismatique, 1887, p. 369-377.
  • « Figures d'applique en bronze du Cabinet des médailles ». Gazette archéologique, 1888, p. 304-307.
  • « Quelques remarques sur des monnaies d'Afrique et d'Espagne ». Revue numismatique, p. 393-400, p. 502-515.
  • « La Tradition phrygienne du déluge sur les monnaies d'Apamée ». Revue de l'histoire des religions, t. XXIII, 1891, p. 26-39.
  • Mélanges numismatiques. Paris : C. Rollin et Feuardent, 1892-1912 : regroupement des articles les plus importants sur la numismatique d'E. Babelon.
  • « Études sur les monnaies primitives d'Asie mineure. Trouvaille de Samos ; chronologie des monnaies de Samos ». Revue numismatique, 1894, p. 149-163, 253-283.
  • « L'Or et l'argent dans l'antiquité ». La Science sociale, t. XII, 1896, p. 37-76, 329-356, 422-444, 609-623.
  • « Gétas, roi des Édoniens ». Journal international d'archéologie numismatique, 1898, p. 1-10.
  • « Les Origines du portrait sur les monnaies grecques ». Revue de l'art ancien et moderne, 1899, p. 89-102 ; 177-186.
  • « La Silique romaine, le sou et le denier de la loi des Francs saliens ». Journal des savants, 1901, p. 105-121.
  • « Vercingétorix ; étude d'iconographie numismatique ». Revue numismatique, 1902, p. 17 35.
  • « Les Monnaies de Septime Sévère, de Caracalla et de Géta relatives à l'Afrique ». La Rivista italiana di numismatica, 1903, p. 157-174.
  • « Le Dieu Eschmoun ». In Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, 1904, p. 231-239.
  • « Les Origines de la médaille en France ». Revue de l'art ancien et moderne, 1905, p. 161-179, 277-294.
  • « Les Origines et l'histoire de l'enseignement de la numismatique ; leçon d'ouverture du cours de numismatique antique et médiévale faite au Collège de France, le 10 décembre 1908 ». Revue politique et littéraire, 1908, n° 25, p. 769-814.
  • « J.-C. Chaplain et l'art de la médaille au XIXe siècle, I ». Revue de l'art ancien et moderne, 1909, p. 435-450.
  • « J.-C. Chaplain et l'art de la médaille au XIXe siècle, II ». Revue de l'art ancien et moderne, 1910, p. 65-76, p. 109-120.
  • « La Politique monétaire d'Athènes au Ve siècle avant notre ère ». Revue numismatique, 1913, p. 457-485.
  • « Attila dans la numismatique ». Revue numismatique, 1914, p. 297-328.
  • « Le Cabinet des médailles pendant la guerre ». Revue numismatique, 1919, p. 141-162.
  • « Le Salon Louis XV au cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale ». La Revue de l'art ancien et moderne, 1919, 14 p.
  • « Le Tombeau du roi Childéric et les origines de l'orfèvrerie cloisonnée ». In Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France, 1923, p. 1-113.

Bibliographie critique sélective

  • Mazerolle Fernand. – Manifestation en l'honneur de E. Babelon, biographie et bibliographie numismatique. Paris : Raymond Serrure, 1912, 8 p.
  • Le Suffleur David . – « Ernest Babelon ». Aréthuse, n° 4, 1924, p. 112-140.
  • Le Suffleur David . – « Bibliographie des travaux d'E. Babelon ». Aréthuse, n° 4, 1924, p. 158-180.
  • Dieudonné Adolphe E. – « L'œuvre numismatique d'Ernest Babelon ». Revue numismatique, 1924, p. 145-204.
  • Jullian Camille. – « L'œuvre d'Ernest Babelon ». La Revue des deux mondes, 1924, 15 février, p. 795-807.
  • Cagnat René. – « Notice sur la vie et les travaux d'Ernest Babelon ». In Comptes-rendus de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, 1925, p. 86-135.
  • Babelon Jean-Pierre. – « Un chartiste venu du monde rural : le cas d'Ernest Babelon ». In L'École nationale des chartes, Histoire de l'école depuis 1821. Paris : éditions Gérard Klopp, 1997, p. 151-156.
  • Bodenstein Felicity. – Le Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale, 1848-1917. Mémoire de Master 2 : Paris, université de Paris IV, 2006, 146 p.

Sources identifiées

Paris, Archives nationales

  • F17 26702 : dossier administratif de la fonction publique

Paris, bibliothèque de l'Institut de France

  • Mss 4294 : lettres des membres de l'Académie des inscriptions et belles-lettres (1883-1914), lettres d'E. Babelon (ff. 222-251)

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits

  • Nouvelles acquisitions françaises
    • Ms. 11279 : correspondance avec Eugène Muntz
    • Ms. 13012 : correspondance avec Henri Omont
    • Ms. 14630 : correspondance avec Marius Sepet et à Eugène-Gabriel Ledos
    • Ms. 24260 : collection d'autographes de Félix et Paul Nadar
    • Ms. 24418 : correspondance avec Paul Meyer
    • Ms. 24525 : correspondance avec Germain Bapst

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Monnaies, médailles et antiques

  • Fonds Ernest Babelon, 1 APM 1 à 58, comprenant des correspondances mais surtout des épreuves et des notes de travail
  • Archives du département des Monnaies, médailles et antiques : ACM 13 (1873-1880) à ACM 27 (1922-1924), correspondance reçue, rapports rédigés par E. Babelon concernant la vie du département

En complément : Voir la notice dans AGORHA