L’imagerie du XIXe siècleL’Atelier de la Société des études romantiques et dix-neuviémistes (SERD)

15 novembre 2014 - 10h
Galerie Colbert
Salle Peiresc
entrée libre

Accès

6 rue des Petits-Champs ou 2, rue Vivienne
75002 Paris

L’« imagerie » est un mot forgé au XIXe siècle pour désigner aussi bien la fabrique et le commerce des images que leur réunion en ensembles et collections, dans les registres et les supports les plus variés, hors de la sphère
des beaux-­arts, au moment où les techniques de l'image se démultiplient avant
et après l'invention de la photographie et du cinématographe, et où se développent, entre autres, les arts d'agréments, les cultures de l'enfance et les
arts industriels. Des procédures, telles que le découpage, le collage, le
montage, sont expérimentées ; des répertoires, des styles d'imageries, des stéréotypes visuels sont mis en circulation. L’affiche, l'étiquette publicitaire, les
programmes de spectacles, les menus illustrés, l’almanach, le keepsake, l’album pour enfants, le périodique satirique, la gravure de modes, l'image d’Épinal, les découpis et les chromos, le jeu de l’oie, l’aquarelle, la broderie, l’éventail, la carte postale, la bande dessinée, le timbre, la statuette, le kaléidoscope, la lanterne magique, etc., s’offrent à l’homme et à la femme du
XIXe siècle comme autant d’objets (ou de dispositifs) visuels à regarder, lire, collectionner, projeter et manipuler, seuls ou en interaction avec d’autres objets
visuels, textuels, sonores, gustatifs, mentaux.