Noell, Matthias Chercheur invité (août-septembre)

Biographie

Matthias Noell, né en 1967, professeur en histoire de l'architecture et du design à la Burg Giebichenstein Université des arts et du design à Halle (Saale). En 2009 il a été professeur vacataire à l'Institut d'histoire de l'art de l'université de Leipzig, de 2003 à 2009, maître de conférences à l'École polytechnique de Zurich, où il a défendu son habilitation sur Theo van Doesburg en 2008. Il a travaillé comme chercheur et collaborateur scientifique au Centre allemand d'histoire de l'art, Paris, et à la Commission des monuments historiques de Brandebourg. Ses champs de recherche sont localisés dans l'histoire et la théorie de l'architecture, de l'urbanisme, du design et du patrimoine.

 

Bibliographie

Monographies

  • Im Laboratorium der Moderne. Das Atelierwohnhaus von Theo van Doesburg in Meudon – Architektur zwischen Abstraktion und Rhetorik, Zurich, 2011.
  • Das Haus und sein Buch. Moderne Buchgestaltung im Dienst der Architekturvermittlung, Bâl, 2009.
  • Der Chor von Saint-Etienne in Caen. Gotische Architektur in der Normandie unter den Plantagenêt und die Bedeutung des Thomas-Becket-Kultes, Worms, 2000.

Direction d'ouvrages (sélection)

  • Visualisierung und Imagination. Mittelalterliche Relikte in bildlichen Darstellungen der Neuzeit und Moderne, éd. Bernd Carqué, Daniela Mondini et Matthias Noell, 2 vol., Goettingen, 2006.
  • Stadtformen. Die Architektur der Stadt zwischen Imagination und Konstruktion, éd. Vittorio Magnago Lampugnani et Matthias Noell, Zurich, 2005.
  • Das Bauhaus und Frankreich. Le Bauhaus et la France. 1919-1940, éd. Isabelle Ewig, Thomas W. Gaehtgens et Matthias Noell, Berlin, 2002 (= Passagen/Passages. Jahrbuch des Deutschen Forums für Kunstgeschichte Bd. 4).

Articles (sélection)

  • «Abstraktion in der Architektur. Zerstörung der Form, Befreiung der Mittel», in Claus Dreyer et Susanne Hauseréd., Das Konkrete und die Architektur, Baunach, 2014, p. 67-80.
  • « Ich aber bin entstellt von Ähnlichkeit mit allem, was hier um mich ist. Das Motiv des architektonischen Selbstporträts in Literatur und Architektur», in Andreas Beyer et al. (éd.), Zwischen Architektur und literarischer Imagination, Munich, 2013, p. 145-176.
  • «Wörterbücher zur Architektur des Mittelalters. Anmerkungen zur Etablierung einer Wissenschaftssprache 1820-1850», in Werner Oechslin éd., Wissensformen, Zurich 2008, p. 254-271.
  • «Peindre l'espace. Remarques sur la polychromie architecturale entre les deux guerres (Taut, Le Corbusier, Van Doesburg)», in Emmanuel Guigon et al. (éd.), L'Aubette ou la couleur dans l'architecture. Une oeuvre de Hans Arp, Sophie Taeuber-Arp, Theo van Doesburg, Strasbourg, 2006, p. 92-103.
  • « ‹Nicht mehr Lesen! Sehen!› – Le livre d'architecture de langue allemande dans les années vingt», in Jean-Michel Leniaud et al. (éd.) (= Etudes et rencontres de l'Ecole des Chartes 11), Le livre d'architecture. XVe-XXe siècle. Edition, représentation et bibliothèques, Paris, 2002, p. 143-156.

Articles numérises

http://archiv.ub.uni-heidelberg.de/artdok/view/schriftenreihen/sr-32.html

 

Projet de recherche : L'invention de l'inventaire – une histoire comparative du patrimoine

L'objectif du projet de recherche est de rédiger une histoire comparative de l'inventaire des monuments historiques entre les sciences architecturales, les sciences naturelles et les sciences de la culture. L'acte de l'inventoires vise d'abord à la documentation des monuments historiques. Son produit, qui va au-delà des documents purs et isolés, est d'abord un artefact qui unit sous la forme d'un livre imprimé ou d'une série des livres, l'idée de décrire, de définir et de rassembler des monuments historiques, bref : l'inventaire visualise et établit le patrimoine. Les influences sont multiples; l'inventaire n'est pas un produit scientifique sobre et sinistrement épais mais le résultat d'une professionalisation des sciences de l'environnement bâti, de l'architecture et du patrimoine. L'invention de l'inventaire profite d'une coopération entre hommes de sciences, de la littérature et de la politique.

Parmi toutes les publications architecturales, l'inventaire caractérisé par la problématique d'intégrer la totalité des monuments connus et inconnus, conservés ou détruits dans une recherche scientifique. Point délicat aussi : le XIXe siècle a négligé d'emblée de discuter la question des valeurs des monuments, c'est-à-dire de trouver une définition précise pour la sélection, le tri entre "classement" et "non-classement".