la critique d’art, de la révolution à la monarchie de juillet : enjeux et pratiques

26 novembre 2013
Galerie Colbert
Salle Giorgio Vasari
2, rue Vivienne
75002 Paris

Accès : 6 rue des Petits-Champs
entrée libre



L'étude de la critique d'art du XIXe siècle connaît un engouement croissant depuis une trentaine d'années et a été renouvelée notamment par une diversification des approches méthodologiques. La première moitié du siècle, si riche pour le sujet, demeure toutefois un champ de recherche à explorer plus avant. Après la Révolution, le contexte artistique se modifie peu à peu : les artistes cherchent à accéder à un nouveau statut et à davantage de liberté, des changements marquants se produisent dans l'administration et l'Académie des beaux-arts. Un nouvel espace public se développe également et la critique, quelque controversée qu'elle soit, s'y impose comme une voix nécessaire. Interdépendante de son contexte de création (historique, sociologique, artistique) et des œuvres sur lesquelles elle se penche, elle est révélatrice de la mutation qui s'opère alors. Cette période de transformations de la société est aussi déterminante pour la critique d'art : à la fois héritière des différentes conceptions et valeurs des décennies précédant la chute de la monarchie et revendiquant des positions nouvelles, elle se diversifie (positions esthétiques, acteurs, etc.) et conquiert une place d'importance. Les interactions avec les artistes, la discussion des théories, les différentes personnalités et leurs statuts sont autant de facteurs de la pluralité de la critique à cette époque et des différentes analyses de l'art et de l'école française qui voit apparaître de nouvelles règles.
Le présent colloque entend questionner la production de ces discours entre la Révolution et la monarchie de Juillet, en en dégageant les particularités et en restituant étroitement ses rapports multiples aux œuvres et aux artistes.

Pour en savoir plus, cliquez ici.