Pellegrini, EmanueleChercheur invité (mai-juin)

Biographie

Emanuele Pellegrini, docteur en histoire de l’art, est actuellement chercheur à l’Université de Venise, Ca’ Foscari et Visiting Professor à l’IMT – Institute for Advances Studies de Lucques. Sa thèse, soutenue en 2005 à l’Université de Pise et publiée en 2008, est consacrée à l’Epistolario di Innocenzo Ansaldi (1734-1816), et à la méthode de travail des savants dans la République des Lettres au XVIIIe siècle. Dans la même université il a obtenu en 2008 le diplôme de spécialisation post-laurea en histoire de l’art. Il a été chercheur postdoctoral à l’École Normale Superiore de Pise, à l’IMT de Lucca, chercheur contractuel à l'Université d'Udine (2008-2010), et il est chargé d’enseignement à la Scuola di Specializzazione de l’Université de Sienne. Ses recherches portent sur l’étude de l’art, des théories et de la littérature artistique entre XVIIIe et XXe siècle, en particulier sur la figure de Carlo Ludovico Ragghianti, sur l’histoire de la protection du patrimoine culturel et artistique, sur les rapports entre histoire de l’art et les humanités numériques. Il est fondateur et membre de la rédaction du www.patrimoniosos.it et directeur de Predella. Journal of Visual Arts.

 

Bibliographie restreinte (2004-2014)

  • "Il carteggio von Schlosser-Ragghianti: qualche anticipazione", in Ragghianti critico e politico, atti del convegno di Cassino, a cura di R. Bruno, Milano, Franco Angeli, 2004, p. 259-290;
  • "Gli occhi del Sismondi: le arti figurative nelleRepubbliche italiane del Medioevo", Antologia Vieusseux, 35, 2006, p. 7-58;
  • Da Raffaello a Maratti. Artisti e committenti in Valdinievole, Pisa, ETS, 2007;
  • Settecento di carta. L’epistolario di Innocenzo Ansaldi, Pisa, ETS, 2008;
  • Regioni e musei. Politiche per i sistemi museali dagli anni Settanta ad oggi, Roma, Jacobelli, 2009 (avec D. la Monica);
  • Descrivere Lucca. Viaggio tra note, inventari, guide dal XVII al XIX secolo, (dir.) E. Pellegrini, Pisa, ETS, 2009;
  • Studi su Carlo Ludovico Ragghianti, (dir.) E. Pellegrini, numero monographique de Predella, 2, 2010;
  • Ornamento, stile, Kunstwollen: una lettura di Stilfragen di Alois Riegl (e una lettera di Schlosser a Berenson), in Atti dell’Accademia Nazionale dei Lincei. Rendiconti, serie IX, vol. XXI, fascc. 1-2, 2010, p. 239-283;
  • Tra Longhi e Berenson: Ragghianti ‘conoscitore’, «Critica d’Arte», 41-42, 2010, p. 36-52;
  • Between history and art history: Roscoe’s Medici Lives, in S. Fletcher, Roscoe and Italy. The Reception of Italian Renaissance. History and Culture in the Eighteenth and Nineteenth Centuries, Aldershot, 2012, p. 23-42;
  • L’ombra di Tiziano: l’Annunciazione che visse più volte, in «Studiolo», 10, 2013, p. 93-109 (avec Valentina Frascarolo);
  • Digital Humanities, Digital Art History: perché un disegno leonardesco assomiglia a un tappeto svedese?, Predella, 33, 2014, p. 327-349. 

 

Projet de recherche

Les nombreux publications sur le croquis des historiens de l’art (Eastlake, Mundler, Morelli, Cavalcaselle, Venturi) nous ont montré la vitalité de cet outil et les différentes méthodologies d’usage entre XIXe et XXe siècle. À ce moment là, le croquis devient un instrument presque nécessaire aux travaux des historiens de l’art et donc nous offre la possibilité d’étudier le procès de lecture de l’œuvre par l’observateur, en analysant les mouvements de l’œil sur l’image et ses premières réactions. Le rôle du croquis est donc fondamental dans le procès de formation de la méthodologie de l’historien de l’art. Le but de la recherche sera de vérifier le différents moyens utilisés par les historiens de l’art où les croquis ressortent per se ou par rapport aux textes publiés. Il s’agit de reconstruire un certain milieu en analysant la diffusion des croquis, en comparant différents exemples et en analysant leur développement dans le sens diachronique. En particulier, il sera intéressant de vérifier le problème du rapport entre langage visuelle e langage verbal dans l’interprétation de l’œuvre d’art : de préciser le rôle des mots et des images dans l’analyse traditionelle par rapport a des autres outils (come la photographie). Il s’agit d’une série des démarches essentielles qui nous permettra de pénétrer, sur la pointe des pieds, dans l’officine de l’historien de l’art.