Danseurs d’encre et d’aquarelle sous le règne de Louis XIV, par Mickaël Bouffard

19 Février 2014
18h30
Galerie Colbert
Salle Dominique Ingres
2, rue Vivienne
75002 Paris

Accès : 6 rue des Petits-Champs
entrée libre



Rencontres du Centre André Chastel

Souvent utilisé comme maquette de costume, le dessin de figures de ballet ne se limite pas à la simple description des habits dont ont besoin les artisans pour les confectionner. En tant que « projet » à soumettre pour approbation, ces œuvres poursuivent des objectifs de séduction qui se décèlent aussi bien dans les rehauts d'or et d'argent que dans le choix de postures délicates. Pour ce qui est de ces dernières, on peut se demander jusqu'à quel point elles sont en phase avec les pratiques chorégraphiques du temps, sachant qu'elles pouvaient être réappliquées de manière générique à d'autres personnages dansants (et même chantants) par des raccourcis de production propres aux ateliers d'artistes. Et si ces attitudes correspondaient effectivement aux pratiques scéniques contemporaines, chercheraient-elles à plaire par une esthétique plus moderne de la figure humaine, délaissant ainsi les canons classicistes dominants dans le choix des proportions et du contraste des membres du corps ?