Martha Rosler Library

15 novembre 2007 - 20 janvier 2008

Vernissage le 14 novembre 2007 à partir de 18h30
en présence de l'artiste

Exposition ouverte du mardi au vendredi de 13h à 18h
et le samedi de 14h à 19h
Entrée libre

Institut national d'histoire de l'art
Salle Roberto Longhi
2 rue Vivienne
75002 Paris
accès : 6 rue des Petits-Champs

L'exposition, Martha Rosler Library [] s'inscrit dans le prolongement du travail de recherche bibliographique mené à l'INHA par l'équipe du programme « Art contemporain et mondialisation ».
Cette exposition, implantée Galerie Colbert, salle Roberto Longhi est constituée de plus de 8 000 ouvrages et fonctionne comme une salle de lecture. Elle a été auparavant montrée à New-York, Anvers, Francfort et Berlin. Après Paris, elle sera accueillie par la Biennale de Liverpool. C'est sur une proposition faite à Martha Rosler par Anton Vidokle - artiste et fondateur d'e-flux [] - que ce projet de bibliothèque itinérante a pu voir le jour.
Martha Rosler, qui est née à Brooklyn en 1943, est une artiste majeure de la scène artistique américaine dont la renommée et l'influence n'ont cessé de s'étendre. Artiste pionnière de l'art vidéo, son travail utilise de nombreux médias, et se présente sous forme de textes, photomontages et films. Jeune activiste politique, c'est sur la côte ouest des Etat-Unis, en Californie, ou elle séjournera pour ses études d'art, que s'est imposée dit-elle, un aspect fondamental à la compréhension de son travail : son intérêt pour la politique et l'engagement envers celui-ci, que se soit sous sa forme collective, discursive ou pédagogique. Elle est par ailleurs une enseignante réputée. Présente cette année à Berlin, à la Documenta de Kassel et à Skulptur Project à Munster, ses œuvres sont présentes dans de nombreux musées à l'étranger.

La présentation par l'INHA, dans le cadre de ses expositions habituellement dévolues aux archives, d'une bibliothèque itinérante, appartenant à un artiste et de surcroît en activité provenant d'un pays extra-européen, les Etats-Unis, se veut avant tout un projet prospectif. La matière qu'est le livre et qui est aussi ici, le présent d'un contemporain, et en l'occurrence celui d'une femme artiste, rend compte des intérêts intellectuels de celle-ci. Ce qui nous le savons n'est pas sans poser de problèmes aux institutions artistiques qui ont en charge la déposition du savoir. C'est de cela que souhaite discuter cette exposition.

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