Séminaire commun

10 janvier 2013
18h
Galerie Colbert
Salle Giorgio Vasari
2, rue Vivienne
75002 Paris

Accès : 6 rue des Petits-Champs
entrée libre



Le Séminaire Commun de l'INHA propose pour sa huitième année un cycle de conférences ouvert à tous. Fenêtre ouverte sur les pratiques de l'histoire de l'art dans le monde, le Séminaire Commun de l'année 2012-2013 est conçu pour susciter des rencontres et mettre en avant la diversité méthodologique de la discipline. Fondé en 2006, il a l'ambition de réunir régulièrement plusieurs collègues de Paris et de province. La diversité de ses membres témoigne de son ouverture à toutes les périodes de l'histoire de l'art occidental et à différentes approches contemporaines de l'œuvre d'art.

Les membres du séminaire invitent tour à tour un collègue étranger à donner une conférence sur des travaux en cours ou une publication récente ; l'ensemble du groupe s'engage à accueillir ces chercheurs et à nourrir le débat qu'ils suscitent. C'est aussi l'occasion de faire profiter un large public (professeurs, étudiants, auditeurs libres…) des travaux de personnalités internationales marquantes mais rarement invitées en France.

Le Séminaire Commun rassemble Giovanni Careri (EHESS), Frédéric Cousinié (Université de Rouen), Frédérique Desbuissons (INHA), Jean-Marie Guillouët (Université de Nantes), Emmanuelle Hénin (Université de Reims Champagne- Ardenne), Michel Hochmann (EPHE), Étienne Jollet (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Anne Lafont (Université Paris-Est Marne-la-Vallée), François Lissarrague (EHESS), Philippe Morel (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Daniel Russo (Université de Bourgogne), Julie Ramos (INHA), Marc Carel Schurr (Université de Strasbourg), Milovan Stanic (Université Paris-Sorbonne), Gennaro Toscano (Institut national du patrimoine) et Pierre Wat (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne).


Conceptualisation et représentation de l'espace-temps en Égypte ancienne

On a coutume de penser que c'est aux Grecs que l'on doit, dans l'Antiquité, les plus grandes avancées en matière de conceptualisation de l'espace et du temps. Et si l'idée d'un continuum apparaît déjà chez Platon, il ne fait aucun doute qu'elle avait, bien avant lui, été envisagée et théorisée par les Égyptiens, peut-être tout particulièrement au lendemain de la réforme religieuse du roi “monothéiste” Akhenaton, caractérisée par sa théologie de la lumière et du mouvement. Cette conférence abordera la question par le biais de l'image, en s'attachant à la façon dont les Égyptiens ont objectivé les dimensions spatio-temporelles de notre univers sur des supports en deux dimensions. Comment les Égyptiens ont-ils représenté l'espace et le temps ? Comment les ont-ils conceptualisés et symbolisés ? Que nous apprend l'iconographie sur la façon dont ils les ont conçus et envisagés ? Voici quelques questions auxquelles la conférence tentera d'apporter des réponses.
Valérie Angenot est docteur en égyptologie. Elle enseigne l'histoire de l'art et l'archéologie de l'Égypte et du Proche-Orient anciens à l'Université Catholique de Louvain. Ses recherches dans le domaine de l'égyptologie sont principalement axées sur l'étude de l'image et la sémiotique visuelle. Son corpus de prédilection est constitué par les scènes dites “de la vie quotidienne” de l'iconographie égyptienne, dans lesquelles elle reconnaît des compositions à forte valeur herméneutique. Elle a enseigné à l'Université Libre de Bruxelles, à l'Université de Toronto, à l'Université d'Oxford et à l'Université autonome de Barcelone. Elle a également occupé un poste de chercheur en sémiologie et rhétorique à l'Université de Liège.


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