Art et mondialisation

14 novembre 2013
Centre Georges Pompidou
Paris

15 novembre 2013
Musée du quai Branly
Paris



Programme

Dans le cadre d'une collaboration entre le LABEX CAP (Création, Art, Patrimoine) et de jeunes chercheurs indépendants, nous proposons les 14 et 15 novembre 2013, deux journées de rencontres accueillies par le Centre Pompidou et le musée du quai Branly. Le programme de ces deux journées a été pensé comme un espace de débat et de réflexion autour de l'art dans le contexte de la mondialisation et présentera des travaux académiques et critiques pluridisciplinaires, visant une histoire de l'art élargie, en dialogue avec plusieurs domaines des sciences humaines et sociales telles que les cultural studies, l'histoire des expositions et l'esthétique.

Ces deux journées seront divisées en quatre sessions de travail complémentaires organisées autour de plusieurs axes de réflexion : les transferts, les catégories, les archives et les récits.
Dans la première session, intitulée « De la transculturation dans la création artistique », il s'agira d'étudier la circulation des artistes, des idées, des techniques, des styles et des images dans un monde globalisé et de réfléchir plus particulièrement aux créations et aux nouveaux imaginaires émergeant de ces rapports transculturels ou transnationaux.
Dans la deuxième session, intitulée « Les catégories au prisme de l'art : usages, traductions et déplacements dans les années 1980 », il sera question de l'émergence de nouvelles catégories dans les mondes de l'art dans les années 1980, de leurs déplacements, traductions (d'un champ à l'autre, d'un contexte culturel à l'autre), des débats ou de l'absence de réflexion qu'elles ont suscité.
Dans la troisième session, intitulée « Terrain et archives : processus d'historicité, reconstruction de la mémoire et recueil de l'information dans des terrains contraints », il s'agira de réaliser une révision épistémologique du récit historiographique pour montrer comment les outils de recherche représentent une enclave dans la restitution de la mémoire collective. A cet égard, nous examinerons les nombreuses méthodes mises en place par les chercheurs pour collecter l'information dans des contextes politiquement restrictifs.
Enfin, la quatrième et dernière session, intitulée « L'exposition comme récit ? », se concentrera sur le développement de nouveaux cadres interprétatifs (histoire des expositions, études curatoriales, études postcoloniales) qui, depuis les années 1980, se sont avéré cruciaux pour repenser les récits de l'art. Désormais, écrire et réécrire l'histoire de l'art, c'est l'envisager comme un palimpseste de récits plurivoques et discontinus, « d'histoires qui se chevauchent (…) mais ne se correspondent pas » (Stuart Hall).

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