Collecting Giovanni Bellini during the Renaissance

le mercredi 17 novembre 2004 - 17h30

salle Giorgio Vasari
Institut national d'histoire de l'art
2 rue Vivienne - 75002 Paris
Accès : 6 rue des Petits Champs 75002 Paris

Giovanni Bellini occupe une place à part dans l'histoire du collectionnisme, qu'il s'agisse de collectionneurs contemporains du peintre ou plus tardifs. Qui étaient les premiers collectionneurs de Giovanni Bellini à Venise ou en Italie ? On a beaucoup écrit au sujet des rapports de Bellini avec Isabella d'Este, mais ses peintures de dévotion, plus modestes, étaient tout aussi importantes pour un large cercle de commanditaires praticiens, comme Borso d'Este, Alessio Aghardi ou les religieuses de San Zaccharia. Comment son atelier s'organisait-il par rapport aux différentes commandes ? Comment ce fonctionnement influait-il sur les futurs collectionneurs ? Cette conférence explorera ces différentes questions ; elle fait partie d'un projet de recherche sur Giovanni Bellini financé par l'Australian Research Council.

Depuis 1997, Jaynie Anderson est titulaire de la Herald Chair of Fine Arts à l'université de Melbourne. Ses recherches portent sur la peinture vénitienne de la Renaissance, l'histoire de la restauration et le collectionnisme. Elle a développé cette discipline et travaillé sur les collections australiennes, notamment dans son dernier ouvrage, une monographie sur la peinture la plus célèbre conservée en Australie, Tiepolo's Cleopatra (Palgrave Macmillan, 2003). Elle est actuellement co-commissaire de l'exposition Bellini, Giorgione, Titian : The Renaissance of Venitian Painting (Washington-Vienne, 2006). Elle sera en janvier 2008 le coordinateur de la conférence internationale Crossing Cultures, Conflict, Convergence et Migration (Melbourne). Certains de ses ouvrages ont été traduits en français : Giovanni Morelli, De La Peinture italienne. Les fondements de l'attribution en peinture à propos de la collection des galeries Borghese et Doria-Pamphili. Edition établie de Jaynie Anderson, Paris, 1994 ; Giorgione. Le peintre de la « Brièveté Poétique », Paris, 1996.