La culture des commanditaires : l’œuvre et l’empreinte

15 novembre 2013
Galerie Colbert
Salle Giorgio Vasari
2, rue Vivienne
75002 Paris

Accès : 6 rue des Petits-Champs
entrée libre



Les processus artistiques antiques et médiévaux sont en partie déterminés par l'implication du commanditaire, orientant des choix formels et iconographiques. Avant que ne soient conservés les contrats écrits passés entre commanditaires et artistes, saisir l'identité du commanditaire et le processus de la commande est beaucoup plus complexe. Au-delà des sources écrites, tels que les actes de fondation, l'œuvre peut livrer des traces visuelles, comme des inscriptions ou des portraits. Lorsque ces indices manquent, ce sont les œuvres elles-mêmes qu'il convient d'analyser. Les matériaux employés, les choix iconographiques et formels opérés, la technique utilisée sont autant d'indices susceptibles de révéler l'origine, le statut, les goûts et parfois les motivations religieuses et/ou politiques de celui qui est à l'origine du processus de création. L'étude de l'œuvre pose alors la question des mécanismes qui conditionnent sa commande, de son origine à sa destination, impliquant les relations entre les ateliers et leur clientèle, entre les artistes et les commanditaires.
Les thèmes de cette troisième journée d'étude, largement ouverte aux doctorants, seront abordés dans une chronologie longue, embrassant Antiquité et Moyen Age, en Orient et en Occident. On tentera aussi de mettre en évidence les continuités, les interactions et les ruptures dans le contexte des cultures polythéistes antiques et du christianisme médiéval.

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