- Accès directs
Lieux communs : Histoires de l’art - 2007
Séminaire
25mai2007
Les vendredis 16 février, 2 mars, 6 avril, et 25 mai 2007
de 10h à 12h30.
entrée libre
Institut national d'histoire de l'art
Salle Giorgio Vasari
2 rue Vivienne
75002 Paris
Le séminaire se propose de poursuivre une réflexion collective, trans- disciplinaire et diachronique, sur des questions d'ordre historio- graphique, méthodologique et épistémologique concernant l'histoire de l'art. Il s'agit de travailler sur un ensemble délibérément banalisé de termes, de notions, de concepts qui constituent autant de fausses évidences et de « lieux communs », mais au sens fédérateur et prospectif du terme, pour notre discipline.
L'année universitaire 2006-2007 portera sur la question de la description : « Dépeindre, décrire, écrire l'histoire de l'art ».
Associant chercheurs invités et enseignants de plusieurs institutions rassemblées sur le site de la Galerie Colbert, ce séminaire est librement ouvert à tous et destiné en priorité aux étudiants de 3e cycle ayant engagé une thèse et aux étudiants de Master 2.
Participants (2006-2007) : Giovanni Careri (EHESS), Claude Frontisi (Paris X), Michel Hochmann (EPHE), Etienne Jollet (Paris X), François Lissarrague (EHESS), Claude Massu (Paris I), Philippe Morel (Paris I), Jean-Marc Poinsot (INHA), Milovan Stanic (Paris IV).
Coordination/informations :frederic.cousinie@inha.fr
Calendrier :
- Vendredi 16 février
Philostratus visualises the Tragic
Première séance consacrée au problème de la description littéraire dans l'Antiquité (Ekphrasis)
Responsable : F. Lissarrague (EHESS)
Invité : Prof. John Elsner (Corpus Christi College, Oxford)
- Vendredi 2 mars
Que dit l'image ? Représentations en quête de parole
Responsable : C. Frontisi (Paris X)
Invité : Prof. Denis Vialou (Museum National d'Histoire Naturelle – Dpt. Préhistoire)
- Vendredi 6 avril
La séance du 6 avril porte sur la période moderne. Plusieurs artistes du XVIe siècle ont cherché à « reconstruire » quelques-unes des nombreuses peintures décrites par Philostrate dans ses fameuses Imagines. La description dédiée aux « Amours » a notamment été, à plusieurs reprises, une source d'inspiration pour les peintres modernes. Dès les premières tentatives de traduction du texte ancien en une image - la Fête de Vénus de Titien et les Jeux de Putti de Raphaël -, sont introduits des éléments figuratifs nouveaux qui ne sont pas mentionnés dans l'ouvrage de Philostrate. Ce détachement à l'égard de la source textuelle caractérise également La Vénus endormie de Carrache : les références au tableau décrit par Philostrate sont extrêmement succinctes alors que la plus grande partie des éléments de la représentation fait allusion à d'autres œuvres d'art. Mais ces brefs renvois suffisent pour conditionner le regard des spectateurs contemporains, comme en témoignent la longue description d'Agucchi ou celle de Giovan Pietro Bellori : le modèle littéraire devient donc un filtre qui voile le regard.
Responsables : M. Hochmann (EPHE), P. Morel (Paris I)
Invité : Prof. Julian Kliemann (Bibl. Hertziana, Rome) : Du texte à l'image – de l'image au texte : la Vénus endormie d'Annibal Carrache et sa description par G.B. Agucchi
- Vendredi 25 mai
Musique, Philosophie, Histoire de l'art
Responsable : M. Stanic (Paris IV)
Invités : Prof. Christoph Hubig (Stuttgart) et Hermann Danuser (Berlin) : Musique, Philosophie, Histoire de l'art