Conte, LaraChercheuse invitée dans le domaine Histoire de l'art contemporain (janvier-mars 2012)

Biographie Lara Conte, docteure es lettres, histoire de l'art de la période contemporaine, est actuellement chargée de l'enseignement d'histoire de l'art contemporain à l'université de l'Insubria, à Côme. En 2003 elle a obtenu le diplôme de spécialisation post-lourea en histoire de l'art Contemporain à l'université de Pise. En 2007 elle a obtenu le doctorat en histoire de l'art Contemporain à l'université de Pise en soutenant une thèse sur les recherches processuelles entre 1966 et 1970. Son étude a obtenu le prix du PaBAAC – MAXXI (PaBBAC - Direzione generale per il paesaggio, le belle arti, l'architettura e l'arte contemporanea – MAXXI - Museo nazionale delle arti del XXI secolo, Roma) pour la Critique et l'Histoire de l'Art Contemporain et il a été publié en 2010 (Materia, corpo, azione. Ricerche artistiche processuali tra Europa e Stati Uniti. 1966-1970, Electa, Milano). Elle a été chercheuse contractuelle à l'université de Pise (2008-2010) avec un projet de recherche sur les revues italiennes d'art d'avant-garde des années cinquante. Ses recherches sont consacrées à l'étude des pratiques artistiques processuelles de la deuxième moitié des années soixante (arte povera, process art, antiform), des revues d'art d'avant-garde des années cinquante et soixante, et de la critique d'art des années soixante.

Projet de recherche Dans les recherches conduites pour sa thèse de doctorat (publiés dans Materia, corpo, azione. Le ricerche artistiche processuali tra Europa e Stati Uniti 1966-1970, MAXXI Electa, Roma – Milano, 2010), Lara Conte a étudié les pratiques artistiques processuelles américaines et européennes (antiform, process art, arte povera) en reconstruisant les dynamiques de contacts entre les artistes, les critiques et les galeries, en analysant la circulation de l'information et en établissant une chronologie des expositions qui ont contribué à créer une dimension artistique internationale. Elle considère important de reconstruire la dimension artistique de ce moment crucial pour la contemporanéité dans lequel des recherches fondamentalement semblables se développent à l'intérieur de contextes géographiques différents en contribuant à redéfinir les frontières géographiques et mentales du territoire de l'art. Il s'agit de recherches qui explorent une nouvelle relation avec l'espace et le temps en traçant une nouvelle dimension du langage sculptural ; qui exaltent les propriétés intrinsèques de la matière, soit dans le côté physique (en recherchant sur le poids et la souplesse, la force de gravité, le devenir des matériaux organiques, la contraposition dialectique entre les différents consistances et natures des matériaux), soit dans le côté mental. Bien que chaque aire géographique – de New York à la West Coast, de Londres à Düsseldorf, de Turin à Amsterdam... – et chaque artiste développe son propre langage, ou en la décrivant comme Harald Szeemann une propre “mythologie individuelle”. On peut constater une source commune de ces pratiques. À partir de cette analyse il a été possible de re contextualiser la situation artistique italienne dans le panorama international, en lui donnant une perspective historique. Elle continuera sa recherche en analysant le contexte artistique français afin de tracer la réception de recherches processuelles en France (anti-form, process art, arte povera, post-minimal) avec une méthodologie qui privilégie le travail sur la documentation d'archive, le recueil des sources orales et la compulsation des revues d'art (d'avant-garde et de vulgarisation). Il serait très important de reconstruire les contacts entre artistes, critiques et galeries. En voulant élucider quelques exemple, elle se concentrera sur les présences françaises dans les expositions "When Attitudes Become Form" et "Op Losse Schroeven" ; étudiera aussi les éditions de la Biennale de Paris de 1967, 1969 et 1971 ; analysera les rapports entre les artistes français et les artistes italiens et étudiera les expositions des artistes italiens qui ont eu lieu dans les galeries parisiennes de Ileana Sonnabend, Yvon Lambert, Jolas. Le travail sera conduit dans le cadre du programme "Archives orales de l'art de la période contemporaine, 1950-2010" coordonné par Annie Claustres.

Bibliographie restreinte

"Appunti per il disegno di Marisa Merz fra anni Settanta e anni Ottanta", in Quaderni di Scultura Contemporanea, a. VI, n. 6, 2004, p. 115-129. "Aspetti della ricerca plastica statunitense della seconda metà degli anni Sessanta : Eccentric Abstraction, Funk Art, Antiform, Process Art", in Polittico, a. IV, n. 4, décembre 2005, p. 161-177. "Sul disegno di Mario Merz", in Mario Merz. Disegni, catalogo della mostra, a cura di B. Merz, D. Schwarz, Winterthur, Kunstmuseum, 12 gennaio-9 aprile 2007 ; Torino, Fondazione Merz, 27 aprile-29 luglio 2007, Hopefulmonster, Torino, 2007, p. 313-321. "Le forme rubate. Note sulla sculura di Paolo Icaro", in Icaro. Forme tese, Danilo Montanari Editore, Ravenna 2007, per University of California, Los Angeles "Perché lo spazio è il sempre del tempo. La ricerca di Paolo Icaro fra anni Sessanta e Settanta," in Paolo Icaro. Biografia Ideale, catalogo della mostra, a cura di L. Pratesi, Pesaro, Centro Arti Visive Pescheria, 25 luglio-23 agosto 2009, Silvana Editoriale, Cinisello Balsamo (MI), 2009, p. 24-39. "Ripensare il tempo. Al di là dell'opera", in F. D'Amico (dir), Luisa Gardini, De Luca, Roma, 2010, p. 17-25. Materia, corpo, azione. Ricerche artistiche processuali tra Europa e Stati Uniti. 1966-1970, Electa, Milano, 2010 (promosso da PARC – Ministero per i Beni e le Attività Culturali e MAXXI – Museo Nazionale delle Arti del XXI Secolo, Roma). "Conversazione con Giuseppe Penone", in L. Conte (dir), Nuove modalità della scultura nella seconda metà degli anni sessanta, in Quaderni di Scultura Contemporanea, a. IX, n. 9, 2010, p. 18-25. Conversazione con Gilberto Zorio, in L. Conte (dir), Nuove modalità della scultura nella seconda metà degli anni sessanta, in Quaderni di Scultura Contemporanea, a. IX, n. 9, 2010, p. 26-37. "Piero Gilardi e l'arte microemotiva", in L. Conte (dir), Nuove modalità della scultura nella seconda metà degli anni sessanta, in Quaderni di Scultura Contemporanea, a. IX, n. 9, 2010, p. 71-90. "Le mostre Op Losse Schroeven. Situaties en Cryptostructuren e Live in your head. When attitudes become form. Alcune riflessioni", in L. Conte (dir), Nuove modalità della scultura nella seconda metà degli anni sessanta, in Quaderni di Scultura Contemporanea, a. IX, n. 9, 2010, p. 91-108. "Schede tecniche e critiche", in D. Eccher (dir), GAM. Collezioni, Allemandi, Torino 2011, n. 2, 3, 5, 9, 10, 11, 12, 31, 32, 33, 34, 43, 52, 45, 55, 88, 89, 95, 96, 100, 101, 102, 103, 104, 112, 140, 141, 142, 150, 151, 152, 153, 155, 158, 159, 166, 167, 179, 180, 181, 182, 183, 185, 189, 192, 208, 212, 215, 216, 217, 218, 225, 226, 227, 228, 229, 235, 236, 244, 245, 249, 251, 253, 257, 259 Percorsi attraverso l'arte povera negli Stati Uniti. 1966-1972, in Arte Povera 2011, catalogo della mostra, a cura di G. Celant, Rivoli, Castello di Rivoli, Milano, Fondazione La Triennale, Bologna, MAMbo, Roma, Galleria Nazionale d'Arte Moderna, Roma, MAXXI, Napoli, MADRE, Electa, Milano 2011, pp. 328-349 En cours de publication "La critica è potere", in L. Conte, V. Fiorino, V. Martini (dir), Carla Lonzi : la duplice radicalità, Edizioni ETS, Pisa. "La geografia di Icaro fra anni Sessanta e Settanta", in L. Conte (dir), Nuove modalità della scultura nella seconda metà degli anni sessanta. Parte II, in Quaderni di Scultura Contemporanea, a. X, n. 10, 2011.