Les orientalismes en architecture à l’épreuve des savoirs (Europe et monde extra-européen, XIXe et XXe siècles)

Paris
4-5 mai 2006

Salle Vasari
INHA
2 rue Vivienne
Paris 75002
accès : 6 rue des petits champs

  • Art et Architecture dans la mondialisation (INHA)
  • Architectures modernes en Méditerranée (GDRI, CNRS/Université de Tours)
  • Relations scientifiques franco-allemandes à l'épreuve du terrain nord-africain et moyen oriental (CIERA,CRIA-CHSIM-EHESS)

Initiative conjointe des programmes :

L'ouverture croissante de l'histoire de l'architecture aux mondes extra-occidentaux, comme l'extrême attrait exercé par les manifestations artistiques de l'orientalisme dans la variété de ses expressions disciplinaires ont contribué depuis quelques années à une floraison de travaux sur l'orientalisme architectural. A distance des controverses qui ont pu opposer défenseurs et détracteurs des analyses d'Edward Saïd dans ce domaine, ces journées ont pour objectif d'examiner les relations que la production architecturale orientaliste, désormais mieux connue, a entretenu avec la connaissance et les savoirs produits sur les terrains qui l'ont inspirée. Dans le cas de l'Egyptomanie, par exemple, on sait qu'il y a eu une forte interaction entre l'engouement égyptisant et la recherche archéologique. Dans d'autres exemples - esthétiques mauresques à Paris, architecture romano-byzantine -, il semble en revanche que les liens entre création artistique et connaissance archéologique aient pu être plus distendus, ou plus tributaires de leurs médiations (répertoires d'ornementation, expositions universelles, traités d'architecture, histoires de l'art, etc.). Qu'en est-il concrètement dès lors qu'on considère différentes configurations de la commande architecturale, du terrain lointain d'inspiration, et de la temporalité historique ?

contact : marie-laure.allain@inha.fr

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