Décryptage : ce que les séries télévisées font à l'art contemporainTable ronde organisée par Annie Claustres, INHA et Marion Duquerroy, Labex CAP

10 juin 2014 - 17h
Salle Giorgio Vasari
Galerie Colbert
entrée libre

Accès

6 rue des Petits-Champs ou 2, rue Vivienne
75002 Paris

Ce sont plus particulièrement les départements d’études anglophones qui, aujourd’hui, favorisent l’étude des séries télévisées en pointant les questions relatives aux genres, aux classes et aux minorités ethniques, tandis que l’histoire de l’art délaisse ce champ de recherche dont les retombées sur la création artistique ne sont pourtant pas négligeables, et plus particulièrement pour les œuvres relevant de l’image en mouvement. De David Lynch à Philippe Parreno, de Ryan Gander & Stuart Bailey à Liam Gillick, les exemples sont probants. Il convient d’étudier les processus créatifs et les effets esthétiques en résultant, mais aussi de déterminer le fondement historique et théorique d’un tel phénomène, qui semble trouver sa source en Grande-Bretagne dans les années 1960, en un temps où les Cultural Studies se développaient à Birmingham pour mieux défendre les images de la culture populaire, et amorcer un dépassement du High et du Low.

Comité scientifique :
Annie Claustres, conseiller scientifique pour l’histoire de l’art contemporain des XXe et XXIe s. à l’Institut national d’histoire de l’art,
Marion Duquerroy, chercheuse postdoctorante Labex CAP – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – Institut national d’histoire de l’art.

Cette table-ronde s’inscrit dans le cadre des programmes de recherche « art contemporain et cinéma, XXe-XXIe siècles », INHA et du Labex Création, Arts, Patrimoines.