Présentation des bases NEsp et RBR

Conférence

15nov2007

Jeudi 15 novembre 2007
10h

Institut national d'histoire de l'art
Salle Walter Benjamin
2 rue Vivienne
75002 Paris
accès : 6 rue des Petits Champs

La base de données NEsp est issue d'un programme de recherche du Centre Camille Jullian sur les collections des sculptures romaines de la Gaule Narbonnaise. Dans un premier temps, les données collectées dans les musées du sud de la France ont été gérées par la base NarboSculpture. Cette recherche s'est élargie, à la faveur de l'opération du Nouveau Recueil d'Espérandieu menée par l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres sous la direction d'Henri Lavagne. Elle couvre à présent l'inventaire, la gestion, l'étude et la publication des sculptures de l'ensemble de la Gaule romaine. L'accroissement constant des données a nécessité la création de la base NEsp sous la responsabilité de Danièle Terrer. Cette base contiendra au moins 15 000 fiches et 60 000 images. Certes, c'est un projet qui se réalise dans la durée, ce qui est, sans doute, le sort de tous les grands inventaires nationaux. Ce fut celui de l'inventaire réalisé par Emile Espérandieu de 1907 à 1938 (onze volumes), puis par Raymond Lantier de 1947 à 1966 (quatre volumes), l'ensemble constituant une collection prestigieuse de près de 10 000 sculptures publiée sous le patronage de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
La base RBR complète la base NEsp. Elle contient les fichiers numérisés et indexés à partir des plaques de verre conservées au Fort de Saint-Cyr et provenant de l'illustration du Recueil général publié par Emile Espérandieu. Les deux bases ont été initialement créées et gérées sous le logiciel 4-D jusqu'en 2006, puis étendues en 2007 grâce à un développement en ".net" et SQL-Server 2003, d'abord en intranet puis grâce au projet EURYDICE sur l'Internet. Le projet EURYDICE mené en collaboration avec le CEA complète en effet les opérations documentaires NEsp et RBR et viendra combler le manque d'outils d'enrichissement, de valorisation et de documentation du corpus ainsi que d'outils performants et innovants de recherche et d'analyse des données. Ces outils, indispensables à la pérennité des bases, permettront de proposer à la communauté internationale une véritable norme dans le domaine.

Danièle TERRER — Nicolas RICHARD octobre 2007
Centre Camille Jullian UMR 6573
Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme-Aix-en-Provence